The president of the United States, Donald Trump, is not the only climate skeptic. After the tempered euphoria of the Paris Climate Conference in 2015 and the fabulous number of promises made by the participating countries, like a game of one-upmanship, now comes a period of reluctance, even nonchalance.
Today, the United Nations warns that the majority of the countries which participated in the 2015 Paris conference are now far removed from their stated objective, namely a gradual control of global warming which we objectively know has reached a rate that is dangerous for all of humanity. In effect, greenhouse gas emissions follow a rising curve, whereas the steps taken by the large number of economically strong countries, Western and otherwise, are proving to be frugally symbolic, in such a way that their effect is practically meaningless in maintaining the temperature within 2 degrees Celsius. Hence the immense urgency of the message from the United Nations is that the danger is indeed here, and that it's not useful to bury our heads in the sand.
For experts who share a unanimous opinion, there is an urgent need to triple the level of global engagements before 2030 if we want to keep the temperature increase within 1.5 degrees Celsius (a heightened warning of serious disruptions) – the number of engagements should even be multiplied by five! Still, the ninth U.N. report on the subject, produced ahead of the 24th World Climate Conference to be held in a few days in Katowice, Poland, does not bode well, judging by the forecasts of the U.N. Environment Programme. Among the agency's findings is that the gap has widened between the current level of gas emissions and the level needed to help mitigate climate change.
The fact is that the previous year has been dramatically worse, with emissions going back up after three years of relative stabilization. And the current year will likely worsen that trend, while the technology to deal with this disruption remains unchanged. Currently, according to the U.N., 49 countries have exceeded their peak emissions, and if the promises made by others are kept, only 57 of the 195 states expected to attend the conference in Katowice will be able to claim, in 2030, making any real contribution to the objectives drawn by the different climate conferences.
Il n'y a pas que le président des Etats-Unis, Donald Trump, à être un climato-sceptique. Après l'euphorie tempérée de la COP 21, à Paris, en 2015, et le nombre mirobolant de promesses auxquelles se sont livrés les pays participants, comme dans une surenchère, voici venu le temps de la frilosité, sinon de la désinvolture. L'ONU déplore, aujourd'hui, que la majorité d'entre eux se soit éloignée de l'objectif tracé, à savoir une maîtrise graduelle du réchauffement dont on sait objectivement qu'il s'aggrave à une cadence dangereuse pour l'humanité tout entière. Les émissions de gaz à effet de serre suivent, en effet, une courbe ascendante tandis que les mesures prises par la plupart des pays à forte croissance économique, occidentaux et autres, s'avèrent chichement symboliques, de sorte que leur effet est quasiment nul pour maintenir le mercure en-deçà de 2° C. D'où la grande sévérité du message onusien qui rappelle que le danger est là, et bien là, et qu'il ne sert à rien de pratiquer la stratégie de l'autruche.
Pour les experts unanimes, il y a nécessité urgente de tripler le niveau global des engagements avant 2030 et, si l'on veut concrétiser le maintien de la hausse du mercure en-deçà de 1,5°C, palier annonciateur de graves dérèglements, il faudrait même les multiplier par 5! Toujours est-il que le 9ème rapport onusien en la matière, produit en perspective de la 24ème Conférence mondiale sur le climat qui aura lieu dans quelques jours à Katowice (Pologne), n'augure rien de bon, à en juger par les prévisions du Programme environnement de l'ONU (Pnue). Car, parmi les diverses conclusions de l'organisme onusien, il y a ce constat de l'écart qui s'est encore creusé entre le niveau actuel des émissions de gaz et celui qui devrait permettre d'atténuer, à défaut de l'annihiler, la tragédie annoncée.
C'est que l'année précédente aura été dramatiquement plus aggravante, avec des émissions réparties à la hausse, après trois ans de stabilisation relative. Et celle qui s'achève risque fort d'entériner le processus de cette progression, tandis que les technologies pour affronter la mécanique du dérèglement demeurent égales à elles-mêmes. A l'heure actuelle, d'après le constat de l'ONU, 49 pays ont dépassé leur pic d'émissions et, pour peu que les promesses des uns et des autres soient honorées, seuls 57 Etats sur les 195 attendus à Katowice, pourront prétendre, en 2030, à une contribution réelle aux objectifs tracés par les différentes COP.
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