Marine Le Pen and Trump: The National Front’s American Dream?

<--

Marine Le Pen et Trump, le rêve américain du FN

Selon «le Parisien», l’entourage de la candidate travaillerait à une rencontre entre celle-ci et le candidat républicain à la présidentielle américaine.

Donald Trump et Marine Le Pen sur la même photo ? C’est le rêve que caresse l’entourage de la présidente du FN, selon le Parisien. Le quotidien affirme que l’équipe mariniste travaillerait à une rencontre entre l’eurodéputée et le vitupérant candidat républicain. «On souhaiterait faire ce déplacement après l’élection de Trump, durant la période où il est président elect (élu, mais pas encore entré en fonction, ndlr)», explique même un proche de la candidate. Ce qui situerait une éventuelle rencontre entre novembre et janvier.

Dans la course à la Maison blanche, le Front national ne fait pas mystère de sa préférence pour Donald Trump. Populiste et islamo-sceptique, le républicain prône en outre un des mesures drastiques pour limiter l’immigration et une politique internationale moins interventionniste. De quoi le rendre hautement lepéno-compatible. Reste à savoir si le voeu d’une rencontre est partagé côté américain. Cela n’a rien d’une évidence, car la dédiabolisation du FN s’exporte mal.

Lors de ses précédents déplacements à l’étranger, jamais Marine Le Pen n’a rencontré de personnalités d’un tel niveau. En 2011, un premier voyage aux Etats-Unis avait tourné au fiasco, entre rencontres «secrètes» et courses-poursuites avec la presse. Lors d’un plus récent déplacement au Canada, la présidente du FN avait aussi échoué à rencontrer des responsables de premier rang. Prudemment, la patronne du Front a d’ailleurs démenti vendredi auprès du Lab d’Europe 1 qu’une rencontre avec Donald Trump soit désormais à l’étude. En quête de stature présidentielle, la candidate devrait effectuer plusieurs déplacements à l’étranger au cours de la campagne, mais ses destinations restent pour l’instant bien incertaines.

Jean-Marie Le Pen demeure à ce jour le seul leader frontiste à avoir rencontré un président américain en activité. En février 1987, celui qui se présentait alors comme le «Reagan français» avait serré la main de son idole lors d’un banquet aux Etats-Unis. Une très brève rencontre que la légende attribue à l’entremise d’un membre influent de la secte Moon, alors alliée du FN.

About this publication