Obama Weighed Down by Financial Crisis

Published in Le Point
(France) on 17 September 2011
by Michel Colomès (link to originallink to original)
Translated from by Allison Petit. Edited by Andrew Schmidt .
Opinion polls at half mast, partial elections lost ... According to the Washington Post, the president of the United States has to push the panic button if he wants to be re-elected in 2012.

It’s certainly a minor incident, that nearly went unnoticed, except American televisions rebroadcast the ceremony. On Sept. 11, during the ground zero commemoration ceremony, President Obama takes the platform to read a psalm. A moment of silence. The former president George W. Bush, who was in office at the time of the attacks takes his turn to speak to read a letter from Abraham Lincoln to the mothers of soldiers killed during the Civil War.

A round of applause for this man that we believed was hated, whose departure we said goodbye to like the end of a test, and whose successor was elected all the more triumphantly as Americans were impatient to turn the page on two terms catastrophic for their country. Why the applause? Is it critical acclaim, Chirac style, that often supports a former head of state who we know has turned his or her back on politics? Or is it a mirror image of the defeat that Bush suffered when he left the White House, and a way of informing Obama that he has lost popularity, at least among some Americans?

Symptomatic defeat

Because fourteen months from the presidential election, Obama, contrary to his French counterpart, entered the electoral campaign very early, his image continues to deteriorate in the public view. This is evident from the congressional election that took place this week in New York, a territory held by Democrats for 80 years and whose loss was considered an anti-Obama referendum by all the Washington experts. The victory of Republican David Turner over Democrat David Weprin in a Jewish, working class neighborhood should never have happened in the electoral district that voted 55 percent for Obama in 2008. But it is at the very least due to a negative turn of events that on the same day, Republican Mark Amodei, a Congressional candidate as well, was elected in the state of Nevada. “Is it time for Obama to push the panic button?” the Washington Post asked on Wednesday.

Abysmal debt

Like many Western leaders, Obama is crippled by the financial crisis. The abysmal level of debt, the lack of growth, and the unemployment at European rates contribute to discrediting one who many, even in his own party, reproach for his indecision. The economic circumstances making it even worse in America is that they don’t have the social shock-absorbers of Europe. For the 9 percent without jobs, unemployment is a descent into hell from their charming suburban cottage to the soup kitchen. The equation is all the more impossible to solve as the most ferocious adversaries of the president, the Republican inclined tea party, tend to burst into flames at the idea of improving social systems and even want to put the ones they actually have into question.

During the last televised Republican debate, the CNN moderator asked what should be done for a young man who canceled his health insurance as a result of unemployment and ended up in a car accident. “Let him fend for himself,” the room responded. Even if it was less radical, the current front runner in Republican polls, Texas Governer Rick Perry, continues to characterize the health care system — social security’s embryo — put in place by Obama a “monstrous lie on this generation,” and a “Ponzi scheme” (the scam that allowed Bernie Madoff to grow richer while ruining his creditors).

Be astonished that there are serious differences between the United States and Europe for addressing the number of problems caused by the financial crisis.


Obama plombé par la crise

Le Point.fr - Publié le 17/09/2011 à 13:29 - Modifié le 17/09/2011 à 15:09
Sondages en berne, élections partielles perdues... Selon le "Washington Post", le président des États-Unis doit appuyer sur le bouton "alarme" s'il veut être réélu en 2012.

C'est un incident, sans doute mineur, passé presque inaperçu, sauf des télévisions américaines qui retransmettaient la cérémonie : le 11 septembre, lors de la commémoration à Ground Zero, le président Obama monte à la tribune pour lire un psaume. Silence recueilli. L'ancien président George W. Bush, qui était en fonction au moment des attentats, prend à son tour la parole pour lire une lettre d'Abraham Lincoln aux mères des soldats morts pendant une des batailles de la guerre de Sécession.

Salve d'applaudissements pour cet homme que l'on croyait détesté, dont on avait salué le départ comme la fin d'une épreuve, et dont le successeur a été élu d'autant plus triomphalement que les Américains étaient impatients de tourner la page sur deux mandats catastrophiques pour leur pays. Alors ces applaudissements ? Succès d'estime, façon Chirac, que recueille souvent un ancien chef d'État dont on sait qu'il a tourné le dos à la politique ? Ou manifestation symétrique au rejet dont Bush a souffert quand il a quitté la Maison-Blanche, une manière de signifier à Barack Obama qu'il n'a plus la cote, au moins auprès de certains Américains ?

Défaite symptomatique

Car à quatorze mois de l'élection présidentielle et alors qu'Obama, contrairement à son homologue français, est entré très tôt dans la campagne électorale, son image ne cesse de se détériorer dans l'opinion. Comme en témoigne l'élection pour un siège de représentant qui a eu lieu cette semaine à New York dans un fief tenu par les démocrates depuis 80 ans et dont la perte a été considérée par tous les experts de Washington comme un référendum anti-Obama.

La victoire du républicain David Turner sur le démocrate David Weprin, dans un quartier à la fois populaire et juif, n'aurait jamais dû se produire dans cette circonscription qui avait voté à 55 % pour Obama en 2007. Mais elle est d'autant moins le fait d'un mauvais concours de circonstances que le même jour, le républicain Mark Amodei, candidat lui aussi à un poste de représentant, a été élu dans le Nevada. "Est-ce pour Obama le moment d'appuyer sur le bouton alarme ?" se demandait mercredi le Washington Post.

Endettement abyssal

Comme beaucoup de dirigeants occidentaux, Obama est plombé par la crise. Le niveau d'endettement abyssal, la croissance sans ressort, le chômage à des taux européens, contribuent à déconsidérer celui à qui beaucoup, même dans son camp, reprochent son indécision. La situation de l'économie fait d'autant plus mal à l'Amérique qu'elle n'a pas les amortisseurs sociaux de l'Europe. Pour les 9 % de sans-emploi, le chômage est une descente aux enfers qui les fait passer d'un charmant pavillon de banlieue à la soupe populaire. Et l'équation est d'autant plus impossible à résoudre que les plus farouches adversaires du président, les républicains tendance Tea Party, s'enflamment à l'idée de toute amélioration des systèmes sociaux et veulent même remettre en cause ceux qui existent.

Lors du dernier débat télévisé qui a opposé les candidats républicains, le modérateur de CNN leur a demandé ce qu'il fallait faire pour un jeune homme qui avait résilié son assurance santé pour cause de chômage et venait d'être victime d'un accident de la route. "Le laisser se débrouiller", a répondu la salle. Même s'il a été moins radical, le favori actuel des sondages côté républicain, le gouverneur du Texas Rick Perry, continue à qualifier le système de santé - embryon de sécurité sociale - mis en place par Obama de "gigantesque mensonge à l'égard des générations futures, quelque chose qui ressemble au système de Ponzi" (l'escroquerie qui avait permis à Madoff de s'enrichir en ruinant tous ses créanciers).

Étonnez-vous après cela qu'il existe de sérieuses divergences entre les États-Unis et l'Europe pour résoudre les problèmes multiples posés par la crise.
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