It is an old, well-known scenario, which first came onto the scene in 2003 in Iraq. This is when the United States stubbornly created the story and maintained that Iraq had weapons of mass destruction (WMD) and that the country was the “fourth” military power in the world.
After the fall of Saddam Hussein, it appeared that there was indeed nothing at all, but the USA had arrived at their objective nonetheless. It appears that the bigger the lie, the better the chance it’ll be believed — just look at the overwhelming support it had at the time — by the international community.
Why, then, deprive ourselves of our Sword of Damocles? It worked well with regard to Iraq and seems to be working well now, without a doubt, in the case of Iran, suspected by the Western world of wanting to construct a nuclear weapon. So, a country for which the military budget has been estimated to be over $600 million as of 2009 — representing half of the entire world’s military expenses — has no problem, despite the ridiculousness, pointing the finger at a movement (Hezbollah) Washington considers a “terrorist organization.”
At a conference with his Israeli counterpart, Ehud Barak, American Secretary of Defense Robert Gates confirmed the following on Tuesday evening. "We're at a point now, where Hezbollah has far more rockets and missiles than most governments in the world. And this is obviously destabilizing for the whole region, and so we're watching it very carefully."
“Far more rockets and missiles than most governments in the world...” Is he serious? Especially when said in the presence of a representative from the country that constitutes a potential danger due to its undeclared nuclear arsenal, and the fact that it possesses the most powerful army in the world after the United States, Russia and France? It is truly frightening.
Thus, the bigger the lie, the better the chance that it will convince an incredulous world, which has been pummeled for months, as it were, with the possibility of Iran building an atomic bomb — a supposition that the International Atomic Energy Agency (IAEA) is considering very cautiously — to conveniently forget the debate on Israeli nuclear power, a country that adheres neither to the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT) nor the Comprehensive Nuclear Test-Ban Treaty (CNTB).
It seems that it was the Israeli president, Shimon Peres, who directed the attention of Washington to the “weapons” of Hezbollah, which caused Robert Gates to accuse Iran and Syria of providing the resistance movement with missiles and rockets “of ever-increasing capability.”
As it is, Lebanon has a quasi-symbolic army, and has no way of defending itself against Israel’s power. Weakness compensates the Lebanese resistance, which is one of Israel’s rare defeats in its wars against the Arab world. What’s more, the Hebrew state hadn’t managed to break Hezbollah in 2006 with its “Summer Rain” operation against the Lebanese movement.
The United States never ceases to remind us that Israel “has a right to defend itself,” and without a doubt, Israel knows that it counts on America to deal with its unarmed neighboring countries. A military state (it’s obligatory for every Israeli, both men and women, to serve in the military for 2 to 3 years), Israel is also the only country in this region to yield a professional army that counts on millions of reserves at all times. What reaction would the United States have had if, instead of Hezbollah, it was little Lebanon that had the same military potential as Israel, and who decided to stand up to its powerful Jewish neighbor? In fact, in encouraging Israel in its annexation, the United States actually closes the door to all negotiations and solutions, unless it’s the total submission of Arabs to the Israeli state. And that? That is never going to happen. We’re at an impasse! With all the dangers that implies…
Un scénario bien rodé, qui a donné toute sa mesure en 2003 en Irak, lorsque les Etats-Unis ont fait croire et soutenaient mordicus que l’Irak détenait des armes de destruction massive (ADM) et que ce pays était la «quatrième» puissance militaire dans le monde. Après la chute de Saddam Hussein, il est bien apparu qu’il n’en était rien, mais les USA étaient arrivés à leur objectif. Aussi, plus le mensonge est gros, plus il a de chance d’être plus commodément avalé - voir l’assentiment alors unanime à l’époque - par la «communauté internationale». Pourquoi alors se priver de cette épée de Damoclès qui a si bien fonctionné avec l’Irak et est en passe, sans doute, de se réitérer dans le cas de l’Iran, soupçonné par l’Occident de vouloir se doter de l’arme nucléaire? Ainsi, le pays dont le budget militaire a été évalué en 2009 à plus de 600 milliards de dollars - représentant la moitié de la dépense de défense de la planète- ne craint point le ridicule de pointer du doigt un mouvement (le Hezbollah) considéré par Washington comme étant une «organisation terroriste». Dans une conférence commune avec son homologue israélien, Ehud Barak, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a ainsi affirmé mardi soir: «Nous sommes arrivés à un point où le Hezbollah a beaucoup plus de roquettes et de missiles que la plupart des gouvernements dans le monde, c’est évidemment déstabilisateur pour toute la région». «Beaucoup plus de roquettes et de missiles que la plupart des gouvernements dans le monde». C’est quoi ça? Surtout lorsque cela est dit en présence du représentant du pays qui constitue un danger potentiel du fait de son arsenal nucléaire non déclaré, que du fait qu’il dispose de la plus puissante armée conventionnelle dans le monde après les Etats-Unis, la Russie et la France. Il s’agit donc de faire peur. Aussi, plus le mensonge est gros, plus il a de chance de convaincre un monde incrédule, matraqué depuis des mois quant à la possibilité pour l’Iran de se doter de l’arme atomique - une supposition que l’Aiea considère avec beaucoup de prudence - pour mieux escamoter le débat sur le nucléaire israélien. Un pays qui n’adhère ni au TNP (traité de non- prolifération nucléaire) ni au Ctbt (interdiction totale des essais nucléaires). Or, il se trouve que c’est le président israélien, Shimon Pérès, qui attira l’attention de Washington sur les «armes» du Hezbollah, ce qui amena Robert Gates à accuser l’Iran et la Syrie de fournir à ce mouvement de résistance des roquettes et missiles «aux capacités de plus en plus importantes». Or, le Liban a une armée quasi-symbolique et n’a aucun moyen de se défendre contre le mastodonte israélien. Faiblesse que compense la résistance libanaise qui infligea une des rares défaites à Israël dans ses guerres contre le monde arabe. En effet, l’Etat hébreu n’est pas parvenu à briser le Hezbollah en 2006 dans son «Opération Pluie» contre le mouvement libanais. De fait, les Etats-Unis qui ne cessent d’affirmer qu’Israël à le «droit de se défendre», estiment sans doute que celui-ci a également celui de le faire face à des pays voisins désarmés. Etat militariste (il est fait obligation à toute la population israélienne, hommes et femmes, de faire le service militaire), Israël est aussi le seul pays de la région qui dispose d’une armée professionnelle qui compte des millions de réservistes opérationnels à tout moment. Quelle réaction auraient eu les Etats-Unis si, à la place du Hezbollah, c’était le petit Liban qui se serait doté du même potentiel militaire qu’Israël qui lui donne de tenir tête à son puissant voisin juif? De fait, en encourageant Israël dans son irrédentisme, les Etats-Unis ferment en réalité la voie à toute solution négociée, si ce n’est celle de la soumission qu’Israël veut imposer aux Arabes. Et cela n’a aucune chance d’être. C’est le pat! Avec tous les dangers d’embrasement que cela peut laisser supposer...
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
[T]he president failed to disclose that subsidies granted by his government — in connivance with the Republican Party — artificially maintain the viability of fossil fuels.
[T]he president failed to disclose that subsidies granted by his government — in connivance with the Republican Party — artificially maintain the viability of fossil fuels.
[The Democrats] need to find a campaign issue which will resonate beyond their liberal-metropolitan heartlands before the midterm elections in the fall of 2026.