One primary and two caucuses were held last Tuesday in three fairly populated and representative states, but none of them aimed to choose delegates pledging to vote for a single candidate at the Republican Convention this coming summer.
Former Pennsylvania Senator Rick Santorum somewhat shockingly carried all three states, but this triumph should be considered relative due to their advisory nature. Furthermore, the two favorites in the race for the nomination, Mitt Romney and Newt Gingrich, did not invest as much time and energy in those states.
Mr. Santorum, a devout Catholic generally associated with the right wing of the GOP, had won the Iowa caucus, which is traditionally considered a very good sign for a candidate. Tuesday’s “hat trick” of victories in Colorado, Minnesota and Missouri could give Santorum some momentum, which he had lost in the interim.
Santorum hopes above all that the trio of victories will convince donors to become more generous toward his campaign. This is possible, but far from certain at this stage of the contest, unless the command is given from the higher-ups of the GOP.
Reputation
For the moment, Romney continues to lead Santorum and Gingrich in most polls, despite having a very hard time convincing the GOP’s rowdy right wing – or more precisely, the populist fringe of that wing – of his conservative quality and depth.
He is still unable to shed his reputation of aristocrat, born with a silver spoon in his mouth who, extreme of extremes, defends his “liberal” positions – that is to say, somewhat to the left – on certain issues. On a social issue, for example, he has already defended the right to abortion. On a socio-economic issue: As governor of Massachusetts, he pushed through a health care plan rather similar to the one that President Obama got passed at the federal level.
For campaign purposes, he has noticeably shifted toward the right, renouncing most of his former values in hopes of winning over the very conservative base of his party. A self-proclaimed “conservative” commentator in Newsweek recently reproached Romney of his too big or too clumsy “adaptability.” In fact, sometimes one feels like comparing Romney to a Transformer toy.
The columnist in question drew a parallel in the Republican candidate’s not very convincing flip-flopping to the more successful evolution of President Obama. The latter lost some of his allure as university elite in finally giving up being “Uniter-in-Chief” at all costs, in order to side more openly with the middle class. He now speaks concretely to this important part of the electorate about things that interest them: jobs, of course, but also services that a modern state should sometimes ensure.
To the Far Right
During this time, Mitt Romney has not been content merely making a turn to the right. Rather, he has multiplied the negative statements and ads, a Newt Gingrich specialty, in order to beat Gingrich to the finish line. The problem for Mr. Romney is that if he effectively carries the nomination, he will have to return to the center if he wants to get the keys to the White House. In light of what happened Tuesday, there remains as well this alternative scenario: The Republican establishment believes Rick Santorum’s chances against Obama are better than those of the other two men and give him the means to campaign, which implies that Santorum will need to talk less of his most conservative social positions that turn off most voters in the center.
Une primaire et deux «caucus» se sont tenus mardi dans autant d'États assez populeux et représentatifs de l'ensemble des États-Unis, mais aucun ne visait à choisir des délégués obligés de voter pour un candidat à la convention du Parti républicain l'été prochain.
Rick Santorum, l'ancien sénateur de Pennsylvanie, a causé une certaine surprise en remportant les trois consultations, mais ce triomphe doit être relativisé par leur caractère consultatif et, donc, par le fait que les deux favoris dans la course à l'investiture, Mitt Romney et Newt Gingrich, n'y ont pas investi autant d'argent ni d'efforts qu'ailleurs.
M. Santorum, un catholique rigoriste généralement associé à l'aile droite du Grand Old Party (GOP), avait remporté le mois dernier les caucus de l'Iowa, ce qui est traditionnellement considéré comme un très bon signe. Son tour du chapeau de mardi au Colorado, au Minnesota et au Missouri, pourrait lui redonner un peu du «momentum» (de l'élan) qu'il avait perdu dans l'intervalle.
M. Santorum espère surtout que sa triple victoire convaincra les bailleurs de fonds de se montrer plus généreux à son endroit. C'est possible, mais vraiment pas sûr à ce stade de la campagne, à moins qu'un mot d'ordre en ce sens soit donné dans les hautes sphères du GOP.
La réputation
Pour le moment, Mitt Romney continue de devancer Santorum et Newt Gingrich dans la plupart des sondages, même s'il a du mal à convaincre la turbulente aile droite du Parti républicain, ou plus précisément la frange populiste de ladite aile, de la profondeur de son conservatisme.
Il n'arrive toujours pas à se débarrasser de sa réputation de patricien né avec une cuiller d'argent dans la bouche qui, comble du comble, défend des positions «libérales», c'est-à-dire vaguement de gauche, sur certains enjeux. Sur un enjeu de morale et de religion, par exemple: il a déjà défendu le droit à l'avortement. Sur un enjeu socio-économique: quand il était gouverneur du Massachusetts, il a mis en place un régime d'assurance maladie assez semblable à celui que Barack Obama a fait approuver à l'échelle fédérale.
Aux fins de la campagne, il a nettement viré à droite, reniant une bonne partie de ses anciennes valeurs, dans l'espoir de convaincre la base très conservatrice de son parti. Un commentateur se disant pourtant «conservateur» lui reprochait récemment sa trop grande ou sa trop maladroite «adaptabilité» dans les pages de Newsweek. En fait, on a parfois envie de comparer Mitt Romney à un jouet Transformer.
Le chroniqueur en question mettait les volte-face peu convaincantes du candidat républicain en parallèle avec l'évolution plus réussie du président Obama, qui a perdu un peu de ses allures d'universitaire brillant et qui renonce enfin à être coûte que coûte le rassembleur en chef pour se ranger plus ouvertement du côté de la classe moyenne et parler concrètement à cet important électorat des choses qui lui importent, l'emploi bien sûr, mais aussi les services qu'un État moderne doit parfois assurer.
À droite toute
Pendant ce temps-là, Mitt Romney ne se contente pas de poursuivre son virage à droite, il multiplie les déclarations et les publicités négatives, une spécialité de Newt Gingrich, afin d'empêcher ce dernier de le coiffer au fil d'arrivée. L'ennui pour M. Romney, c'est que, s'il remporte effectivement l'investiture, il devra se recentrer au plus tôt s'il veut garder une chance de se voir confier les clés de la Maison-Blanche. À la lumière de ce qui s'est passé mardi, il reste aussi ce scénario de rechange: l'establishment républicain trouve que les chances de Rick Santorum contre Obama sont finalement meilleures que celles des deux autres hommes et lui donnent les moyens de mener campagne, ce qui implique que l'intéressé évite de parler de ses positions sociales les plus conservatrices qui rebutent bon nombre d'électeurs du centre.
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The U.S. must decide what type of foreign policy it wants to pursue: one based on the humanism of Abraham Lincoln or one based on the arrogance of those who want it to be the world’s policeman.
[T]he Republican president managed to make the meeting revolve around his interests — the debate about the 5% — and left out ... the White House’s attitude toward the Kremlin.
The U.S. must decide what type of foreign policy it wants to pursue: one based on the humanism of Abraham Lincoln or one based on the arrogance of those who want it to be the world’s policeman.