In France, judges are appointed by the government. In the United States, the President nominates them, and Congress approves. Congress alone decides whether to approve the White House’s choice and whether to confirm the judge to the Supreme Court.
At this time, the White House and the Senate are preparing for weeks of hearings to confirm Elena Kagan to the Supreme Court. Not exactly a walk in the park.
Bill Clinton’s presidential archives have released this week no less than 11,000 emails written and sent by Elena Kagan, while she worked for W.’s predecessor, and tens of thousands of others that were composed during her time in the Clinton administration. We are far from “French democracy.”
The hearings for Kagan, the former dean of the prestigious Harvard Law School, before the Senate Judiciary Committee, will begin on June 28. For weeks, the members of the Committee and their lawyers will pry open the life of Elena Kagan, her writings, the contents of her lectures, her speeches, her correspondence, at least the public part of her life. A lifetime scrutinized by state departments, private investigators, and even the FBI.
The publication of these emails reveals a sarcastic, demanding personality, with strong opinions for a 37-year-old lawyer in the President’s service. For example, in a message to one of her colleagues, she wrote: “[O]n memos to the president, it's usually wise to spell-check.” When asked what the former First Lady, Hillary Clinton, would talk about during a speech she was scheduled to deliver in Baltimore, Kagan contended: "I'm generally not in favor of the FLOTUS announcing policy unless it's in one of her areas (e.g. child care)."
In a message from 1996, the future Supreme Court judge reveals that she doesn’t believe that financial contributions by companies to political campaigns are protected by the First Amendment, which guarantees freedom of expression—an opinion inconsistent with the majority of the Court, which decided earlier this year that these contributions were protected, earning the judges a public rebuke during the last State of the Union address. Kagan wrote to Bill Clinton that, "This is a result of the Supreme Court's view — which I believe to be mistaken in many cases — that money is speech and that attempts to limit the influence of money on our political system therefore raise First Amendment problems."
The released messages reveal some curious things. For example, the subject of one of the emails is “Re: Two G-rated Jewish jokes.” But the two jokes are not included in the released messages.
En France, les magistrats sont nommés par le gouvernement. Aux Etats-Unis, le président propose, le Congrès dispose. Lui seul décide d'approuver ou non le choix de la Maison Blanche et de confirmer le magistrat à la Cour Suprême.
En ce moment, Maison Blanche et Sénat se préparent aux semaines d'audition pour confirmer Elena Kagan à la Haute Cour. Pas exactement une promenade de santé.
Les archives présidentielles de Bill Clinton ont du rendre public, cette semaine, pas moins de 11.000 emails écrits et envoyés par Elena Kagan lorsqu'elle travaillait pour le prédécesseur de W., et des dizaines de milliers d'autres qui lui ont été adressés pendant son passage dans l'administration Clinton. On est loin de la démocratie "à la française".
Les auditions de Kagan, ancienne doyen de la prestigieuse Harvard Law School, devant la commission judiciaire du Sénat, commenceront le 28 juin. Depuis des semaines, les membres de cette commission et leurs juristes, épluchent toute la vie d'Elena Kagan, ses écrits, le contenu de ses cours, de ses discours, de sa correspondance, au moins dans la partie publique de sa vie. Toute une vie passée au peigne fin par tous les services de l'Etat, les enquêteurs privés et même ceux du FBI.
La publication de ces emails révèle une personnalité sarcastique, exigeante, avec des opinions bien tranchées pour une juriste de 37 ans au service du président. Par exemple, dans un message à l'un de ses collègues, elle écrit: "Dans les mémos au président, c'est en général une bonne idée de vérifier l'orthographe." Lorsqu'on lui demande ce que la First Lady de l'époque, Hillary Clinton, pourrait annoncer dans un discours qu'elle doit prononcer à Baltimore, Kagan rétorque: "En général je ne suis pas très à l'aise avec l'idée que FLOTUS annonce des mesures en dehors de son domaine (i.e., l'enfance)."
Dans un message, la future juge à la Cour Suprême révèle, dès 1996, qu'elle ne croit pas que les contributions financières par des entreprises aux campagnes électorales sont protégées par le 1er Amendement qui garantit la liberté d'expression -- une opinion en contradiction avec la majorité de la Cour qui a décidé, en début d'année, que ces contributions étaient au contraire protégées, ce qui a valu aux juges une remontrance publique lors du dernier discours sur l'Etat de l'Union. Kagan écrit à Bill Clinton que "la Cour estime que l'argent est une expression et que donc limiter l'argent équivaut à limiter la libre expression, ce que je ne crois pas."
Les messages publiés révèlent parfois des choses curieuses. Ainsi, l'un des emails a pour objet "Deux blagues juives pour tous publics". Mais les deux blagues ne figurent pas dans les messages publiés.
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