Donald Trump Set To Declare Himself 2024 Presidential Candidate

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Donald Trump se déclarera candidat à la présidentielle de 2024 dimanche

À peine parti et déjà sur le chemin du retour. Dimanche prochain, Donald Trump doit annoncer sa candidature à la présidentielle de 2024, lors de sa première apparition publique depuis son départ de la Maison-Blanche.

Selon des sources proches du milliardaire américain, citées par le site Axios, l’ex-président se prépare à se présenter comme le « candidat désigné » du Parti républicain pour 2024, dans une nouvelle « démonstration de force » visant à rappeler à ses détracteurs, y compris au sein de sa formation politique, qu’il a toujours le contrôle du parti.

L’annonce, prévue lors d’une allocution à la Conservative Political Action Conference (CPAC) qui se tiendra à Orlando dimanche, arrive plus de deux semaines après l’acquittement de l’ex-président lors de son deuxième procès en destitution et à un moment où le parti reste profondément divisé sur son avenir, après l’échec électoral de novembre et l’insurrection du Capitole, par des fidèles de Donald Trump, le 6 janvier dernier.

Cette semaine, Donald Trump va rencontrer ses conseillers à Mar-a-Lago pour orchestrer ce premier discours, au cours duquel il se prépare à affirmer qu’il n’est peut-être « plus sur Twitter ni au Bureau ovale », mais « qu’il contrôle toujours pleinement la situation », selon un conseiller de longue date, cité par Axios.

« Trump, c’est le Parti républicain », a commenté Jason Miller, conseiller principal de Trump dans les pages de la publication en ligne. « Le seul clivage qui existe est entre l’establishment de Washington et les républicains de la base à travers le pays . » Or, « lorsque vous attaquez le président Trump, vous attaquez la base républicaine », a-t-il dit.

Tout comme il l’a fait en 2016, Donald Trump va chercher à se poser à nouveau dimanche en politicien non conventionnel repartant en guerre contre le pouvoir de Washington.

Hasard du calendrier, l’annonce de la candidature de Donald Trump doit être faite au terme de la semaine qui va marquer l’atteinte du demi-million de décès liés à la COVID-19 aux États-Unis. L’inertie du républicain, tout comme sa négation de la pandémie et des mesures pour s’en protéger, durant sa dernière année au pouvoir, explique en partie l’ampleur des dégâts.

Un parti divisé

Les divisions au sein du Parti républicain s’accentuent entre ceux qui rêvent de tourner la page sur les années Trump et ceux qui comptent toujours sur le milliardaire autoproclamé pour retrouver le pouvoir au Congrès en 2022 et à la Maison-Blanche en 2024. Les élus républicains qui ont osé défier le chef en votant pour ou en appelant à sa destitution sont, depuis plusieurs jours, blâmés par les instances régionales du parti.

Plusieurs dizaines de milliers de membres du parti ont par ailleurs décidé de le quitter dans la foulée de l’insurrection du Capitole, le 6 janvier. À l’appel du président, les partisans de Donald Trump s’étaient alors lancés contre le pouvoir exécutif pour faire dérailler la certification du vote confirmant l’élection de Joe Biden.

Mais l’ex-vedette de la téléréalité reste encore bien en selle à la tête du parti, avec 59 % des républicains qui affirment vouloir Donald Trump comme chef de leur parti en 2024, selon un sondage publié la semaine dernière. Dimanche, un coup de sonde mené par l’Université Suffolk et USA Today a établi que 46 % de ces mêmes républicains seraient prêts à le suivre s’il décidait de lancer un nouveau parti politique.

Par ailleurs, Donald Trump a promis de s’opposer aux élus républicains qui se sont publiquement prononcés contre lui dans les dernières semaines, en leur opposant des candidats de son choix lors des primaires à venir dans plusieurs États en vue des élections de mi-mandat de 2022.

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