In an interview, economist Clare McAndrew explains how China has risen up to become the world’s leading market.
In commemoration of the jubilee of the The European Fine Art Fair, economist Clare McAndrew has released a report concerning economic developments in the field of the fine arts over the past 25 years. New figures have come out which explain what the website Artprice.com had already announced several months ago, namely that China has reached first place in the world’s markets.
The Figaro:How was this report established?
Clare McAndrew: The foundation that established the TEFAF ordered the report. The report itself was a result of my conducting seven years of research, and sixty-something interviews with market experts, collectors and journalists worldwide. The report was comprised of figures from some 365 international auction houses and, in fact, 40,000 fairly recent galleries.
What does the report reveal?
This is a historic moment in which China’s economy has made a meteoric improvement of 7 percentage points in the past four years, from 23 percent to 30 percent, and as a result the U.S. has been relegated to second place. The United Kingdom, which was already overtaken by China in 2010, kept its third place, with a market share of 22 percent. However, France remains in a distant fourth place, with only 6 percent. China’s rise, along with a general increase in art sales, particularly in the field of modern and contemporary art which accounts for 70 percent of the market, has led to a strengthening of the global art and antiques markets. In 2011, sales have grown at a rate of 7 percent to a total of 46.1 billion Euros, which demonstrates an overall increase of 63 percent since the 2009 economic crisis. Despite the fact that the prerecession peak in 2007 of 48.1 billion Euros has not been equaled, the market has still recovered tremendously over the past two years.
How do you explain the predominance of the Chinese market?
This predominance is attributed to individual enrichment due to strong domestic investment and dynamic Chinese buyers, despite the global recession. The increasing difficulties with finances and real estate in China have pushed Chinese consumers to look to art as an investment alternative. However, the Chinese art market will soon become too hot and this will require more stable long-term growth.
Les États-Unis sont relégués à la seconde place »
Par Béatrice De Rochebouet Publié le 18/03/2012
C'est un tournant historique montrant que la Chine a effectué une progression fulgurante de 70 % en quatre ans», observe l'économiste Clare McAndrew.
INTERVIEW - L'économiste Clare McAndrew explique comment la Chine est devenue la première place de marché au monde.
L'économiste Clare McAndrew a sorti, pour le jubilé de la Tefaf (The European Fine Art Fair), un rapport sur l'évolution du commerce de l'art ces vingt-cinq dernières années. Chiffres nouveaux à l'appui elle explique ce que le site Artprice avait déjà annoncé voici quelques mois: la Chine est devenue la première place de marché au monde.
Le FIGARO.- Comment a été établi ce rapport?
Clare McANDREW.- Commandé par la fondation organisant la Tefaf, ce rapport m'a pris sept années d'étude, après une soixantaine d'interviews avec des spécialistes du marché, des collectionneurs et des journalistes du monde entier. Il a été établi grâce aux chiffres de 365 maisons de ventes internationales et, fait à tout à fait nouveau, ceux de 40.000 galeries.
Que révèle-t-il de nouveau?
C'est un tournant historique montrant que la Chine a effectué une progression fulgurante de 70% en quatre ans, passant de 23% à 30%, et reléguant ainsi les États-Unis à la seconde place. Le Royaume-Uni, qui a lui-même été dépassé par la Chine en 2010, garde sa place de troisième, avec une part de marché de 22%, tandis que la France reste quatrième, loin derrière, avec 6 % seulement. L'essor de la Chine, associé à une augmentation générale des ventes d'art, notamment dans le domaine de l'art moderne et contemporain qui compte pour 70% du marché, a entraîné un renforcement du marché mondial de l'art et des antiquités. En 2011, les ventes se sont développées à raison de 7%, pour atteindre 46,1 milliards d'euros. Soit une hausse de 63% depuis la crise de 2009. Même si le sommet prérécession de 2007 de 48,1 milliards d'euros n'a pas été égalé, le marché s'est formidablement rétabli ces deux dernières années.
Comment expliquez-vous la prédominance du marché chinois?
Elle s'explique par l'enrichissement individuel, une offre intérieure vigoureuse et une dynamique d'investissement des acheteurs chinois, malgré la récession mondiale. Les difficultés grandissantes concernant les marchés financiers et immobiliers en Chine ont poussé les consommateurs chinois à se tourner vers l'art en tant qu'investissement de substitution. Mais le marché de l'art chinois devra faire face à une situation de surchauffe qui nécessite, à long terme, une croissance plus stable.
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[T]he U.S. led postwar order is unravelling. In its place, a contest for influence and legitimacy is gathering pace, with China eager to fill the vacuum.