Avec l’accueil chaleureux qui a été accordé à Donald Trump à Paris par Emmanuel Macron à l’occasion de la fête nationale des Français du 14 juillet, force est de constater que le nouveau président de la République française a joué de prudence. Pour ce faire, il n’a pas manqué de rappeler la relation privilégiée — voire amicale — qui unit les deux pays depuis des lustres. Et il a évoqué le rôle primordial qu’ont joué les États-Unis aux côtés de la France lors de Première Guerre mondiale.
Et on pourrait en déduire que le président français a voulu prendre Trump par les sentiments afin de l’amener sur le terrain glissant de l’Accord de Paris sur le climat et lui rappeler son importance, mais sans trop le contrarier. Et ainsi l’inviter à réfléchir aux conséquences du retrait des États-Unis dudit Accord.
En ne jouant pas la carte anti-Trump et en le recevant chez lui à Paris avec les grands honneurs, Emmanuel Macron nous a démontré que, malgré le fait qu’il soit le plus jeune président élu de l’histoire de la France, il démontre une certaine maturité et se veut un fin stratège.
Peu importe ce qu’il peut bien penser personnellement de Trump, Macron a été très « gentleman », et ce, avec grande classe, sachant très bien que le monde entier le regardait et que les États-Uniens l’avaient à l’oeil.
Son attitude était celle qu’il fallait adopter. Malgré l’impopularité de Trump, la France a tout intérêt à avoir les États-Unis de son côté, comme le pays allié qu’il a toujours été. Et ça, Emmanuel Macron le sait fort bien.
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