We all remember when Arnaud Montebourg came to the United States to try to gain a better understanding of how the Democratic primaries were organized across the Atlantic. Now, at a time when Socialist heavyweights are preparing for their first televised debate, it seems appropriate to give them some advice in light of the current U.S. campaign. Obviously, there is no Democratic primary in the U.S. since no Democrat is running against Barack Obama. Nonetheless, the Socialists (France) can draw valuable lessons from the two major Republican debates that have taken place so far.
Here are five things not to do on TV, with a bit of humor of course.
1. Don't appear to be the favorite: Texas Governor Rick Perry learned this the hard way. As a newcomer to the race, he was already around 20 points ahead of Mitt Romney, the Mormon from Massachusetts, and was ahead of all the others by several strides.
The result: He became the primary target of his fellow candidates, who spent the last televised debate attacking him one after another. Perry, a poised cowboy, had a little trouble.
2. Avoid making sensational and radical statements: Once again, Rick Perry made a big mistake during the televised September 7 debate. He went off on the U.S. social security system, equating it to a Ponzi scheme and suggesting that he would do away with it. He was suddenly forced to back-pedal in the following debate, assuring that he only wanted "to open a national debate on social security." But he lost a lot of potential moderate Republican voters who found his positions too extreme.
3. Don't flirt too closely with the opposing team's ideas: This here is poor Mitt Romney's ball and chain. When he was governor of Massachusetts, he developed a health system that allowed universal coverage of all residents of the state, a reform that was in theory highly welcomed. But not in the Republican camp, which finds Romney's plan too similar to the one Obama just passed — the one that they want to get rid of. And as soon as the discussion turned to health care, Romney kept getting lost even in the least complicated responses.
4. Do not make musical references that nobody understands: Jon Huntsman, former governor of Utah, was the only Republican in history to use Kurt Cobain in one of his answers to a question about the pension system during the debate hosted by CNN and the tea party. The one small problem was that nobody in the audience seemed to have heard of the lead singer of Nirvana ... and so the joke was a big flop.
5. Do not neglect your hair: At the risk of sounding misogynistic, what happened to Michele Bachmann, elected official of Minnesota, must be told. For several weeks now, her elegance and hair have been all the rage among American women. The permanent smoothness and bounce with light-colored highlights is now a must in salons and it even has a name: "the Bachmann." Every housewife keeps asking for it. But on September 7, Michele Bachmann went on the NBC televised debate with a somewhat surprising new look that consisted of overly puffy and disheveled hair — think Cruella de Vil. The Internet went straight into a panic over this new hairstyle, wondering what had happened. And then the lovely Michele went back to her sensible hairstyle for the next debate.
Primaire socialiste: l'exemple américain ou les cinq choses à ne pas faire à la télé
On se souvient qu'Arnaud Montebourg était venu aux Etats-Unis pour essayer de comprendre un peu mieux comment s'organise la primaire démocrate Outre-Atlantique. A l'heure où les ténors socialistes se préparent à leur premier débat télévisé, il semble opportun de leur livrer quelques conseils, au vu de la campagne américaine du moment. Il n'y a évidemment pas de primaires démocrates aux Etats-Unis, puisqu'aucun démocrate ne se présente contre Barack Obama, mais les deux grands débats entre les candidats républicains observés jusque là permettent déjà de tirer des leçons dont les socialistes pourraient profiter.
Voici donc les cinq choses à ne pas faire à la télé. Avec un peu d'humour tout de même.
1. Ne pas apparaître comme le grand favori: le gouverneur du Texas, Rick Perry, l'a appris à ses dépens. A peine entré dans la course, il avait déjà près de vingt points d'avance sur Mitt Romney, le Mormon du Massachusetts, et devançait tous les autres de plusieurs têtes. Résultat : il est devenu la cible favorite des ses petits camarades qui ont passé le dernier débat télévisé à l'attaquer les uns après les autres. Perry, un cowboy au sang-froid, a eu un peu de mal.
2. Eviter les déclarations fracassantes et radicales: là encore, Rick Perry a commis une grosse erreur lors du débat télévisé du 7 septembre dernier. Il s'est lâché contre le système de retraite américain, en estimant que c'était une pyramide de Ponzi et en suggérant qu'il allait le démanteler. Du coup, il a été contraint de rétropédaler le débat suivant en assurant seulement qu'il voulait "ouvrir un débat national sur les retraites". Mais il perdu beaucoup de potentiels électeurs républicains modérés qui ont trouvé ses positions trop extrêmes.
3. Ne pas trop fricoter avec les idées du camp d'en face: là c'est le pauvre Mitt Romney qui porte son boulet. Lorsqu'il était gouverneur du Massachusetts, il a mis au point sur un système de santé qui permettait une couverture universelle pour tous les résidents de l'Etat. Une réforme qu'on applaudit des deux mains a priori. Mais pas du côté des républicains qui trouvent que le plan de Romney ressemble trop à celui que vient de faire passer Obama, qu'ils veulent supprimer. Et Romney de se perdre à chaque fois dans des réponses pour le moins compliquées dès qu'on parle de santé.
4. Ne pas faire de références musicales que personne ne comprend: comme John Huntsman, l'ancien gouverneur de l'Utah, qui doit être le seul républicain de l'histoire à avoir pu placer Kurt Cobain dans une de ses réponses à une question sur le système de retraites, lors du débat organisé par CNN et les Tea Parties. Seul problème : personne apparemment n'avait jamais entendu parler du chanteur de Nirvana dans l'audience.... Et la blague a fait un gros flop.
5. Ne pas négliger sa coiffure: au risque de passer pour misogyne, il faut narrer la mésaventure de Michele Bachmann, l'élue du Minnesota. Depuis plusieurs semaines, son élégance et sa coiffure font des ravages chez les Américaines. La permanente lisse et gonflée, avec des mèches plus claires, est désormais un must dans les salons et porte même un nom :'The Bachmann". Toutes les femmes au foyer en redemandent. Mais le 7 septembre, Michele Bachmann s'est présentée au débat télévisé de NBC avec une nouvelle coupe quelque peu surprenante : cheveux trop bouffants et en bataille, genre Cruella de Ville. L'Internet s'est aussitôt affolé de ce nouveau style en se demandant ce qui se passait. Et la belle Michele est revenue à sa coupe plus sage pour le prochain débat.
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It is doubtful that the Trump administration faces a greater danger than that of dealing with the Jeffrey Epstein files, because this is a danger that grew from within.