For the past few weeks, national polls have confirmed Sen. Bernie Sanders' ascent in the Democratic Party’s nomination contest to face Donald Trump on Nov. 3. Sanders' performance in the Iowa caucuses and the New Hampshire primary in early February demonstrated his ability to transform poll predictions into concrete results. His most recent victory in the Nevada caucus now makes him an indispensable choice among the Democrats for the presidency.
The very determined Sanders, who describes himself as a democratic socialist, seems to have learned from his defeat by Hillary Clinton in 2016. His organization on the ground, his grassroots funding, the consistency and clarity of his political message have attracted some of the most enthusiastic supporters … by far!
The upcoming South Carolina primary and “Super Tuesday” on Mar. 3 could be crucial for three of his opponents: former Vice President Joe Biden and Sens. Elizabeth Warren and Amy Klobuchar.
In short, no one doubts the power and durability of Sanders’ campaign anymore.
Since the Iowa caucus, there has been an even more obvious division between the moderates (the biggest and most representative group of the Democratic Party as a whole) and the progressives (largely concentrated in Sanders’ and Warren’s camps). The debate in Las Vegas on Feb. 19 clearly demonstrated this.
The first target of the progressives was Michael Bloomberg, who was participating in his very first debate in this race. The former mayor of New York is considered a moderate who has the financial means to stay in this race until the end.
All observers seem to agree that Bloomberg's poor performance in this debate resulted in a gain for the progressives, and more specifically for Sanders. Since then, he has been deemed the front-runner.
The other so-called moderate candidates such as Biden, Klobuchar and even Mayor Buttigieg made little impact during the debate. If Biden disappoints in South Carolina (a state where he seems to have an advantage thanks to his popularity amongst African-Americans)* and underperforms on Super Tuesday, Bloomberg will be seen as the moderates’ only hope for blocking Sanders in his quest for the Democratic nomination, and possibly beating Trump at the presidential election. It should be noted that Bloomberg’s poor performance in the debate, however, has made him less appealing to the Democratic base.
Trump's Choice?
Judging by his numerous tweets over the past few weeks, President Trump is more concerned about a candidacy from the moderate wing − particularly Biden and Bloomberg. The two nicknames he gave Sanders, "Crazy Bernie" and "socialist-in-chief"* (potentially damaging to a candidate in the United States), led some observers to conclude that the capitalist Trump hopes for the socialist Sanders’ victory.
Given the solid economic performance of the United States and the American people’s satisfaction with their president on this matter (54%, according to the most recent Gallup poll), we can conclude that, at first glance, Trump would be the preferred candidate in a race against Sanders.
That being said, Sanders' candidacy has several similarities to that of Trump. Both offer populist messages, and each has a highly enthusiastic and committed political base—not to mention that both are seen as anti-establishment candidates.
It is worth noting, however, that a victory by Sanders risks polarizing the Democratic Party, which could benefit Trump in the fall. Presumably, that is what the president is betting on now.
Beyond the Presidency
A concern among moderates and the Democratic establishment over Sanders’ rise revolves around the struggle in Congress − the House of Representatives with its 435 elected officials and the Senate. Will there be a ripple effect on these races that will benefit them?
Republicans under Trump lost control of the House of Representatives in 2018. Most recently, the Democratic majority voted to impeach the president. Some Democrats may not be reelected.
Twenty-three Republican Senate seats are at stake in the 33 elections to be held this fall. If the Democrats win four seats in the Senate, they will gain control of the upper house.
In Short, the Democrats Must Aim Beyond the Presidency
A defeat for the Democrats in the presidential election would certainly be disappointing, but their takeover of the two houses in Congress would represent a huge thorn in the side for Trump's second presidential term.
Is Sanders the best candidate for the Democrats’ success this fall? It’s still too early to say; but the mere act of asking that question clearly demonstrates how indispensable the very determined Sanders has become.
*Editor’s note: Biden won the South Carolina primary, receiving 48.4% of the vote. Sanders was second, with 19.9%.
**Editor’s note: This quotation, accurately translated, could not be verified.
L’incontournable Bernie Sanders
Depuis quelques semaines, les sondages nationaux confirment la montée du sénateur Bernie Sanders dans la course à l’investiture du Parti démocrate en vue d’affronter Donald Trump le 3 novembre prochain. La performance de Sanders aux caucus de l’Iowa et à la primaire du New Hampshire, début février, a démontré sa capacité à transformer les prévisions des sondages en résultats concrets. Sa plus récente victoire au caucus du Nevada en fait maintenant un incontournable pour le choix des démocrates à la présidence.
Le très déterminé Sanders, qui se définit lui-même comme un socialiste démocrate, semble avoir appris de sa défaite aux mains d’Hillary Clinton en 2016. Son organisation sur le terrain, son financement populaire, la constance et la clarté de son message politique en font celui qui attire la base de partisans les plus enthousiastes… et de loin !
Les prochains rendez-vous des primaires en Caroline du Sud et du « super mardi » du 3 mars pourraient être cruciaux pour trois de ses adversaires : l’ancien vice-président Joe Biden et les sénatrices Elizabeth Warren et Amy Klobuchar.
Bref, plus personne ne doute aujourd’hui de la puissance et de la durabilité de la campagne de Bernie Sanders.
Depuis le rendez-vous de l’Iowa, il se dessine une division encore plus évidente entre le camp des modérés (la majeure partie et la plus représentative de la base du Parti démocrate dans son ensemble) et les progressistes (largement concentrés dans les camps de Sanders et de Warren). Le débat qui s’est tenu à Las Vegas le 19 février dernier l’a clairement démontré.
La première cible des progressistes fut Michael Bloomberg, qui en était à son tout premier débat dans cette course. L’ancien maire de New York est considéré comme un modéré qui dispose des moyens financiers pour rester dans la course jusqu’à la fin.
Tous les observateurs semblent d’avis que la contre-performance de Bloomberg à ce débat s’est soldée par un gain pour les progressistes, et plus particulièrement pour Bernie Sanders. Depuis, le qualificatif de front runner lui est attribué.
Les autres candidats dits modérés, tels Biden, Klobuchar et même le maire Buttigieg, ont créé peu d’impact pendant la soirée. Si Biden déçoit en Caroline du Sud (un État où il semble avoir l’avantage grâce à sa popularité auprès des Afro-Américains) et contre-performe au super mardi suivant, Bloomberg sera vu comme l’espoir des modérés pour bloquer Sanders dans sa quête vers la nomination démocrate, et pour éventuellement battre Trump à la présidence. Force est de reconnaître que sa contre-performance au débat l’a cependant rendu moins attrayant auprès de la base démocrate.
Le choix de Trump ?
Si on se fie à ses nombreux tweets des dernières semaines, le président Trump ressent une plus grande inquiétude face à une candidature qui émane de l’aile modérée — en particulier Joe Biden et Michael Bloomberg. Les deux surnoms qu’il a accolés à Sanders, « Crazy Bernie » et le « socialiste en chef » (potentiellement dommageable pour un candidat aux États-Unis), ont fait conclure à certains observateurs que le capitaliste Trump souhaite la victoire du socialiste Sanders.
Compte tenu de la bonne performance économique des États-Unis et de la satisfaction des Américains envers leur président à cet égard (54 %, selon le plus récent Gallup), on peut en conclure que Trump serait favorisé à première vue dans une course contre Sanders.
Cela dit, la candidature de Sanders présente plusieurs similarités avec celle de Trump. Les deux véhiculent des messages populistes et bénéficient chacun d’une base politique hautement enthousiaste et engagée. Sans mentionner qu’ils sont tous les deux vus comme des candidats anti-establishment.
Il faut noter toutefois que le choix de Sanders risque de polariser son parti et cela pourrait favoriser Trump à l’automne. On peut penser que c’est le pari que fait actuellement le président.
Au-delà de la présidence
Une préoccupation chez les modérés et l’establishment démocrate face à la montée de Sanders tourne autour de la lutte au Congrès — la Chambre des représentants avec ses 435 élus et le Sénat. Va-t-il y avoir un effet d’entraînement sur ces courses qui leur sera favorable ?
Les républicains sous Trump ont perdu le contrôle de la Chambre des représentants en 2018. Tout récemment, la majorité démocrate a voté pour la destitution du président. Certains démocrates pourraient être en danger quant à leur réélection.
Vingt-trois sièges républicains au Sénat sont en jeu sur les 33 élections à venir cet automne. Si les démocrates font un gain de quatre sièges au Sénat, ils prendront le contrôle de la Chambre haute.
Bref, les démocrates doivent avoir des visées au-delà de la présidence.
Une défaite des démocrates à la présidence serait certainement décevante, mais leur prise de contrôle des deux chambres au Congrès représenterait une épine au pied énorme au deuxième mandat présidentiel de Donald Trump.
Est-ce que Bernie Sanders représente la meilleure candidature pour un succès des démocrates cet automne ? Il est encore trop tôt pour y répondre… mais le simple fait de poser la question démontre bien combien le très déterminé Sanders est incontournable.
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It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.