Politicians, columnists and supporters repeat this sentence every four years in the United States. Everyone gets excited – even when the event is not particularly exceptional. But getting excited about the 2020 presidential election is not overkill this time. This election will be as crucial for Americans as it is for the rest of the world.
It is to be hoped that Donald Trump's term of office will not be renewed; hope, therefore, that a competent and talented Democrat stands out and can defeat the Republican president. Another Republican candidate could, of course, try to challenge the president, but even if that happens, unless I am mistaken, Trump should be able to defeat him easily, unless, for example, an incriminating report from Special Counsel Robert Mueller muddies the water.
This means that the leadership race of the Democratic Party is of the utmost importance. You only have to look at what has been happening in the American political world since the beginning of the year to see this. Democratic candidates are like great white sharks who have smelled blood. They jostle in the hopes of challenging the visibly weakened Republican candidate.
A second observation about this leadership race is that there are no real favorites. This means a large number of analyses, prognoses, advice and recommendations.
For example, should Democrats choose an experienced politician like former Vice President Joe Biden (who is 76)? Or opt for a newcomer like Beto O'Rourke (who is 46) who came very close to taking the seat of Texas Republican Sen. Ted Cruz in the midterm elections?
Barack Obama himself said in January that the country needed "new blood" in political leadership. Since then, some speculate whether it was a message to his friend Biden.
What if the question of experience is secondary? Wouldn't it be better to choose a woman to face Trump? “To see this president lose to a woman would start to heal the injury of his repulsive reign,” Michelle Goldberg recently wrote in The New York Times.
History is being written; we have never seen so many women running for the leadership of one of the two major parties in the United States. There are already four Democrats, including Sens. Kamala Harris and Elizabeth Warren. Will any of them succeed where Hillary Clinton could not in 2016?
Others will say that the choice between a man and a woman is secondary, because Democrats would be best advised, strategically, not to select a white candidate.
The turnout of black voters in the presidential election fell in 2016 compared to 2012, when Obama was a candidate. Hillary Clinton was not able to mobilize them as effectively. Spanish-speaking voters also showed less enthusiasm for her than for Obama four years earlier.
Finally, some will probably argue that the secret to the success of the Democrats in 2020 lies in the selection of a candidate from the Midwest. Will the voters of Wisconsin, Michigan and Pennsylvania – three states without which Trump would not have won in 2016 – not be more inclined to vote for a politician from that region?
A nasty puzzle? Quite.
We hope that the Democrats will ultimately be able to choose the most suitable candidate to defeat Trump, the one with the best program and the most talent to implement it. The one who will not only have a message of hope, but also concrete solutions for reducing the growing inequality that undermines American society. He or she will also be able to seduce voters who do not live in big cities and who voted en masse for Trump, those – and they are many – who no longer see their standard of living improving and believe less and less in the American dream.
A nasty contract? Quite.
That is why, even if Trump is weakened, betting on his defeat would be terribly premature for the time being.
Tromper Trump... mais avec qui?
« Ce sera une élection historique ! »
Cette phrase, politiciens, chroniqueurs et partisans la répètent tous les quatre ans aux États-Unis. Tout le monde s'emballe... même lorsque l'événement n'a rien de particulièrement exceptionnel.
Mais s'enthousiasmer pour l'élection présidentielle de 2020 n'a, cette fois, rien d'excessif. Ce scrutin sera aussi fondamental pour les Américains que pour le reste du monde.
Il faut souhaiter que le mandat de Donald Trump ne soit pas renouvelé. Espérer, par conséquent, qu'un démocrate compétent et talentueux se démarque et puisse vaincre le président républicain.
Un autre candidat républicain pourrait bien sûr tenter de défier le président, mais même si cela se produit, sauf erreur (à moins, par exemple, qu'un rapport incriminant du procureur indépendant Robert Mueller ne vienne brouiller les cartes), Donald Trump devrait pouvoir le vaincre aisément.
Ce qui signifie que la course à la direction du Parti démocrate est de la plus haute importance.
Il suffit d'observer ce qui se passe dans l'univers politique américain depuis le début de l'année pour s'en rendre compte. Les candidats démocrates sont comme des requins blancs qui ont senti l'odeur du sang. Ils se bousculent dans le but d'affronter le candidat républicain, visiblement affaibli.
Second constat au sujet de cette course à la direction : il n'y a pas vraiment de favori. Ce qui donne lieu à bon nombre d'analyses, de pronostics, de conseils et de recommandations.
Par exemple, les démocrates devraient-ils choisir un politicien d'expérience comme l'ancien vice-président Joe Biden (76 ans) ? Ou opter au contraire pour un nouveau venu comme Beto O'Rourke (46 ans), qui est venu bien près de s'emparer du siège du sénateur républicain du Texas, Ted Cruz, lors des élections de mi-mandat ?
Barack Obama lui-même a dit, en janvier, que le pays avait besoin de « sang neuf » en matière de « leadership » politique. Depuis, certains spéculent : était-ce un message destiné à son ami Joe Biden ?
Et si la question de l'expérience était secondaire ? Ne vaudrait-il pas mieux choisir une femme pour affronter Donald Trump ? « Voir le président perdre contre une femme contribuerait à soigner la blessure de son règne révoltant », a récemment écrit la chroniqueuse Michelle Goldberg dans le New York Times.
L'histoire est en train de s'écrire : on n'a jamais vu autant de femmes briguer la direction d'un des deux grands partis aux États-Unis. Il y en a déjà quatre chez les démocrates, dont les sénatrices Kamala Harris et Elizabeth Warren. L'une d'elles parviendra-t-elle à réussir ce que Hillary Clinton n'a pu accomplir en 2016 ?
D'autres diront que le choix entre un homme et une femme est secondaire, car les démocrates auraient surtout avantage, stratégiquement, à ne pas sélectionner un candidat blanc.
Le taux de participation des électeurs noirs à l'élection présidentielle est tombé en 2016 par rapport à 2012, quand Barack Obama était candidat. Hillary Clinton n'a pas réussi à les mobiliser avec autant d'efficacité. Les électeurs hispanophones ont aussi manifesté moins d'enthousiasme pour elle que pour Barack Obama quatre ans plus tôt.
Enfin, certains vont probablement soutenir que le secret du succès des démocrates en 2020 passe plutôt par la sélection d'un candidat originaire du Midwest. Les électeurs du Wisconsin, du Michigan et de la Pennsylvanie - trois États sans lesquels Donald Trump n'aurait pas triomphé en 2016 - ne seront-ils pas plus enclins à voter pour un politicien issu de cette région ?
Méchant casse-tête ? En effet.
Il faut espérer, au bout du compte, que les démocrates sauront choisir le candidat le plus apte à vaincre Donald Trump.
Celui qui aura le meilleur programme et le plus de talent pour le mettre en oeuvre. Celui qui aura non seulement un message d'espoir, mais aussi des solutions concrètes pour réduire les inégalités croissantes qui minent la société américaine. Celui aussi qui saura séduire les électeurs qui n'habitent pas dans les grandes villes et qui ont voté en masse pour Donald Trump. Ceux qui, trop nombreux, ne voient plus leur niveau de vie progresser et croient de moins en moins au rêve américain.
Méchant contrat ? En effet.
C'est la raison pour laquelle même si Donald Trump est affaibli, parier sur sa défaite serait pour l'instant terriblement prématuré.
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