The Democrats Do Well in the End

Published in La Presse
(Canada) on 9 December 2022
by John Parisella (link to originallink to original)
Translated from by Reg Moss. Edited by Lisa Attanasio.
The resounding victory of Democratic Sen. Raphael Warnock in Georgia against Republican candidate Herschel Walker, a protégé of Donald Trump, brings the midterm elections in the United States to a close.

The result gives Democrats a clear 51-49 majority in the Senate.* It also gives them and their majority leader Sen. Chuck Schumer greater flexibility with judicial and diplomatic nominations, the power to call witnesses during investigations, and the formation of Senate committees.

Dissension in the Republican Party

Despite the fact that Republicans gained control of the House of Representatives, their slim 222-213 victory is being felt in the selection of the next House speaker. House Republican Leader Kevin McCarthy is the presumptive choice, but he does not yet have the required 218 votes. One can assume that McCarthy will eventually be elected, but at what price? The pro-Donald Trump MAGA faction of the Republican Party will inevitably push for him.

Since announcing his candidacy for the 2024 presidential election, former President Trump is facing an increasing numbe3r of obstacles. Some are his own fault.

The dinner with Ye West, an avowed antisemite, and his association with Nick Fuentes, a white supremacist, are a headache for the Republican Party and the target for considerable criticism from certain Republican leaders.

Moreover, Trump’s tweet calling for the suspension of the Constitution to overturn the result of the 2020 election galvinized the discomfort among those close to Trump. This is notably the case for former Vice President Mike Pence and Senate Republican Leader Mitch McConnell.

The verdict in New York this week finding one of Trump's companies guilty of tax fraud did nothing to help. In addition, there is the potential of criminal prosecution in response to the House Select Committee investigation of the events of Jan. 6, 2021. Will Trump be charged with inciting an insurrection?

There is great speculation that newly reelected Florida Gov. Ron DeSantis will run for the 2024 Republican presidential nomination, and it is starting to show in the polls. Once again, this will do nothing for Trump’s candidacy.

In short, the Republicans who were expecting a “red wave” were disappointed by the results of the midterms and seem to be prisoners of Trump’s next untimely tweet or sweeping declaration.

The Democrats Take Action

Of course, Warnock’s victory in Georgia and the additional seat in the Senate it represents offer Vice President Kamala Harris more leeway outside of her role as president of the Senate. Ahead of the 2024 election, one can expect the teamwork between President Biden and Vice President Harris to be much more evident than it has been in the past two years. This could raise Harris’ profile should Biden decide not to run.

Moreover, Democrats have changed leadership in the House of Representatives Nancy Pelosi's decision to step down from her leadership post. Her replacement, Rep. Hakeem Jeffries of New York, represents a generational change and he received the unanimous support of his party.

Despite the imminent changes in the legislature, work in Congress has resumed in earnest since the Nov. 8 midterms. With only a few weeks left, President Biden and his party are taking action.

Legislative efforts to protect same-sex and interracial marriage in the event of a Supreme Court setback, as well as a law to prevent a rail strike that would have led to serious consequences for the American economy on the eve of the holidays, won bipartisan support. In short, Biden and his party were able to make the necessary compromises with the Republicans to score major wins.

In all, the midterm elections brought gains for both parties. The party that occupies the White House, however, has gained in the Senate, in governors' races and in state legislatures.

Those within the Republican Party who continued to cast doubt on the 2020 election results suffered a particularly noticeable defeat.

Despite the current divide between the two parties, the American government is not paralyzed. It remains to be seen if this will continue when the work of the new Congress begins on Jan. 3, 2023.



Les démocrates s’en sortent finalement bien

La victoire éclatante du sénateur démocrate Rafael Warnock en Géorgie contre un protégé de Donald Trump, le républicain Herschel Walker, vient clore le déroulement des élections de mi-mandat aux États-Unis.

Ce résultat donne une majorité claire de 51 contre 49 en faveur des démocrates au Sénat. Cette majorité donne à ces derniers, et à leur leader, le sénateur Charles (Chuck) Schumer, davantage de marge de manœuvre pour gérer les travaux de cette enceinte relativement aux nominations de juges et de diplomates, au pouvoir de convoquer des témoins dans le cadre d’enquêtes et à celui de former des comités sénatoriaux.

Dissensions au Parti républicain

Malgré la prise de contrôle de la Chambre des représentants par les républicains, la victoire est mince (222 contre 213) et cela se fait sentir autour du choix du prochain président de la Chambre. Présentement, le leader des républicains en Chambre, Kevin McCarthy, est le choix présumé, mais il n’a pas les 218 votes requis à ce jour. On peut ainsi supposer que McCarthy sera éventuellement sélectionné, mais à quel prix ? La faction MAGA (pro-Trump) du Parti républicain sera inévitablement exigeante à son égard.

Depuis l’annonce de sa candidature pour l’élection présidentielle de 2024, l’ancien président Donald Trump rencontre de plus en plus d’obstacles. Certains sont de son ressort.

Le souper avec Kanye West, un antisémite déclaré, et sa fréquentation de Nick Fuentes, un suprémaciste blanc, ont créé beaucoup d’ennuis au Parti républicain et ont été l’objet de critiques importantes de certains leaders.

Plus encore, le tweet de Trump exigeant la suspension de la Constitution américaine pour renverser le résultat de l’élection de 2020 en faveur de Joe Biden a consolidé le malaise que certains Américains proches de Trump ressentent. C’est notamment le cas de son ancien vice-président, Mike Pence, et du leader républicain au Sénat, Mitch McConnell.

Le jugement d’une cour de New York cette semaine concernant les accusations de fraude fiscale contre une entreprise de Donald Trump ne l’aide pas. Aussi, on s’attend à de possibles poursuites au criminel relevant de l’enquête du comité spécial du Congrès impliquant les évènements du 6 janvier 2021. Fera-t-il l’objet d’accusations pour avoir incité une insurrection ?

La rumeur voulant que le gouverneur fraîchement réélu de la Floride, Ron DeSantis, se présente à l’investiture républicaine pour la présidentielle de 2024 fait l’objet de beaucoup de spéculations et cela commence à se refléter dans les sondages. Encore une fois, cela n’aidera en rien la candidature de Donald Trump.

Bref, les républicains qui s’attendaient à une « vague rouge » sont déçus du résultat des élections de mi-mandat et ils semblent prisonniers du prochain gazouillis intempestif ou de la prochaine déclaration à l’emporte-pièce de Donald Trump !

Les démocrates passent à l’action

Certes, la victoire de Rafael Warnock en Géorgie et le vote additionnel au Sénat que cela représente offrent à la vice-présidente Kamala Harris plus de marge de manœuvre en dehors de son rôle de présidente du Sénat. En prévision de l’élection de 2024, on peut alors prévoir un travail d’équipe entre le président Biden et Mme Harris beaucoup plus perceptible sur la place publique que lors des deux dernières années. Cela pourrait hausser le profil de Kamala Harris dans l’optique où Joe Biden décidait de ne pas se représenter.

De plus, les démocrates ont renouvelé leur leadership à la Chambre des représentants avec l’annonce à la retraite de Nancy Pelosi comme leader du parti en Chambre. Le remplaçant de Pelosi, le représentant démocrate de New York Hakeem Jeffries, représente un changement de génération. Jeffries a reçu l’appui unanime de son parti.

Malgré le changement imminent de législature, les travaux du Congrès ont repris de plus belle depuis les élections du 8 novembre. Il ne reste que quelques semaines et déjà le président Biden et son parti ont agi.

Des actions législatives pour la protection du mariage de même sexe et interracial advenant un éventuel revers à la Cour suprême, et une loi qui empêcherait une grève ferroviaire qui aurait entraîné des conséquences importantes pour l’économie américaine à la veille des Fêtes, viennent de faire l’objet de votes bipartisans. Bref, Biden et son parti ont su faire les compromis nécessaires avec les républicains afin de faire des gains importants.

Dans leur ensemble, les élections mi-mandat ont procuré des gains pour les deux partis. Pour le parti qui occupe la Maison-Blanche, on constate toutefois que les démocrates s’en sortent assez bien avec des gains au Sénat, des postes de gouverneur, et des législatures d’État.

Ceux parmi les républicains qui remettaient en doute les résultats de 2020 ont subi la défaite de façon assez marquée.

Nonobstant le clivage existant entre les deux partis au Congrès, le gouvernement américain n’est pas paralysé. Reste à voir si cela se poursuivra dans les travaux de la nouvelle législature du Congrès qui débutera le 3 janvier 2023.


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