Bank of America Results: The New Life of Brian

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Bank of America brille avec la réouverture de l’économie. Sans être la banque américaine la plus rentable, elle a tiré parti du dynamisme de ses clientèles, pas seulement dans les fusions-acquisitions.

« Nous nous battons avec la concurrence, et nous gagnons ». Le patron de Bank of America, Brian Moynihan, peut avoir le triomphe bien peu modeste à l’occasion de la salve des publications trimestrielles. Ses résultats meilleurs que prévus (+3,2 % pour l’action) ne s’expliquent pas seulement par les reprises de provisions pandémiques.

La vigueur de ses revenus nets d’intérêts (intérêts perçus moins intérêts versés) brille face aux rivaux, une croissance (+8 %) bien supérieure aux attentes (5 % de mieux), là où JP Morgan et Wells Fargo sont en ligne, et Citigroup un peu au-dessus.

La « banque de l’Amérique » a réussi à faire croître ses crédits à la faveur de la réouverture de l’économie, tout en prenant toute sa part du gâteau des commissions de fusions et acquisitions.

Ce dynamisme commercial constitue en soi un bon signal général pour Wall Street, mais aussi une raison particulière de gratifier son cours de la meilleure performance des quatre grands réseaux bancaires de l’Oncle Sam depuis la fin de 2019.

Chemin à parcourir

Le PDG de la banque de Charlotte a mis des années à cicatriser les plaies de la grande crise financière, compliquée par le rachat de Merrrill Lynch.

Mais il a encore du chemin à parcourir pour rivaliser avec la rentabilité des fonds propres du leader JP Morgan, qui vaut à son homologue Jamie Dimon une cote d’amour boursière bien supérieure (1,9 fois l’actif net contre 1,5 fois).

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