America’s president again upped the ante yesterday morning by threatening to close the border with Mexico if he does not receive the billions he demands for his famous wall. This is a losing game, since far from producing the result he expects, the government paralysis his administration has caused is beginning to turn on him.
Like a desperate gambler trying to win back his losses with one throw of the dice, Donald Trump has been upping the ante all week long.
“[I]f you don’t have that, then we’re just not opening,” he declared on Christmas regarding the shutdown which has partially paralyzed the government since Saturday, Dec. 22.
Upon seeing that his threats were ineffective, he resorted to his old border obsessions of drugs, gangs and other criminals, after his return from Iraq on Thursday, Dec. 27.
He was unsuccessful. The Senate went on recess the same day, right behind the House of Representatives, making a vote before 2019 unlikely.
Alone in Washington, the president fell back on Twitter. Besides closing the border, he threatened to cease free trade with Mexico and to cut American aid to Honduras, Guatemala and El Salvador, all with the insinuation that a new migrant caravan was forming.
This is a far cry from the assurance of the president who, at the beginning of December, pronounced himself “proud to shut down the government,” promising not to blame Democrats Chuck Schumer and Nancy Pelosi for this move. And blaming Pelosi is exactly what the White House tried so hard to do on Dec. 28.
The Democratic congresswoman, however, refuses to compromise with the president for fear of losing the necessary votes to become House speaker, according to White House chief of staff Mick Mulvaney and press secretary Sarah Sanders.* It remains to be seen whether things will move in the opposite direction.
Will withholding funds for the government result in Congress giving in on the border wall? After more than a week of fruitless gridlock with no end in sight for another two weeks, Trump’s bet seems more and more risky.
At this point, polls indicate that most Americans blame the Trump administration for the situation.
Is this any wonder? Currently some 800,000 government workers are being deprived of their salaries for an indefinite period, right during the holiday season. They have families, friends and social networks with whom they share their fears of not being able to pay for their mortgages, medications and groceries. Even if some of them support the wall, they never asked to pay for it themselves.
Possible compromises for this predicament have been proposed around Washington in recent days. One compromise is the least expensive option, and involves a “barrier” or even a “fence.” We will see.
Trump has pushed himself back against his own wall. Until public opinion changes and comes to consider the Democrats equally responsible for the impasse, no one has any reason to pull him away from it.
*Editor’s note: Nancy Pelosi was elected Speaker of the House of Representatives on Jan. 3, 2019.
Publié le 29 décembre 2018 à 05h00 | Mis à jour le 29 décembre 2018 à 05h00
Trump au pied du mur
Tel un joueur aux abois qui tente de... (Photo James Lawler Duggan, archives Reuters)
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Tel un joueur aux abois qui tente de récupérer sa mise, Donald Trump a menacé de fermer la frontière avec le Mexique s'il n'obtient pas les milliards qu'il réclame pour son mur.
PHOTO JAMES LAWLER DUGGAN, ARCHIVES REUTERS
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ARIANE KROL
La PresseSuivre @ArianeKrol
Le président américain a encore haussé le ton hier matin, menaçant de fermer la frontière avec le Mexique s'il n'obtient pas les milliards qu'il réclame pour son fameux mur. En pure perte. Loin de lui fournir le résultat attendu, la paralysie infligée à l'administration américaine est en train de se retourner contre lui.
Tel un joueur aux abois qui tente de récupérer sa mise, Donald Trump a renchéri tout au long de la semaine.
« Si vous ne l'avez pas, nous n'ouvrirons tout simplement pas », a-t-il déclaré à Noël à propos du shutdown qui paralyse une partie du gouvernement américain depuis samedi dernier.
Voyant que la menace restait sans effet, il a ressorti ses vieux épouvantails frontaliers (drogues, gangs et autres criminels) dès son retour d'Irak, jeudi.
Sans succès : les sénateurs sont partis en congé le jour même, emboîtant le pas aux représentants et rendant un vote improbable avant l'an prochain.
Le président, resté seul à Washington, s'est donc rabattu sur Twitter. En plus d'évoquer la fermeture de la frontière, il a menacé de mettre fin au libre-échange avec le Mexique et de couper l'aide américaine aux Honduras, au Guatemala et au Salvador, tout en insinuant qu'une nouvelle caravane de migrants serait en train de se former.
Comme on est loin du président plein d'assurance qui, au début du mois, se disait « fier de faire fermer le gouvernement » - et promettait aux démocrates Chuck Schumer et Nancy Pelosi de ne pas les blâmer pour cette manoeuvre. Car rejeter le blâme sur Nancy Pelosi, c'est précisément ce que la Maison-Blanche s'est efforcée de faire hier.
La représentante démocrate se refuse à tout compromis par crainte de s'aliéner des votes nécessaires pour obtenir la présidence de la Chambre, ont affirmé le chef de cabinet Mick Mulvaney et la porte-parole Sarah Sanders. Reste à voir si ça suffira à renverser la vapeur.
Refuser le financement nécessaire à la bonne marche de l'État tant que le Congrès n'accordera pas les fonds exigés pour le mur frontalier ? Après plus d'une semaine de blocage stérile et sans perspective de résolution avant une dizaine de jours, le pari se révèle de plus en plus hasardeux.
Pour l'instant, le blâme et la désapprobation penchent du côté de l'administration Trump, suggèrent les sondages publiés ces derniers jours.
Comment s'en étonner ? Quelque 800 000 fonctionnaires sont actuellement privés de salaire jusqu'à une date indéterminée, en pleine période des Fêtes. Et ils ont des familles, des amis, des réseaux sociaux avec qui ils partagent leurs craintes de ne pas pouvoir payer leur hypothèque, leur carte de crédit, leurs médicaments, leur facture d'épicerie. Même si certains appuient cette idée de mur, ils n'ont jamais demandé à en faire les frais.
Des compromis possibles ont été évoqués à Washington au cours des derniers jours. Par exemple, se contenter d'un financement moindre, et parler plutôt d'une « barrière », ou même d'une « clôture ». On verra.
Donald Trump s'est acculé lui-même au pied du mur. Et à moins que le vent tourne, et que l'opinion publique en vienne à considérer les démocrates aussi responsables de cette impasse, ceux-ci n'ont aucun intérêt à tirer le président de là.
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