The White House press secretary has indicated that the U.S. president has pushed back the date of his decision regarding the murder of Jamal Khashoggi, confirming his willingness to buy time to protect his Saudi ally.
Nearly one month after the Oct. 2 assassination of journalist Jamal Khashoggi, last seen inside the Saudi Consulate in Istanbul, Donald Trump continues to postpone the announcement of his decision regarding the affair.
Last Monday night, the White House press secretary, Sarah Sanders, cited by the U.S. based Arabic language TV channel Alhurra, affirmed that the administration is weighing different options on how to respond, but will "make an announcement about what the decision of that action is." While Riyadh still hasn't revealed where the victim's body is hidden, it seems clear that the current inhabitant of the Oval Office wants to take as much time as he needs to ensure the best protection possible for his Saudi ally. And yet, Trump was informed of the minute details of the affair by CIA Director Gina Haspel, who had access to the dossier prepared by the Turkish authorities. While everything indicates that he had in his possession all the elements necessary to be able to settle the matter, about which the international community is mounting pressure to find the truth, the leader in the White House continues to dither. Continuing to ignore the internal and external pressures being put on him, Trump is taking his time as though there's nothing amiss.
The crime, which has triggered a wave of international criticism against the Wahhabi monarchy, leaves Trump indifferent. All you have to do is remember his Oct. 20 declaration, in which he emphasized that suspending the sale of arms to Saudi Arabia would harm American jobs, to understand that he will push through the interests of the United States first before thinking of explaining this murder, whose twists and turns are keeping the entire planet in suspense.
This behavior seems to infuriate Khashoggi's Turkish fiancée, who reacted last Monday night in London, calling on Trump directly to not allow Riyadh to stifle the investigation. "I am disappointed by the actions of the leadership in many countries, particularly in the U.S.," said Hatice Cengiz during a memorial event last Monday night in London. "President Trump should help reveal the truth and ensure justice be served. He should not pave the way for a cover-up of my fiance's murder," she added in a video shared by British media. Cengiz assured that "the Saudi authorities probably know how such a murder took place," and called for the "evil criminals and their cowardly political masters" to be held to account for Khashoggi's death.
La porte-parole de la Maison-Blanche a indiqué que le président américain a reporté à une date ultérieure les décisions sur la suite à donner au meurtre de Jamal Khashoggi, confirmant sa volonté de gagner du temps pour protéger son allié saoudien.
Près d’un mois après l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi le 2 octobre dernier à l’intérieur du consulat général d’Arabie Saoudite à Istanbul, Donald Trump continue à différer l’annonce de ses décisions sur cette affaire. Lundi soir, c’est la porte-parole de la Maison-Blanche, Sarah Sanders, citée par la chaîne américaine “Al-Hurra”, qui a affirmé que l’administration américaine envisage différentes options pour traiter ce dossier, mais “le président Donald Trump annoncera sa décision à une date ultérieure”. Alors que Riyad n’a toujours pas révélé où était caché le corps de la victime, il apparaît clairement que le locataire du Bureau ovale veut prendre le temps qu’il faut pour assurer à son allier saoudien la meilleure protection possible. Et pourtant, M. Trump a été informé des moindres détails de l’affaire par la directrice de la CIA, Gina Haspel, qui a eu accès au dossier préparé par les autorités turques. Alors que tout indique qu’il a en sa possession tous les éléments pour pouvoir trancher ce sujet, sur lequel la communauté internationale multiplie les pressions afin de connaître la vérité, le chef de la Maison-Blanche se permet de tergiverser. Continuant à ignorer les pressions internes et externes exercées sur lui, M. Trump prend tout son temps comme si de rien n’était. Ce crime, qui a suscité une vague de critiques internationales contre la monarchie wahhabite, laisse Donald Trump de marbre. Il suffit de se remémorer sa déclaration du 20 octobre, dans laquelle il avait souligné que suspendre la vente d’armes à l’Arabie Saoudite nuirait aux emplois américains, pour comprendre qu’il fera passer les intérêts des États-Unis d’abord avant de penser à élucider ce meurtre, dont les péripéties ont tenu en haleine toute la planète. Cette manière de faire semble excéder la fiancée turque de Jamal Khashoggi, qui a réagi, lundi soir à Londres, en l’appelant directement à ne pas permettre à Riyad d’étouffer l’affaire. “Je suis extrêmement déçue de l’attitude adoptée jusqu’à présent par les dirigeants politiques de nombreux pays, à commencer par les États-Unis”, a déclaré Hatice Cengiz, qui s’exprimait lors d’un évènement commémoratif lundi soir à Londres. “Il faut que le président Trump aide à révéler la vérité et à ce que justice soit rendue. Le président Trump ne doit pas permettre que le meurtre de mon fiancé soit étouffé”, a-t-elle ajouté dans une vidéo diffusée par des médias britanniques. Hatice Cengiz a assuré que “le régime saoudien sait où se trouve le corps de Jamal Khashoggi”, qui reste introuvable, et a appelé “les criminels diaboliques et leurs lâches maîtres politiques à rendre des comptes.”
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These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.
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