The U.S. has warned Sudan and South Sudan that they should redouble their efforts to reach a peace agreement before the expiration in a few days of a United Nations ultimatum.
“The United States calls on the parties to fulfill immediately their obligations under Resolution 2046,” American Ambassador Susan Rice stated in a press release.
According to the resolution adopted May 2, the U.N. Security Council gave three months to both countries — that is, until August 2 — to resolve their differences, which have not been resolved since South Sudan’s independence a year ago, threatening them with sanctions if they do not comply.
These disagreements, which have led to the two neighbors to the verge of open conflict, stem notably from the sharing of oil revenues, the struggle to define a common border and issues linked to citizenship.
Some diplomats, however, have voiced the opinion that the 15 member countries of the Security Council should not immediately put its threat into effect if the closing date expires.
Both countries are carrying out negotiations in Addis Ababa but they are making no headway.
“… It appears increasingly unlikely that a comprehensive agreement on outstanding issues will be reached …” before August 2, Ms. Rice commented.
The resolution, she reiterated, aims to “… take appropriate additional measures under Article 41 of the [U.N.] Charter as necessary …” in the event that one of the two countries lets the deadline go by. Article 41 authorizes economic sanctions if one country refuses to facilitate a decision made by the U.N.
Ms. Rice “… strongly condemns Sudan’s July 20 bombing …” of its neighbor’s territory, deeming this incident a “serious violation of Resolution 46.”
South Sudan had accused its neighbor of bombing its territory, in the state of Northern Bahr el Ghazal. Khartoum countered this allegation by accusing Juba of hosting rebels from Darfur injured in the fighting with Sudanese forces.
Washington has adopted a firm attitude towards Khartoum from the beginning, whereas other members of the Security Council feel that pressure must be put on both countries.
In her statement, Ms. Rice congratulated South Sudan on its efforts made to respect its commitments but added: “At the same time, the United States reiterates the Security Council’s call to cease support to rebel groups.”
The former South African president Thabo Mbeki is acting as a mediator for the African Union in this case, and he will report his progress to the Security Council on August 9. According to certain diplomats, it is on this date that the Security Council will hold its first debate on potential sanctions.
Meanwhile, he should increase the pressure put on Khartoum to implement a resolution renewing the mandate of the joint mission of the U.N. and the African Union in Darfur, a region of Sudan involved in the conflict.
The U.N. hopes to put the Lord’s Resistance Army in charge of the inquiry into a potential presence in Darfur, something that Khartoum has refused.
Les Etats-Unis ont averti le Soudan et le Soudan du Sud qu'ils devaient redoubler d'efforts pour parvenir à un accord de paix avant l'expiration dans quelques jours d'un ultimatum des Nations unies.
"Les Etats-Unis invitent les deux parties à remplir immédiatement leurs obligations aux termes de la résolution 2046," a déclaré l'ambassadrice américaine Susan Rice dans un communiqué.
Selon cette résolution adoptée le 2 mai, le Conseil de sécurité de l'ONU a donné aux deux pays trois mois, c'est-à-dire jusqu'au 2 août, pour régler leurs divergences, jamais résolues depuis l'indépendance du Soudan du Sud il y a un an, les menaçant de sanctions dans le cas contraire.
Ces différends, qui ont amené les deux voisins au bord d'un conflit ouvert, portent notamment sur le partage des revenus du pétrole, la délimitation de la frontière commune et des questions liées à la citoyenneté.
Des diplomates ont cependant estimé que les 15 pays membres du Conseil ne devraient pas mettre immédiatement leur menace à exécution si la date limite était dépassée.
Les deux pays mènent des pourparlers à Addis-Abeba mais les discussions piétinent.
"Il semble de plus en plus improbable qu'un accord global sur les problèmes en suspens puisse être obtenu" avant le 2 août, a constaté Mme Rice.
La résolution, a-t-elle rappelé, prévoit de "prendre les mesures appropriées prévues par l'article 41 de la Charte (de l'ONU) si nécessaire" au cas où l'un ou l'autre des deux pays laisserait passer la date limite. L'article 41 autorise des sanctions économiques en cas de refus d'un pays de se plier à une décision de l'ONU.
Mme Rice a "fermement condamné le bombardement mené le 20 juillet par le Soudan" sur le territoire de son voisin, qualifiant cet incident de "violation grave de la résolution 2046".
Le Soudan du Sud avait accusé son voisin d'avoir bombardé son territoire, dans l'Etat du Bahr-El-Ghazal-Nord. Khartoum a accusé de son côté Juba d'avoir accueilli des rebelles du Darfour blessés au cours de combats avec les forces soudanaises.
Washington a depuis le début adopté une attitude de fermeté envers Khartoum, alors que d'autres membres du Conseil considèrent qu'il faut faire pression sur les deux pays.
Dans sa déclaration, Mme Rice a félicité le Soudan du Sud pour les efforts faits afin de respecter ses engagements mais en ajoutant: "en même temps, les Etats-Unis réitèrent l'appel du Conseil de sécurité à cesser le soutien aux groupes rebelles".
L'ex-président sud-africain Thabo Mbeki, médiateur de l'Union africaine dans ce dossier, devrait rendre compte de ses efforts au Conseil le 9 août et c'est à cette date, selon des diplomates, que le Conseil tiendra son premier débat sur d'éventuelles sanctions.
Entre-temps, il devrait accroître la pression sur Khartoum en adoptant une résolution renouvelant le mandat de la mission conjointe de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour, une région du Soudan en conflit.
L'ONU souhaite charger la mission d'enquêter sur l'éventuelle présence au Darfour de l'Armée de résistance du Seigneur (LRA), ce que Khartoum refuse.