It's painful to watch the behavior of elected Republicans in Washington, but that won't stop the party from coming back strong in November.
Donald Trump is no longer in office, but his toxic style, his disregard for democratic norms and his rejection of some of the fundamental principles of American politics are still popular with his party.
To the casual observer, this may seem like a temporary aberration, but for many Republicans it is a winning formula that is here to stay.
Some Recent Trends
In the last few weeks, the hearings on the nomination of Justice Ketanji Brown Jackson to the Supreme Court were nauseating, as the questioning of some Republican senators seemed to come straight out of the gutter.
Republicans were perversely insistent that the judge was accommodating to pedophiles, which is not true, while implying that she also sympathizes with them, which is tendentious.
For days, we’ve been seeing the deplorable spectacle which is the first Black woman nominated to the Supreme Court — a high-caliber jurist with an impeccable reputation — being dragged through the mud in an effort to score points with the extreme fringe of the party, including the QAnon crackpot conspiracy theorists, who are obsessed with entirely fictitious allegations of pedophilia among Democrats.
Not a word, however, about the serious accusations of sexual abuse of girls against Rep. Matt Gaetz.
Not to mention the bizarre or downright insane statements by Republican stars such as Marjorie Taylor Greene or Lauren Boebert, who don't hesitate to rub elbows with white supremacists, notorious fascists or Vladimir Putin apologists, with the blessing of the Republican leadership.
Speaking of Putin, Trump's admiration for the Russian dictator continues to be a problem, as does his opposition to America's strong commitment to its allies, which rubs off on his party. For example, a third of Republican representatives recently opposed a symbolic resolution in support of NATO at a crucial time for the alliance.
A Winning Formula?
In the Republican Party, principled conservatism and respect for democratic norms has given way to ideological nihilism and partisan tribalism. Meanwhile, the mainstream media's sacrosanct standard of balance has made this wacky party seem like a reasonable alternative to the Democratic Party.
In the prevailing cynicism about politics, all compromises of democratic principles and violations of political norms by Republicans are trivialized.
This same cynicism leads the electorate to shrug off the increasingly damning revelations about the events of Jan. 6, 2021. Even criminal charges against Trump, if they eventually come, are unlikely to have much effect on voting intentions.
What will matter most to the electorate this November will be inflation, which makes everything look bad while the U.S. economy and employment are on the upswing.
The current state of the Republican Party in opposition is distressing. However, it is nothing compared to what awaits us when they have a majority in Congress next year and possibly win back the presidency in 2024.
Il est pénible d’observer le comportement des élus républicains à Washington, mais ça n’empêchera pas le parti de revenir en force en novembre.
Donald Trump n’est plus en poste, mais son style toxique, son mépris pour les normes démocratiques et son rejet de certains principes fondamentaux de la politique américaine ont encore la cote dans son parti.
L’observateur peu averti pourrait croire qu’il s’agit d’une aberration temporaire, mais, pour un grand nombre de républicains, c’est une formule gagnante qui est là pour rester.
Quelques dérives récentes
Ces dernières semaines, les audiences sur la nomination de la juge Ketanji Brown Jackson à la Cour suprême avaient de quoi provoquer des nausées, tant l’interrogatoire de certains sénateurs républicains semblait sorti tout droit des égouts.
Les républicains ont reproché avec une insistance perverse à cette juge d’être accommodante à l’endroit des pédophiles, ce qui est faux, tout en sous-entendant qu’elle leur est sympathique, ce qui est tendancieux.
Pendant des jours, on a assisté au spectacle déplorable de la première femme noire nommée à la Cour suprême – une juriste de haut calibre à la réputation impeccable – traînée dans la boue dans le but de marquer des points dans la frange extrême du parti, y compris les complotistes fêlés de QAnon, obsédés par des allégations entièrement fictives de pédophilie chez les démocrates.
Pas un mot cependant sur les accusations sérieuses d’abus sexuels sur des mineures contre le représentant Matt Gaetz.
Sans parler des déclarations bizarres ou franchement insensées de vedettes républicaines comme Marjorie Taylor Greene ou Lauren Boebert, qui n’hésitent pas à côtoyer des suprémacistes blancs, des fascistes notoires ou des apologistes de Poutine, avec la bénédiction du leadership républicain.
Parlant de Poutine, l’admiration de Donald Trump pour le dictateur russe continue de poser problème, comme son opposition à l’engagement ferme des États-Unis envers leurs alliés, qui déteint sur son parti. Ainsi, un tiers des représentants républicains se sont récemment opposés à une résolution symbolique en appui à l’OTAN, à un moment crucial pour l’alliance.
Une formule gagnante ?
Au Parti républicain, le conservatisme de principe et le respect des normes démocratiques ont fait place au nihilisme idéologique et au tribalisme partisan. Pendant ce temps, la sacro-sainte norme d’équilibre des médias traditionnels a fait en sorte que ce parti déjanté est perçu comme une alternative raisonnable au Parti démocrate.
Dans le cynisme ambiant envers la politique, toutes les compromissions des principes démocratiques et les violations des normes politiques par les républicains sont banalisées.
Ce même cynisme mène l’électorat à accueillir les révélations de plus en plus accablantes sur les événements du 6 janvier 2021 avec un haussement d’épaules. Même des accusations criminelles contre Trump, si elles finissent par arriver, n’auraient vraisemblablement pas de grands effets sur les intentions de vote.
Ce qui comptera avant tout pour l’électorat en novembre prochain sera l’inflation, qui donne l’impression que tout va mal alors que l’économie américaine et l’emploi sont en très nette progression.
Le spectacle qu’offre actuellement le Parti républicain dans l’opposition est désolant. Ce n’est toutefois rien comparé à ce qui nous attend quand il aura la majorité au Congrès l’an prochain et possiblement regagné la présidence en 2025.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
These costly U.S. attacks failed to achieve their goals, but were conducted in order to inflict a blow against Yemen, for daring to challenge the Israelis.