On Tuesday, March 1, the American president denounced Putin’s offensive against Ukraine in his annual State of the Union speech to Congress. Biden is also seeking a new boost on the domestic front, eight months from midterm elections that promise to be difficult.
A few minutes of national unity around a Ukraine martyred by Russia 5,000 miles from Washington. “In the battle between democracy and autocracy, democracies are rising to the moment, and the world is clearly choosing the side of peace and security,” Joe Biden underscored Tuesday evening, before a Congress gathered for the annual State of the Union address, “with an unwavering resolve that freedom will always triumph over tyranny.”
Some members of Congress were dressed in the colors of Ukraine — yellow and bright blue — and the elected representatives of both parties applauded the Ukrainian people, represented by Ukraine's ambassador to the United States, Oksana Markarova. “When the history of this era is written, [Vladimir] Putin’s war on Ukraine will have left Russia weaker and the rest of the world stronger,” Biden promised.
Not To Inflame
To denounce, to participate but not to inflame: Since the Russian troop offensive in Ukraine last week, Biden has taken care not to move to the forefront to announce sanctions. This is a way of not providing grounds for Russian accusations of retaliation masterminded by the United States.
“Putin's latest attack on Ukraine was premeditated and unprovoked. He rejected repeated, repeated, efforts at diplomacy. He thought the West and NATO wouldn't respond. He thought he could divide us at home, in this chamber and in this nation. Putin was wrong. We were ready,” Biden underscored, after having been the first to alert Europeans and their NATO allies about Russian intentions. He announced in passing the closing of American air space to Russian aircraft.
The White House also took care not to feed escalation, following Putin’s comments on placing his nuclear forces on alert: “Neither the United States nor NATO has any desire or intention for conflict with Russia. And we think provocative rhetoric like this regarding nuclear weapons is dangerous, adds to the risk of miscalculation, [and] should be avoided,” Jen Psaki, the White House press secretary, explained Monday.
State of Affairs of American Society
The bulk of Biden’s speech, nevertheless, was devoted to domestic policy, eight months from midterm elections that even now promise to be difficult. In an already divided political landscape, Biden sought points of consensus by taking on some strong stances on themes dear to Republicans. “Our kids need to be in school,” he said first, noting in passing a new stage of the pandemic. COVID-19 “need no longer control our lives,” Biden opined before a gathering for the first time without a mask, calling on Americans to return to downtowns and offices.
Faced with surging violence in the country, “the answer is not to defund the police,” he also said in reference to the progressive “Defund the Police” movement, a passage that received a standing ovation from Republicans. “The answer is to fund the police with the resources and training they need to protect our communities,” as Biden framed it. “If we are to advance liberty and justice, we need to secure our border and fix the immigration system,” he lastly argued, on an issue where he is accused of laxity by Republicans.
At bottom, Biden did not, however, abandon the program that he set himself at the beginning of his term, from lowering the cost of medications to improving child care, as well as increasing the minimum wage or the control of firearms, projects which have served to remind one that the Democratic majority is still too narrow and the political divisions too strong to hope for their adoption.
Boosting the Morale of Democrats
Without proposing a new approach, the objective was above all to speak directly to Americans and to boost the morale of Democratic troops depressed by poor polls (40% favorable, according to RealClear Politics). The list of Democratic projects, by contrast, has left Republicans unmoved; the latter have made galloping inflation (+7.5% year-over-year) their key argument in order to criticize Democratic action.
In order to reduce price increases unprecedented in 40 years, Biden said he has a “plan”: “Lower your costs, not your wages,” denouncing the concentration of stakeholders in several markets, notably maritime transport, whose profits have soared. This plan may also involve making “more cars and semiconductors in America,” the president said under the watchful eye of Intel CEO Pat Gelsinger, a rare guest to the event with the whistleblower Frances Haugen. It is, however, uncertain that such a policy will bring down prices.
Etats-Unis : Joe Biden rassemble autour de l'Ukraine
Le président américain a dénoncé l'offensive de Vladimir Poutine contre l'Ukraine, mardi lors de son discours annuel devant le Congrès sur l'état de l'Union. Joe Biden a aussi cherché un nouvel élan sur le front intérieur, à huit mois d'élections législatives qui s'annoncent difficiles.
Par Véronique Le Billon
Quelques minutes d'union nationale, autour d'une Ukraine martyrisée par la Russie à 8.000 kilomètres de Washington. « Dans la bataille entre la démocratie et l'autocratie, les démocraties se montrent à la hauteur, et le monde choisit clairement le camp de la paix et de la sécurité », a salué Joe Biden mardi soir, devant un Congrès réuni pour le discours annuel sur l'état de l'Union, « avec la détermination inébranlable que la liberté triomphera toujours sur la tyrannie ».
Quelques parlementaires étaient habillés aux couleurs de l'Ukraine - jaune et bleu vif - et les élus des deux partis ont fait une ovation debout au peuple ukrainien, représenté par l'ambassadrice aux Etats-Unis, Oksana Markarova. « Quand l'histoire de cette période sera écrite, la guerre de Poutine sur l'Ukraine aura laissé la Russie plus faible et le reste du monde plus fort », a promis Joe Biden.
Ne pas enflammer
Dénoncer, participer mais ne pas enflammer : depuis l'offensive des troupes russes en Ukraine la semaine dernière, Joe Biden a pris soin de ne pas toujours monter en première ligne pour annoncer les sanctions. Une manière de ne pas donner prise aux accusations russes d'une riposte télécommandée par les Etats-Unis.
« La guerre de Poutine était préméditée et totalement non provoquée. Il a rejeté les efforts de diplomatie. Il pensait que l'Occident et l'Otan ne répondraient pas. Et il pensait qu'il pouvait nous diviser, ici, chez nous. Poutine avait tort. Nous étions prêts », a seulement salué Joe Biden, après avoir été le premier à alerter les Européens et ses alliés de l'Otan sur les intentions russes. Il a au passage annoncé la fermeture de l'espace aérien américain aux avions russes.
La Maison-Blanche a aussi veillé à ne pas alimenter l'escalade, à la suite des propos de Vladimir Poutine sur la mise en alerte de ses forces nucléaires . « Ni les Etats-Unis ni l'Otan n'ont le désir ou l'intention d'entrer en conflit avec la Russie. Et nous pensons qu'une rhétorique provocatrice concernant les armes nucléaires est dangereuse, qu'elle ajoute au risque d'erreur et qu'elle doit être évitée », avait expliqué lundi la porte-parole de la Maison-Blanche, Jen Psaki.
Etat des lieux de la société américaine
L'essentiel du discours de Joe Biden a malgré tout été consacré à sa politique intérieure, à huit mois d'élections législatives déjà promises comme difficiles. Dans un paysage politique toujours clivé, Joe Biden a cherché des points de consensus en assumant quelques phrases fortes sur des thèmes chers aux républicains. « Nos enfants ont besoin d'être à l'école », a-t-il d'abord dit, actant au passage une nouvelle étape de la pandémie . Le Covid « ne doit plus contrôler nos vies », a ainsi jugé Joe Biden devant une assemblée pour la première fois sans masque, appelant les Américains à retourner dans les centres-villes et au bureau.
Face à la poussée de violence dans le pays, « la réponse n'est pas de définancer la police », a-t-il aussi lancé en référence au mouvement progressiste « Defund the police », un passage applaudi debout par les républicains. « La réponse est de financer la police, avec les ressources et l'entraînement dont ils ont besoin pour protéger nos communautés », a cadré Joe Biden. « Si nous voulons faire avancer la liberté et la justice, nous avons besoin de sécuriser la frontière [avec le Mexique, NDLR] et de réparer le système d'immigration », a-t-il enfin plaidé, alors qu'il est accusé de laxisme par les républicains.
Sur le fond, Joe Biden n'a toutefois pas renoncé au programme qu'il s'était fixé en début de mandat, de la baisse du prix des médicaments à l'amélioration de la garde d'enfant, en passant par la hausse du salaire minimum ou le contrôle des armes à feu . Des projets qui ont surtout rappelé que la majorité démocrate est toujours trop courte et les divisions politiques trop fortes pour espérer les faire adopter.
Regonfler le moral des démocrates
Sans proposer de nouvelle méthode, l'objectif était surtout de s'adresser directement aux Américains, et de regonfler le moral de troupes démocrates déprimées par des sondages au plancher (40 % d'opinions favorables, selon RealClear Politics). La liste des projets démocrates a en revanche laissé de marbre les républicains, qui ont fait de l'inflation galopante (+7,5 % sur un an) leur argument phare pour critiquer l'action démocrate.
Pour réduire un rythme de hausse des prix inédit depuis quarante ans, Joe Biden a assuré avoir un « plan » : « baisser les coûts, pas les salaires », dénonçant la concentration des acteurs sur plusieurs marchés, notamment le transport maritime dont les profits ont flambé. Un plan qui passe aussi par « fabriquer plus de voitures et de semi-conducteurs en Amérique », a lancé le président sous le regard de Pat Gelsinger, le patron d'Intel, rare invité de la soirée avec la lanceuse d'alerte Frances Haugen . Il n'est toutefois pas certain qu'une telle politique réduise les prix.
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