The Supreme Court is blocking one of the main projects that the president hoped would be his political legacy.
On Thursday, June 23, in the final stretch of his second term, President Barack Obama’s program of reforms suffered a serious setback. The Supreme Court of the United States has effectively blocked his immigration plan, which sought to legalize more than 5 million illegal immigrants.
The justices' vote ended in a stalemate (four votes for, four against), thus upholding two decisions, one made by the Texas federal court in Brownsville in 2015, and the other, on appeal, by the Louisiana federal court in New Orleans.
The Supreme Court was unable to reach a decision because its ninth seat has not been filled since the death of conservative Judge Antonin Scalia in February, who would, in any case, have certainly voted in favor of blocking immigration.
'Frustrating Decision'
Because Obama has faced systematic opposition from the Republicans in Congress when trying to change the laws on immigration, he decided in November 2014 to use his executive powers to pass a reform measure that aimed to legalize millions of illegal immigrants. This reform would have allowed illegal immigrants who had lived on U.S. soil for more than five years, who do not have a criminal record and whose children have official documents, to avoid deportation and obtain a work permit. However, no fewer than 26 states, with Texas in the lead, accused the president of abusing his power, saying that only Congress could take this type of initiative.
On Thursday Texas Attorney General Ken Paxton welcomed the decision of the Supreme Court, saying that it is "a victory for those who believe in the separation of powers and the rule of law.”
Republican House Speaker Paul Ryan noted with satisfaction that the president's executive action is "null and void," reminding us that "the Constitution is clear: The president is not permitted to write laws, only Congress is."
Meanwhile, Obama delivered a brief statement expressing his disappointment. "Today's decision is frustrating for those looking to grow our economy and to bring a rationality to our immigration system," adding that it was "heartbreaking for the millions of immigrants who have made their lives here."
Set a Date for the Future
Although the president wanted to set a date for resolving this issue in the future, he acknowledged that the question would now be put on the back burner until the election of his successor on Nov. 8. "And now we've got a choice about who we are going to be as a country and what we want to teach our kids," Obama said.
This decision could have a major impact on the presidential election campaign, in which the issue of immigration plays a prominent role. America seems to be more divided than ever on the subject. Republican candidate Donald Trump is calling for the construction of a wall on the Mexican border and the expulsion of 11.5 million illegal immigrants, while the views of Democrat Hillary Clinton are in line with those of the current president. Clinton has described the decision of the Supreme Court as "unacceptable," claiming that families need "relief from the specter of deportation." Clinton has promised that if she is elected, she will put forward a plan for immigration that includes access to citizenship during her first 100 days in office.
Trump, who is currently visiting Scotland, said that Obama's decision was "one of the most unconstitutional ever undertaken by a president," adding that "this split decision of the Supreme Court makes clear what is at stake in November. The election, and the Supreme Court appointments that come with it, will decide whether or not we have a border and, hence, a country… It is time to protect our country and make America safe again..." Trump said.
On the other hand, organizations campaigning for legalization have confirmed that they will not give up the fight. Rocio Saenz, one of the leaders of the Service Employees International Union, believes that the decision of the Supreme Court will only encourage Hispanic voters to mobilize. "We will vote, we will march, and we’ll hold those accountable at the ballot box who have stood in the way of families with their anti-immigrant policies and rhetoric, " Saenz said.
Obama doit faire le deuil de sa réforme de l’immigration
La Cour suprême bloque l’un des principaux projets que le président voulait comme legs politique
25 juin 2016 |Stéphane Lauer - Le Monde | États-Unis
Dans la dernière ligne droite de son second mandat, le président américain, Barack Obama, a essuyé, jeudi 23 juin, un sérieux revers dans son programme de réformes. La Cour suprême des États-Unis a en effet bloqué son projet sur l’immigration, qui visait à régulariser plus de cinq millions de personnes en situation irrégulière.
Le vote des juges s’est soldé par une stricte égalité (quatre voix pour, quatre contre) qui revient à confirmer deux décisions, l’une du tribunal fédéral de Brownsville (Texas) en 2015, en première instance, et l’autre, en appel, par la cour fédérale de La Nouvelle-Orléans (Louisiane).
La Cour suprême n’a en effet pas pu trancher dans la mesure où son neuvième siège n’a toujours pas été pourvu depuis le décès, en février, du juge conservateur — Antonin Scalia, qui aurait, de toute façon, très certainement voté dans le sens d’un blocage.
« Décision frustrante »
Face à l’opposition systématique des républicains au Congrès visant à faire évoluer la législation sur l’immigration, M. Obama avait décidé, en novembre 2014, d’user de ses pouvoirs exécutifs pour faire passer une réforme — visant à sortir de l’illégalité des millions de clandestins. Les immigrants illégaux présents depuis plus de cinq ans sur le sol américain, sans passé judiciaire et dont les enfants possèdent des documents officiels auraient pu ainsi éviter d’être expulsés et obtenir un permis de travail. Mais pas moins de 26 États, le Texas en tête, avaient accusé le président d’abuser de son pouvoir, estimant que seul le Congrès pouvait prendre ce type d’initiative.
Ken Paxton, le procureur général du Texas, s’est félicité jeudi de la décision de la Cour suprême, estimant qu’il s’agit « d’une victoire pour ceux qui croient en la séparation des pouvoirs et en la primauté du droit ».
Le président de la Chambre des représentants, le républicain Paul Ryan, constate avec satisfaction que le passage en force du président est « nul et non avenu », rappelant que « la Constitution est claire : le président n’est pas autorisé à écrire les lois, seul le Congrès le peut ».
De son côté, M. Obama a fait une courte allocution pour exprimer sa déception. « La décision d’aujourd’hui est frustrante pour ceux qui cherchent à faire croître notre économie et à apporter de la rationalité à notre système d’immigration », ajoutant que c’était « navrant pour les millions d’immigrants qui ont fait leur vie ici ».
Prendre date pour l’avenir
Le président a reconnu que la question serait désormais gelée jusqu’à l’élection de son successeur, le 8 novembre, tout en voulant prendre date pour l’avenir. « Désormais, nous avons le choix sur là où nous allons en tant que pays et sur ce que nous voulons apprendre à nos enfants. »
Cette décision risque d’avoir un impact majeur sur la campagne électorale dans laquelle la question de l’immigration joue un rôle central. L’Amérique semble plus que jamais divisée sur le sujet. Le républicain Donald Trump appelle à la construction d’un mur à la frontière mexicaine et à l’expulsion des 11,5 millions d’immigrés clandestins, tandis que la démocrate Hillary Clinton se situe dans la droite ligne de l’actuel président. Cette dernière a d’ailleurs qualifié la décision de la Cour suprême d'« inacceptable », estimant que les familles avaient besoin « d’un répit face au spectre de l’expulsion ». Mme Clinton a promis que, dans les cent premiers jours de son mandat, si elle était élue, elle proposerait un plan d’immigration qui comprendrait un accès à la citoyenneté.
M. Trump, actuellement en voyage en Écosse, a estimé que la décision de M. Obama était « l’une des plus inconstitutionnelles jamais prises par un président », ajoutant que « cette décision partagée de la Cour suprême rend clair ce qui est en jeu en novembre. L’élection et la nomination à venir à la Cour suprême vont décider si, oui ou non, nous avons des frontières et si, par conséquent, nous sommes un pays. Il est temps de protéger notre pays et de le rendre à nouveau sûr. »
De leur côté, les associations militant pour la régularisation affirment vouloir continuer le combat. Pour Rocio Saenz, l’une des dirigeants du syndicat Service Employees International Union, la décision de la Cour suprême ne va qu’inciter les électeurs hispaniques à se mobiliser. « Nous allons aller voter, nous allons manifester et demander des comptes à ceux qui, avec leurs rhétoriques et leurs politiques anti-immigrés, empêchent les familles de se réunir. »
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.
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