The third and final presidential debate on the topic of foreign policies only succeeded in consolidating the impression that the race for the White House will remain extremely close until voting day, Nov. 6.
Comfortably sitting in his commander in chief’s seat, President Barack Obama gained the upper hand on Mitt Romney by dealing several sharp blows. However, Republican Romney, concerned about not making any slip-ups, was more focused on not being seen as a war chief than making his points.
Right now, American voters are considerably more worried about the uncertain economic climate of their country than about its role in the world. It is therefore doubtful that Monday’s presidential race will pay off immensely for Obama.
All things considered, the mistake that could ultimately prove fatal for the president was made three weeks ago at the first debate in Denver.
Previously, the Democrat enjoyed a comfortable lead in the polls, which indicated a relatively easy re-election. Mitt Romney’s campaign seemed to be in disarray. Obama only needed to perform well in the first debate in order to secure his win over the Republican.
However, surprisingly President Obama made a mess of everything in an hour and a half, owing to his lethargic delivery. Mitt Romney, seeming “presidential” and more modest, consequently became a viable alternative. But again, Obama failed to identify his opponent’s numerous contradictions and the weaknesses of his economic program.
Obama did not have the luxury of enjoying that horrible evening. True, Ronald Reagan and George W. Bush were re-elected despite their failures at the debates, but they were actually saved by the then-flourishing American economy. This is not the case for Obama — quite the contrary.
The effects of his failure have been catastrophic: In two weeks, Mitt Romney has caught up with the president in the polls, both nationally and (more importantly) in the key states.
Obama came back fighting and stole the show in the second debate. This allowed him to reassure his troops and regain the high ground. But Romney held his own, and the president’s attacks were not as effective as they would have been in the first debate.
The president has struggled to get the U.S. out of a deep recession; he saved the automobile industry; he saw the death of Osama bin Laden and fought hard to ensure that Obamacare was adopted. It may therefore seem unfair that such a man may see his lead go up in flames in a 90-minute debate. But politics remains a game of perception and image.
If Americans deny him a second term in office, President Obama will unfortunately only have himself to blame.
Le troisième et dernier débat présidentiel, qui portait sur la politique étrangère, n'aura réussi qu'à consolider l'impression que la course à la Maison-Blanche restera extrêmement serrée jusqu'au scrutin du 6 novembre.
Confortablement assis dans son siège de commandant en chef, le président Barack Obama a eu le dessus sur Mitt Romney en portant plusieurs attaques incisives. Toutefois, le candidat républicain, soucieux de ne pas commettre de gaffes, s'est moins appliqué à marquer des points qu'à éviter de projeter une image de chef guerrier.
Les électeurs américains sont présentement beaucoup plus préoccupés par la situation économique incertaine de leur pays que par le rôle des États-Unis dans le monde. On peut donc douter que le duel de lundi rapportera des dividendes à M. Obama.
Tout bien considéré, l'erreur qui pourrait ultimement lui être fatale, le président l'a commise au tout premier duel à Denver, il y a trois semaines.
Jusque-là, le candidat démocrate jouissait d'une avance confortable dans les sondages qui laissait présager une réélection relativement facile. La campagne de Mitt Romney semblait en déroute. M. Obama n'avait qu'à bien performer au débat initial pour river le dernier clou dans le cercueil républicain.
Or, surprise, le président Obama a tout bousillé en une heure et demie par sa prestation léthargique. D'une part, en paraissant «présidentiel» et plus modéré, Mitt Romney est devenu une alternative valable. Mais en plus, M. Obama a omis de mettre en relief les nombreuses positions contradictoires de son adversaire et les faiblesses de son programme économique.
M. Obama n'avait pas le luxe de connaître cette mauvaise soirée. Oui, Ronald Reagan et George W. Bush ont été réélus en dépit de leur échec aux débats. Sauf que l'économie américaine, en expansion à leur époque, les a sauvés. M. Obama ne bénéficie pas de cet avantage, bien au contraire.
Les effets de sa contre-performance ont été catastrophiques: en deux semaines, Mitt Romney a effacé son retard dans les sondages, à la fois au niveau national et - plus important encore - dans les États-clés.
En se montrant combatif au deuxième débat, et en l'emportant à l'arraché, M. Obama a rassuré ses troupes et stoppé l'hémorragie. Mais M. Romney a tenu son bout et les attaques du président à son endroit n'ont pas eu autant d'impact que s'il les avait lancées au premier affrontement.
Il peut sembler ingrat qu'un président qui s'est tant démené pour sortir les États-Unis d'une grave récession, qui a sauvé l'industrie automobile, qui a fait tuer Oussama ben Laden, qui a fait adopter de haute lutte sa réforme de l'assurance maladie, voie son avantage s'envoler en fumée dans un débat de 90 minutes. Mais la politique, ça demeure encore et beaucoup une question de perception et d'image.
Si les Américains devaient lui refuser un second mandat, le président Obama n'aura malheureusement que lui-même à blâmer.
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.