John McCain, the Republican candidate in the last presidential election, had to distance himself from immigration reforms he had supported along with Ted Kennedy in 1965. The plan would have called for partial amnesty and reasonable accommodations for undocumented immigrants.
In 2010, to overtake his opponent, J. D. Hayworth, supported by the tea party movement in the senatorial primaries in Arizona, Mr. McCain escalated his rhetoric on the dangers of unregulated immigration. He defended the Arizona law authorizing the verification of identity papers at any time on a simple suspicion — which, in effect, encourages racial profiling. In addition, he called for the construction of a “triple fence” between Mexico and Arizona, and the presence of 3,000 National Guard troops to secure the border.
This new strong speech allowed McCain to take the lead over J. D. Hayworth during the primaries held in August. His victory was facilitated by excessive rhetoric used by his opponent on the recent decision of the Massachusetts Supreme Court legitimizing gay marriage. This decision, Hayworth claimed against all evidence, would permit a man to marry a horse! His rival, retorted McCain, did not have the necessary qualities to be elected by the people.
Other outgoing politicians felt compelled to leave the Republican Party. That’s the case in the situation of Charlie Crist, Republican governor of Florida and senatorial candidate for his party, who preferred to campaign as an “Independent” to avoid a difficult primary and to better confront Marco Rubio, the tea party candidate, in the November elections.
John McCain, le candidat républicain à la dernière élection présidentielle, a dû se distancer du projet de réforme de l'immigration qu'il avait défendu avec Ted Kennedy, en 1965. Ce projet prévoyait une amnistie partielle et des accommodements raisonnables avec les sans-papiers.
En 2010, pour doubler sur sa droite son adversaire, J. D. Hayworth, soutenu par le mouvement de la Tea Party aux primaires sénatoriales de l'Arizona, M. McCain multipliait les propos répressifs sur le danger d'une immigration mal contrôlée. Il défendait la loi de son Etat autorisant les contrôles d'identité intempestifs des immigrés, sur simple soupçon d'illégalité - loi qui encourage, en fait, le profilage racial. Il réclamait, en outre, la construction d'une "triple barrière" entre le Mexique et l'Arizona et la présence de 3 000 gardes nationaux pour surveiller la frontière.
Ce nouveau discours musclé permettait à John Mc Cain de l'emporter haut la main contre J. D. Hayworth, lors des primaires du mois d'août. Sa victoire était facilitée par les propos excessifs tenus par son adversaire à propos d'une décision récente de la Cour suprême du Massachusetts légitimant le mariage homosexuel. Cette décision, prétendait Hayworth contre toute évidence, permettrait à un homme d'épouser un cheval ! Son concurrent, rétorquait McCain, n'avait manifestement pas les qualités requises pour être un élu du peuple.
D'autres élus sortants furent contraints de quitter le Parti républicain. C'est le cas de Charlie Crist, gouverneur républicain de Floride et candidat aux sénatoriales de son parti, qui préféra faire campagne sous l'étiquette d'"indépendant" pour éviter des primaires difficiles et pour mieux confronter Marco Rubio, le candidat de la Tea Party, aux élections de novembre.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.