Instead, it will be very interesting to know how the market will “run” the world. Last Monday evening, the shares of Standard & Poor’s lost 14 percent of their value on Wall Street (the New York Stock Exchange). Do you know why? It comes following the decision of the Obama administration, a couple of hours earlier, to sue the ratings agency.
The effect was immediate. Investors immediately shunned S&P. That’s how the mechanism of stock exchanges work. They are very sensitive. Shares work like “yo-yos” at the mercy of information. This is precisely why Obama criticized S&P. This is the same information given by the ratings agency that is, according to the American administration, at the root of the global financial and economic crisis which has swept the world since 2008. It is by these false ratings that the American housing market collapsed at the time, and the reason that everyone refers to the “Subprime Crisis.”
It is important to know that ratings have an overwhelming effect on stocks. One could also talk about the increased interest rates on debt for countries, which lose in the same way the confidence of international creditors, the impact on their currencies, etc. This explains the dirty game, in light of the American lawsuit, of ratings agencies, which distribute good and bad ratings according to problematic rules.
Some examples:
On Aug. 6, 2011, to everyone’s surprise, S&P degraded the rating of the United States from AAA (which it has had since the creation of the financial rating system in 1917) to AA+. Panic. The U.S. Treasury reacted immediately and reported a serious miscalculation made by S&P. The agency in question recognized the error, but maintains, despite everything, its degradation. Another example occurred on Nov. 10, 2011, when S&P announced that France lost its triple-A rating. The next day, the agency reversed its decision, recognizing its “technical error.” We say that the error was “political.” S&P had to have been seriously reprimanded to have acted thus six months from the French presidential election.
The same problem is suffered by the Obama administration — not the United States as a country — not to mention the case of Greece, which everyone already knows. It experienced the same degradation in the ‘30s. Every country in the world, rich or poor, borrows on the international market. Those that are poorly rated cannot find lenders except at very high interest rates. This is called debt service, which we have known in Algeria since the mid-‘80s. Our resources barely allowed us to pay this “service” while our debt (principal) continues to grow.
Clearly, ratings agencies (the three most influential in the world) are weapons against which the world has not yet invented the means to defend itself. A country in recession can be led to chaos, and even “brought to its knees.” It finds itself in the same state as a human being in poverty and moreover in debt. Beyond this trial, which will be interesting to follow, this affair reminds us Algerians of the immense relief of having escaped the grip of these ratings agencies. We escaped thanks to (we never remember it enough) the clairvoyance of our president of the republic who, in 2006, decided to repay the entire sum of our public debt. If he hadn’t done that, God only knows what state we would be in today. Obama has given us a good opportunity — one by which to better appreciate our debt-free situation!
Ce ne sera pas rébarbatif! C'est au contraire très intéressant de savoir comment la finance veut «gérer» le monde. Dans la soirée de lundi dernier, l'action de «Standard & Poor's» (la célèbre agence américaine de notation) a perdu 14% de sa valeur, à la Bourse de Wall Street (New York). Savez-vous pourquoi? C'est suite à la décision de l'Administration Obama, quelques heures plus tôt, d'attaquer en justice cette agence de notation. L'effet a été immédiat. Les investisseurs ont aussitôt boudé «SP». Les mécanismes des Bourses sont ainsi faits. Très sensibles. Les actions font du «yo-yo» au gré des informations. Et c'est précisément ce que reproche Obama à SP. Ce sont les informations données par cette agence de notation qui sont, selon l'Administration américaine, à l'origine de la crise financière et économique que vit le monde depuis 2008. C'est par ses fausses notations que le marché immobilier américain s'est effondré à l'époque et que tout le monde désigne comme étant la crise des «Subprimes». Il faut savoir aussi que les notations ont un effet boursier foudroyant. On peut citer l'augmentation des taux d'intérêts sur la dette des pays qui perdent par-là même la confiance des créanciers internationaux, répercussions sur leurs monnaies,etc. Ce qui explique le jeu malsain, au vu de l'action en justice américaine, des agences de notation qui distribuent, selon des règles troubles, des bons et des mauvais points. Quelques exemples. Le 6 août 2011, et à la surprise générale, SP dégrade la notation des Etats-Unis de AAA (qu'elle avait depuis 1917 c'est-à-dire depuis la création de l'échelle de notation financière) à AA+. C'est l'affolement. Le Trésor américain réagit aussitôt et fait état d'une grave erreur de calcul commise par SP. L'agence en question reconnaît l'erreur mais maintient, malgré tout, sa dégradation. Autre exemple. Le 10 novembre 2011, SP annonce que la France perd son triple A. Le lendemain, l'agence revient sur sa décision en reconnaissant son «erreur technique». Nous nous disons que l'erreur était «politique». SP a dû se faire tirer les oreilles d'avoir agi ainsi à 6 mois de l'élection présidentielle française. Comme celle dont a été victime l'Administration Obama. Pas les Etats-Unis en tant que pays. Ne parlons pas du cas de la Grèce, que tout le monde connaît. Elle a vécu la même dégradation dans les années 30. Tous les pays du monde, riches ou pauvres, empruntent sur le marché international. Ceux qui sont mal notés ne trouvent pas d'emprunteur ou presque, sauf à des taux d'intérêts très élevés. C'est ce qu'on appelle le service de la dette que nous avons bien connu dans notre pays dès le milieu des années 80. C'était à peine si nos ressources nous permettaient de payer ce «service» tandis que notre dette (principale) ne cessait d'augmenter. En clair, les agences de notation (les plus influentes sont au nombre de 3 dans le monde) sont des armes contre lesquelles le monde n'a pas encore inventé les moyens de se défendre. Un pays mis en récession peut être conduit au chaos et ainsi «mis à genoux». Il se retrouve dans l'état identique à celui d'un être humain dans la misère et qui plus est endetté. Au-delà de ce procès qu'il sera intéressant à suivre, cette affaire nous rappelle à nous Algériens, l'immense soulagement d'avoir échappé à l'emprise de ces agences de notation. Nous y avons échappé grâce, on ne le rappellera jamais assez, à la clairvoyance de notre président de la République qui, en 2006, a décidé de rembourser l'intégralité de notre dette publique. S'il ne l'avait pas fait, Dieu seul sait dans quel état nous aurions été aujourd'hui. Obama vient de nous donner une bonne occasion. Celle de mieux apprécier notre situation de désendettés!
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.