The 2012 presidential campaign is already shaping up to be a complicated one. No president since FDR has won a second term in office with an unemployment rate higher than 7.2 percent, yet today 9.1 percent of Americans do not have jobs and job creation figures are soft; just 54,000 new jobs were created in May.
At the same time, the Republican candidates are no more appealing. According to a recent Pew Center survey, 44 percent of voters had a negative opinion of Republican candidates or potential candidates, 19 percent were neutral, and only 12 percent had a positive view of what the GOP had to offer.
As Americans are looking for work, Congress, controlled by Republicans, determines people's future with the roll of the dice, implementing drastic cuts in social programs while at the same time calling for tax cuts for the rich. Bad for democracy, but good for Obama.
Even though history indicates that an unemployment rate higher than 7.2 percent makes re-election difficult, we must also remember that Roosevelt was elected when the rate was 16.6 percent and re-elected in 1940 when it was 14.6 percent. Many economists from all fields have compared the economic and financial crisis from 2008 to that of 1929. Looking at it from this angle, the chances of the 44th president becoming the 45th in 2011 are not so bad.
Leaving aside disappointing unemployment predictions, it could be argued that Barack Obama has reduced the number of jobless Americans. Still, the unemployment rate was 7.8 percent when he was sworn in and it is now 9.1%. This will remain the main argument for the Republicans during the upcoming election year.
As the presidential election takes place state by state, it is the members of the electoral college who decide the outcome – we saw in 2000 that even though Al Gore won the most votes, he lost the election because he had fewer votes in the electoral college after the Supreme Court decided to award the election to George W. Bush. Of the 19 states that have an unemployment rate above the national average, 11 are states where Obama was victorious in 2008. For example, if Obama loses Michigan, Florida and North Carolina, he will lose their 60 Electoral College votes, an influential number.
Michael Tomasky, editor of the journal Democracy, remains optimistic. He compares the current situation to that of Nixon's presidency. The unemployment rate rose by two percent after Nixon's arrival at the White House in 1972. But, like Obama today, Nixon was faced with Democratic adversaries in a state of total confusion and controlled by lunatics, the same situation currently experienced by the GOP. Job creation should be at least around 300,000 per month. At the very least, Obama can say that the country is back on the right track, which is just as well because there are not many months before the 2012 election.
Obama, Nixon et la campagne 2012
Par Jean-Sébastien Stehli -- le 5 juin 201
Les éléments pour la campagne présidentielle de 2012 sont confus: Aucun président depuis FDR n'a obtenu un second mandat avec un taux de chômage supérieur à 7,2%. Or, aujourd'hui, 9,1% des Américains n'ont pas d'emploi et les chiffres de création d'emplois sont mous: 54.000 en mai. Anémique.
Pendant ce temps là, les candidats Républicains ressemblent à des légumes défraîchis à l'étal du marchand: pas très appétissants. Selon une récente enquête du Pew Center, 44% des électeurs utilisent des adjectifs négatifs pour décrire les candidats déclarés ou potentiels, 19% utilisent un adjectif neutre et seulement 12% ont une opinion positive de ce que le GOP leur propose.
Et pendant que les Américains cherchent un travail, le Congrès, contrôlé par les Républicains, joue aux dés avec l'avenir des citoyens: en exigeant des coupes budgétaires drastiques dans des programmes sociaux tout en demandant des réductions d'impôts pour les plus aisés. Triste pour la démocratie, mais bon pour Obama.
D'abord, même si l'histoire indique qu'avec un taux de chômage supérieur à 7,2%, la réélection devient difficile, il faut aussi se souvenir que Roosevelt a été élu avec un taux de 16,6% et réélu avec 14,6% en 1940. Et de nombreux économistes de tous bords ont comparé la crise économique et financière de 2008 à celle de 1929. En regardant les choses sous cet angle, les chances de 44th de gagner un second mandat ne sont pas si mauvaises.
Sauf qu'à défaut d'avoir de bons indices de chômage, Barack Obama pourrait faire valoir qu'il a fait reculer le nombre d'Américains sans emploi. Mais le chiffre était de 7,8% lorsqu'il a prêté serment. Il est aujourd'hui de 9,1%. Ce sera l'argument principal des Républicains pendant l'année de campagne électorale.
Mais comme l'élection présidentielle se joue Etat par Etat, puisque ce sont les grands électeurs du collège électoral qui décident de l'élection (en 2000 Al Gore a remporté le plus grand nombre de voix, mais perdu l'élection parce qu'il avait empoché moins de voix du collège électoral une fois que la Cour Suprême a décidé de donner l'élection à W.). Sur les 19 Etats qui ont un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale, 11 sont des Etats remportés par 44th en 2008. Si Obama perdait le Michigan, la Floride et la Caroline du Nord, ce sont, par exemple, 60 voix du collège électoral qui s'évanouieraient.
Michael Tomasky, le rédacteur en chef de Democracy: A journal of ideas, reste optimiste. Il compare la situation de 2011 à celle à laquelle était confronté Richard Nixon en 1972. Le taux de chômage avait progressé de 2% depuis son arrivée à la Maison Blanche. Mais, comme Obama aujourd'hui, Nixon avait en face de lui des adversaires Démocrates dans un état de confusion totale, contrôlés par des lunatiques. Exactement la situation du GOP à l'heure actuelle. Mais il faudrait au moins que la création mensuelle d'emplois se situe autour de 300.000. 44th pourrait au moins affirmer que le pays est sur la bonne voie. Il ne reste plus beaucoup de mois avant l'élection de 2012.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.