If the bill passed this week by the House of Representatives is adopted by the Senate, between now and 2020 the United States would reduce its CO2 emissions to 17 percent below 2005 levels. This is less ambitious than many wanted, especially in Europe. But for Barack Obama, it would be a start.
Actually this vote, which was extracted only at the cost of strong involvement by the president, bodes ill for the rest of the legislative fight. 219 representatives voted for the bill, while 212 declared themselves against it. Thus, 44 Democrats refused to follow their president, who had called them personally to convince them otherwise.
In the Senate, where the Democratic majority is narrower, and where the members are more independent, the bill promises to be even less ambitious.
The fact that President Obama wasn’t able to secure a more comfortable margin is bad news for those who dreamed of seeing the United States play a leading role in the global process of reducing greenhouse gas emissions.
Even more worrying: the less-than-ambitious bill, which provides aid to big CO2 emitters like coal-fired power generators, only passed thanks to the late-night incorporation of a protectionist amendment. It gives the president the right to impose customs duties on products from countries that don’t do enough to reduce their emissions. Barack Obama has since rejected that amendment, recognizing himself that it’s probably against the rules of the WTO.
This case illustrates an important fact that still escapes many Europeans: Barack Obama is a president like any other. His real popularity gives him a good chance to deliver on his promises, but it doesn’t give him the ability to get everything he wants from even a Democratic Congress.
We’re going to see the same phenomenon with his plan for financial regulation. It’s relatively unambitious; it’s even less than what George W. Bush would have wanted to do. And yet many Democrats are against certain aspects of the reform. In particular, those which give the Fed additional powers to monitor systemic risks to banking.
44 démocrates ont lâché Obama
Par Pierre-Yves Dugua le 29 juin 2009 14h51 | Lien permanent | Commentaires (14) | Trackbacks (0)
Si le texte voté par la Chambre des Représentants cette semaine était adopté par le Sénat, les Etats-Unis réduiraient d'ici 2020 leurs émissions de CO2 à 17% en dessous de leur niveau de 2005. C'est moins ambitieux que beaucoup le voudraient. Notamment en Europe. Mais pour Barack Obama, ce serait un début.
En fait ce vote arraché au prix d'une forte implication du Président, augure mal du reste du combat législatif. 219 députés ont voté pour le texte, alors que 212 se sont prononcés contre. 44 démocrates ont ainsi refusé de suivre leur Président qui leur a personnellement téléphoné pour les convaincre.
Au Sénat où la majorité démocrate est plus étroite, et où les élus sont bien plus indépendants encore, le projet de loi s'annonce encore moins ambitieux.
Le fait que le Président Obama n'ait pu obtenir une marge plus confortable est une mauvaise nouvelle pour ceux qui rêvaient de voir les États-Unis jouer un rôle moteur dans la dynamique mondiale de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Encore plus inquiétant: le texte peu ambitieux, qui prévoit des aides à de gros émetteurs de CO2 comme les générateurs d'électricité à partir du charbon, n'a pu passer qu'au prix de l'incorporation dans la nuit d'un amendement protectionniste. Il donne au Président le droit d'imposer des droits de douane sur les produits de pays qui ne réduisent pas assez leurs émissions...Barack Obama a depuis rejeté cet amendement, reconnaissant lui-même qu'il est probablement contraire aux règles de l'OMC.
Ce dossier illustre une réalité importante qui échappe encore à beaucoup d'européens: Barack Obama est un Président comme les autres. Sa réelle popularité lui donne une bonne chance de faire avancer ses promesses, mais ne lui donne pas la possibilité d'obtenir tout ce qu'il souhaite d'un Congrès pourtant démocrate.
On va observer le même phénomène avec son projet de réglementation financière. Il est relativement peu ambitieux. Il est même en deça de ce qu'aurait voulu faire George W. Bush. Et pourtant beaucoup de démocrates sont contre certains aspects de cette réforme. Notamment pour ce qui est de donner à la Fed des pouvoirs supplémentaires pour surveiller les risques bancaires systémiques.
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It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.
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