Barack Obama is on the defensive as Republican candidate John McCain catches up with him in the polls. Obama has announced that his running mate will be Joseph Biden, a politician with international experience. The Democratic Convention in Denver will anoint Obama with maximum publicity.
Now the cast has been assembled. The Democratic Convention gets underway in Denver on Monday, and Joseph Biden, with his graying hair and amiable appearance, will be sharing the limelight with Obama.
This gigantic media-saturated ritual ought to go without a hitch. Never before has there been so much national and international attention. None of the Democrats delegates or sympathizers would want to miss this historic moment when, for the first time ever, a black candidate will be handed responsibility by his party for taking the White House.
And yet its not all cause for celebration. While the overwhelming majority of Americans regard the current administrations track record as a disaster, Obama, for all his promises of change, seems unable to take advantage of the situation. Worse still, with each passing month the Republican John McCain has been slowly but surely eroding Obamas lead in the opinion polls. The polls today give Obama a majority so tiny that it falls within the statistical margin of error.
Of course, Obama still possesses some undeniable advantages. He will give his acceptance speech on Thursday in a football stadium in front of over 70,000 people, as if to remind everyone that no building, no matter how vast, can contain his immense charisma. His campaign coffers are always full, and he can afford to respond at lightning speed to the slightest attack from his opponent.
But, for the Democrats, theres the rub. Rather than setting the campaign agenda, Obama and his team today find themselves on the defensive. McCain is leading the attack, and Obama is forced to defend himself again and again- over his personal characteristics, his credentials as a real American, and the charge that he is all image and no substance, a creature of the media.
How Many Houses?
Obama will just have to keep on defending himself. Hillary Clinton will be a substantial presence in Denver, where her name even appears on the nomination lists. She claims that she is only motivated by a desire for catharsis, although no-one believes a word of it.
But, for the first few days everyone will have to play it by the rules. And later, when the Democrats have finished licking their wounds, it will be time for more bloodshed. The partys strategists say that the Democratic Convention must tear McCain to shreds before the Republicans start their own proceedings in Minnesota next week. The Republican candidate recently admitted that he was not sure how many houses he and his wife owned (they have eight). Its a good starting point to launch a devastating attack.
La convention démocrate débute à Denver
LUIS LEMA
lundi 25 août 2008, 00:39
BARACK OBAMA est sur la défensive et il est rattrapé dans les sondages par le candidat républicain John McCain. Il a annoncé le nom de son colistier : Joseph Biden, un homme politique expérimenté sur le plan international. Ce lundi, les démocrates organisent à Denver une convention ultramédiatisée pour adouber Obama.
La convention démocrate débute à Denver
AFP
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AP
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NEW YORK
De notre envoyé permanent
Les acteurs sont en place : désormais, aux côtés de Barack Obama, cest un Joseph Biden aux cheveux grisonnants et à lallure sympathique qui captera en partie la lumière des projecteurs braqués sur la convention démocrate de Denver, débutant ce lundi.
Tout devrait aller pour le mieux dans cette gigantesque grand-messe médiatique. Lattention nationale et internationale na jamais été aussi grande. Parmi les délégués et les sympathisants démocrates, personne ne voudrait manquer ce moment historique : pour la première fois, un candidat noir va être chargé par son parti de ravir la présidence.
Pourtant, la fête nest pas complète. Alors que le bilan de ladministration actuelle est considéré comme désastreux par une écrasante majorité des Américains, le candidat du renouveau ne semble pas réussir à tirer profit de la situation. Pire : au fil des mois, les sondages nont cessé de voir le rival républicain, John McCain, grignoter son retard sur Obama. Ces sondages, aujourdhui, donnent une avance infime au démocrate, contenue dans la marge derreur des consultations.
Certes, Barack Obama dispose encore dindéniables avantages. Son discours dacceptation, il doit le tenir jeudi dans un stade de football, devant plus de 70.000 personnes, comme pour bien rappeler que son immense aura ne peut être contenue dans un bâtiment, aussi vaste soit-il. Ses caisses de campagne sont toujours pleines et lui permettent de répliquer du tac au tac à la moindre attaque de son adversaire.
Mais le hic est là, aux yeux des démocrates. Loin de tenir « lagenda » de la campagne, Obama et son équipe se voient placés aujourdhui sur la défensive. McCain mène lattaque. Et le démocrate en est réduit à se justifier encore et encore sur ses caractéristiques personnelles, sur le fait quil est un « vrai Américain » ou quil nest pas une simple bulle médiatique
Combien de maisons ?
Barack Obama aura encore à se justifier. Hillary Clinton occupera beaucoup de place à Denver, où son nom figurera même sur les listes de la nomination.
Clinton nest mue que par une volonté de « catharsis », explique-t-elle, sans que personne nen croie un mot.
Mais, les premiers jours, il ny a dautre choix que de jouer le jeu.
Ensuite, une fois pansées les plaies démocrates, il faudra que ça saigne, disent en substance les stratèges du parti : McCain doit sortir en lambeaux de la convention démocrate, avant que les républicains commencent à leur tour leur cérémonie, la semaine suivante dans le Minnesota.
Le républicain vient davouer quil nétait pas très au clair sur le nombre de maisons que sa femme et lui possèdent (ils en auraient huit). Cest un bon point de départ pour lancer une attaque ravageuse.
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In accepting the 'big lie' theory, the Republicans risk losing their political soul by becoming nothing more than representatives of the biased totalitarian ideology of Trumpism.