While Barack Obama had his hands full with his recent blitz to pass health care reform in the United States, Israel made a splash in the Middle East by announcing it would start to build again in the Jewish settlements.
This “announced” activity — not to be confused with the actual construction work on the ground — occurred while American Vice President Joe Biden was in Israel.
Relations between Israel and Palestine have been rather cool these past few months. Neither government is speaking to the other: At best, “proximity talks” were contemplated, where the American emissary George Mitchell would act as spokesperson for the other, each in the same building, but not face to face.
So, in this tense climate, to announce officially that construction work would take place in a section of East Jerusalem is far from diplomatic on the part of Benjamin Netanyahu’s government. No one expected him to be a peace dove, but to provoke an ally such as the United States in such a manner is of the utmost clumsiness. It is not surprising that Secretary of State Hillary Clinton deemed these statements “insulting.”
In Canada, Lawrence Cannon, a minister of foreign affairs, also condemned Israel’s plans.
“We firmly believe in two sovereign states, existing side by side in harmony. That’s the position that the Canadian government has put forth,” confided Mr. Cannon. The Canadian message is a clear rebuff of Israel. During the summer of 2006 conflict, the conservatives forcefully supported Israel against Lebanon.
These recent reactions were entirely fair and justified within a diplomatic scale.
Israel can recall all it wants that Jerusalem was, is and will always be the historic, national and religious capital of the Hebrew state; the fact remains that the very principle of building settlements in contested territories is more of a provocation than an effort to find a solution to a negotiated peace with its Palestinian neighbors. Israel is a catalyst for problems, and it seems unlikely that Israel will one day have sole authority over this city, where people of varied religious persuasions mix together, including a major Arab population. Its future administration points more towards a kind of international protectorate than an Israeli stranglehold.
Since the controversial announcement, Israel and the United States have multiplied the corrective statements in an attempt to reassure world public opinion that their bilateral relations are not poisoned. Prime Minister Netanyahu has proposed “measures of trust” to restart peace negotiations, such as freeing certain Palestinian prisoners. For that matter, he must have read the public opinion polls in his country, where the population absolutely does not support such initiatives. Israelis are clearly divided on that issue.
For his part, President Barack Obama reiterated that the United States has “a special relationship with Israel, which cannot change. However, even friends do not always agree.”
On substance, the dispute remains. Mr. Netanyahu does not seem to know what to do with the peace negotiations with the Palestinians, and believes he can count on the unflagging friendship of the Americans.
When President Obama is finished taking care of his domestic health care agenda, perhaps he will have some energy left to tackle the Middle East issue. He who was elected under the banner of change — so hard to effect in matters of health care — should make sure that “unflagging” support does not equate to a blank check that agitators on the right in Israel can use as they please, with no fear of the consequences.
Provocations d'Israël
Alors que Barack Obama en a les mains pleines avec son plus récent blitz pour faire passer sa réforme des soins de santé aux États-Unis, Israël a lancé un pavé dans la mare du Proche-Orient en annonçant une reprise des constructions dans les colonies juives.
Cette activité « annoncée » - à ne pas confondre avec du réel travail de rétro caveuses sur le terrain - est tout de même survenue alors que le vice-président américain Joe Biden était en Israël.
Les relations entre Israël et la Palestine sont plutôt froides ces mois-ci. Les deux gouvernements ne se parlent même pas : au mieux ils étaient prévus des « échanges de proximité », où l'é missaire américain George Mitchell se fait le porte-parole de l'un et de l'autre, réunis dans un même édifice, mais pas face à face.
Alors faire annonce officielle que des travaux de construction auront lieu dans une section de Jérusalem-Est dans ce climat tendu n'a rien de diplomatique de la part du gouvernement de Benjamin Nétanyahou. Personne ne s'attendait à ce qu'il soit une colombe de paix, mais de provoquer ainsi un allié comme les États-Unis relève de la maladresse la plus complète. Pas étonnant que la secrétaire d'État Hillary Clinton ait jugé ces propos « insultants ».
Au Canada, Lawrence Cannon, à titre de ministre des Affaires étrangères, a également condamné les plans d'Israël.
« Nous croyons fermement en deux États souverains vivant côte à côte en harmonie. C'est la position que le gouvernement du Canada a mise de l'avant », a confié M. Cannon. Il s'agit d'un message clair et d'une rebuffade canadienne à Israël. Lors du con flit de l'été 2006, les conservateurs avaient appuyé Israël avec force dans son conflit avec le Liban.
Ces récentes réactions étaient tout à fait justes et justifiées, dans l'échelle diplomatique.
Israël peut bien rappeler que Jérusalem était, est et sera toujours la capitale historique, na tionale et religieuse de l'État hébreu, il n'empêche que le principe même de la construction de colonies sur des territoires contestés relève plus de la provocation que de la recherche d'une solution de paix négociée avec les voisins palestiniens. Jérusalem est un détonateur à problèmes et il paraît illusoire qu'Israël exerce un jour une au torité unique sur cette ville où s'entremêlent plusieurs populations de plusieurs confessions religieuses, incluant une population arabe importante. Son ad ministration future semble plus pointer vers une sorte de protectorat international que d'une mainmise israélienne.
Depuis l'annonce controversée, Israël et les États-Unis ont multiplié les correctifs pour tenter de rassurer l'opinion publique mondiale que leurs relations bilatérales ne sont pas envenimées. Le premier ministre Nétanyahou a proposé des « mesures de confiance » pour relancer les négociations de paix, comme la libération de certains prisonniers palestiniens. Il a d'ailleurs bien lu les sondages d'opinion publique dans son pays où la po pulation n'a absolument pas confié d'appui à cette initiative. Les Israéliens sont nettement divisés sur cette question.
Pour sa part, le président Barack Obama a réitéré que les États-Unis entretenaient « un lien spécial avec Israël qui ne va pas dis paraître », mais que « parfois les amis sont en désaccord ».
Sur le fond, le litige demeure. M. Nétanyahou semble ne savoir que faire des négociations de paix avec les Palestiniens, et croit compter sur l'amitié indéfectible des Américains.
Quand le président Obama aura réglé le dossier de la santé à l'intérieur de ses frontières, peut-être aura-t-il quelques réserves d'énergie pour s'attaquer à la ques tion du Proche-Orient. Lui qui s'est fait élire sous la bannière du changement - si difficile à imprimer dans la filière de la santé - il ferait bon de voir que les appuis « indéfectibles » n'équivalent pas à un chèque en blanc que les forces de droite provocatrice en Israël peuvent utiliser quand bon leur semble, sans souci des conséquences.
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.