Barack Obama Sets Out on Crusade for Midterm Elections

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Après plusieurs mois de silence, l’ancien président des États-Unis Barack Obama revient peu à peu sur la scène politique pour s’exprimer contre la politique de Donald Trump.

Jeudi 13 septembre, il sera dans l’Ohio pour apporter son soutien à Richard Cordray, candidat démocrate au poste de gouverneur de cet État.

Illinois, Californie, et maintenant Ohio… Barack Obama, 44e président des États-Unis, reprend le chemin de la politique pour mobiliser l’électorat démocrate à l’approche des élections de mi-mandat. Ces midterms (en version originale) auront lieu le 6 novembre prochain, et doivent renouveler les 435 sièges de la Chambre des représentants, un tiers de ceux du Sénat et les postes de gouverneur dans 36 États.

Si l’issue du scrutin reste incertaine, les républicains craignent qu’une vague bleue (démocrate) ne les empêche de conserver leur courte majorité au Congrès.

L’enjeu est important, et Barack Obama a décidé de retourner dans l’arène afin de soutenir son camp. Ce jeudi 13 septembre, il sera à Cleveland, dans l’Ohio, pour apporter son soutien au candidat démocrate Richard Cordray, prétendant au poste de gouverneur d’État face au républicain Mike DeWine.

Un parti républicain jugé trop discret

L’Ohio est traditionnellement un swing state, « état pivot », dont la coloration politique passe du rouge républicain au bleu démocrate selon les scrutins. Très stratégique, c’est l’État qui a fait basculer l’élection présidentielle de 2004 en faveur de George W. Bush et celle de 2016 en faveur de Donald Trump, avec la Floride, autre swing state majeur.

Vendredi 7 septembre, Barack Obama s’est exprimé dans l’Illinois, État où il fut sénateur de 1997 à 2004. Pour la première fois depuis son départ de la Maison-Blanche, l’ancien président a émis des critiques sur la manière de gouverner de son successeur.

« Qu’est-il arrivé au parti républicain ? », a-t-il déclaré, en référence à l’indifférence ambiante au sein du parti de Donald Trump. Il a dénoncé des élus qui selon lui manquent de cran et ne réagissent que très peu aux déboires du président.

Ce discours de Barack Obama intervient après la publication de passages d’un livre de Bob Woodward qui décrit un président « contourné » par son administration dans le Washington Post et la tribune anonyme du New York Times, dans laquelle un membre de la Maison-Blanche, toujours pas identifié, décrit l’existence d’une « rébellion » interne pour contrer les mauvaises décisions de Donald Trump.

L’appel aux urnes

Barack Obama a donc appelé les citoyens à voter afin de sortir de cette « noirceur politique ». Un message qu’il a aussi fait passer en Californie, samedi 8 septembre, plus sobrement, sans nommer directement Donald Trump, mais en faisant référence une fois de plus à la « politique de la peur » qu’il lui attribue.

« C’est un moment important de notre histoire, nous avons l’occasion de redonner un peu de dignité à notre vie politique », a-t-il ajouté, tout en apportant son soutien aux candidats démocrates locaux.

Michelle Obama, de son côté, s’engage contre l’abstention. À la fin du mois, elle sera à Las Vegas et à Miami pour organiser des événements d’inscription sur les listes électorales pour l’association non partisane et à but non lucratif « When we all vote » (Quand nous votons tous), qu’elle copréside. L’objectif : motiver les Américains à se rendre aux urnes en novembre.

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