Who said that capitalism’s reform isn’t moving forward? Whether it is the subject of executive pay, of the supervision of artificial financial products or the fight against tax havens, the pressure from investors, government action, as well as some initiatives stemming from businesses themselves, are shaking things up.
All the better. But without a doubt it is necessary to go further. The SEC, the authority of American guardianship, has just made a proposal to strengthen the stockholders’ power and their representation in the businesses’ board of directors. This initiative, in the shape of a return to the fundamentals of capitalism, is welcome. The recorded excess of these last few years would not have reached such proportions if the “shareholder democracy” had functioned properly. Yet that’s far from the case. The SEC wonders, in a document published Wednesday, if the board of directors duly exercised its power over the executives and especially if they duly defended the interests of the stockholders. One can imagine that the response is rather negative and the new rules are necessary.
This isn’t the only area where one says to Washington that what was lacking during the recent period were the rules allowing capitalism to function more effectively. The Obama administration has broken with the extreme ideology of its predecessor where, in theory, fewer regulations always reinforce the effectiveness of the system in the long term. This theory no longer works. The recent initiatives from the White House on speculative funds or credit cards demonstrate that.
Alas, step by step, the United States moves to repair a system that it knows is fixable…just seeming to be ahead of Europe, who would like to think of itself as a leader. For example, that’s why it’s concerned with derivative products, considered to be the vector of the crisis. While Brussels prepares a report on the subject, Washington is already moving on its proposals to supervise this gigantic market of close to 700 billion dollars.
Rather than asking never ending questions on capitalism’s future, the Americans by their strength, are moving forward with pragmatism in the sense of reform. They are in the middle of putting new financial regulations in place that they well know will eventually be converted into world standards. There exists an “American way” in the reform of capitalism. The European way is somewhat more circuitous.
Qui a dit que la réforme du capitalisme n'avançait pas ? Que ce soit en matière de rémunération des dirigeants, d'encadrement des produits financiers sophistiqués ou de lutte contre les paradis fiscaux, la pression des investisseurs, l'action des gouvernements ainsi que des initiatives provenant des entreprises elles-mêmes font « bouger les lignes ».
Tant mieux. Mais sans doute est-il nécessaire d'aller plus loin. La SEC, l'autorité de tutelle américaine, vient de le faire en proposant de renforcer le pouvoir des actionnaires et leur représentation dans les conseils d'administration des entreprises. Cette initiative en forme de retour aux fondamentaux du capitalisme est bienvenue. Les excès constatés ces dernières années n'auraient peut-être pas atteint de telles proportions si la « démocratie actionnariale » avait fonctionné correctement. Or c'est loin d'être le cas. La SEC elle-même le constate en se demandant, dans un document publié mercredi, si les conseils d'administration exercent bien leur contrôle sur les dirigeants et surtout s'ils défendent bien les intérêts des actionnaires. On devine que sa réponse est plutôt négative et que de nouvelles règles sont nécessaires.
Ce n'est pas le seul domaine où l'on se dit, à Washington, que ce qui a fait défaut au cours de la période récente, ce sont les règles permettant au capitalisme de fonctionner plus efficacement. L'administration Obama a rompu avec l'idéologie extrême de la précédente selon laquelle moins de réglementation renforce toujours, par hypothèse, l'efficacité à long terme du système. Cette thèse n'a plus court. Les dernières initiatives de la Maison-Blanche sur les fonds spéculatifs ou les cartes de crédit le montrent.
Ainsi, pas à pas, les Etats-Unis s'emploient à réparer un système qu'ils savent réparable... au point d'apparaître en avance sur une Europe qui se voudrait leader. C'est le cas, par exemple, en ce qui concerne les produits dérivés, considérés comme les vecteurs de la crise. Alors que Bruxelles prépare un rapport sur le sujet, Washington avance déjà ses propositions pour encadrer ce marché gigantesque de près de 700.000 milliards de dollars.
Plutôt que de se poser des questions à n'en plus finir sur l'avenir du capitalisme, les Américains, c'est leur force, avancent avec pragmatisme dans le sens de la réforme. Ils sont en train de mettre en place de nouvelles règles financières qu'ils sauront ensuite fort bien convertir en normes mondiales. Il existe une « american way » dans la réforme du capitalisme. La voie européenne est parfois plus tortueuse.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.
the american way
the industrial military complex still controls american politics
period
corp fascism is alive and well in america
quite believing everything you read in the papers
come see for yourself