An American attack against the Syrian government seems imminent. "U.S. officials have conveyed the message to the U.N. that it was better for the on-site inspectors not to extend their mission," said a Western diplomatic source familiar with the matter.
The United States "did not explicitly ask them to leave Syria, but told them that intelligence services had evidence of a chemical attack last week near Damascus by the regime [which caused between 300 and 1,000 deaths], and that they therefore no longer needed to continue their mission there," the source added.
As in Iraq in Dec. 1998, the start of the U.N. inspection mission in Damascus is the sign of imminent military strikes against the government of Bashar al-Assad. In 1998, the United States bombed for four days symbols of power for Saddam Hussein just hours after the departure of the U.N. mission in Baghdad, as he was accused of hiding chemical weapons. On Tuesday, the team of inspectors from the U.N. used a lack of security as an excuse not to leave their hotel in Damascus.
According to Foreign Policy magazine, U.S. intelligence intercepted a phone call from a panicked Syrian military man, asking his superiors for answers after the chemical attack against suburbs of Damascus on Aug. 21.
Using our diplomatic source, "by saying they would not wage war, the Russians gave their approval to a limited U.S. attack" against its ally in Damascus. This is not intended to change the regime in Syria, a U.S. spokesman said yesterday. "This is to weaken Assad in order to put him into a weak position at the Geneva Conference," said the diplomat. "What the rebels have not been able to do for two years against the Assad army, that is to say, to change the balance of forces on the ground, the West will do by bombing the army bases in the hope of strengthening the poor Syrian opposition," says our source. A strike against the presidential palace in Damascus is probably not on the radar of U.S. strategists; however, another against Bashar al-Assad's residence in his Latakia stronghold could be.
To strengthen the so-called moderate opposition supported by the West, strikes linked to al-Qaida against the jihadists are not excluded. "Otherwise, this military operation is only going to strengthen the most radical Islamists, and this can only help the fiercely anti-Islamic Russians swallow the pill of military intervention against their ally," said the diplomat, who highlights U.S. reluctance to engage the force on Friday, the day of prayer for Muslims. The window of opportunity opens from Wednesday, tonight.
Une attaque américaine contre le pouvoir syrien semble imminente. « Des responsables américains ont fait passer le message à l’ONU qu’il valait mieux que les inspecteurs sur place ne prolongent pas leur mission », affirme une source diplomatique occidentale, proche du dossier.
Les Etats-Unis « ne leur ont pas demandé explicitement de quitter la Syrie, mais on leur a dit que les services de renseignements disposaient de preuves de l’attaque chimique perpétrée la semaine dernière près de Damas par le régime (qui a fait entre 300 et 1000 morts, ndlr) et qu’ils n’avaient donc plus besoin de continuer leur mission sur place », ajoute cette source.
Comme en Irak en décembre 1998, le départ de la mission d’inspection onusienne de Damas sera le signe de l’imminence des frappes militaires contre le pouvoir de Bachar el-Assad. En 1998, les Etats-Unis avaient bombardé pendant quatre jours des symboles du pouvoir de Saddam Hussein accusé de dissimuler des armes chimiques, quelques heures seulement après le départ de la mission onusienne de Bagdad. Mardi, l’équipe des inspecteurs de l’ONU ont prétexté un manque de sécurité pour ne pas sortir de leur hôtel à Damas.
Selon la revue Foreign policy, les services de renseignements américains ont intercepté une communication téléphonique d’un militaire syrien paniqué qui demandait des réponses à ses supérieurs après l’attaque chimique contre des banlieues de Damas, le 21 août.
Toujours selon notre source diplomatique, « les Russes en déclarant qu’ils ne feraient pas la guerre ont donné leur aval à une attaque américaine limitée » contre leur allié à Damas. Celle-ci ne sera pas destinée à changer le régime en Syrie, a affirmé hier un porte-parole américain. « Il s’agit d’affaiblir Assad pour l’amener en position de faiblesse à la conférence de Genève », précise le diplomate. « Ce que les rebelles n’ont pas pu faire depuis deux ans face à l’armée d’Assad, c’est-à-dire changer le rapport de forces sur le terrain, les Occidentaux vont le faire en bombardant des bases de l’armée dans l’espoir de renforcer la pauvre opposition syrienne », poursuit notre source. Une frappe contre le palais présidentiel à Damas n’est sans doute pas sur les radars des stratèges américains ; en revanche, une autre contre une résidence de Bachar el-Assad dans son fief de Lattaquieh pourrait l’être.
Pour renforcer l’opposition dite modérée, soutenue par les Occidentaux, des frappes contre les djihadistes liés à la mouvance al Qaida ne sont pas non plus à exclure. «Sinon, cette opération militaire ne va faire que renforcer les islamistes les plus radicaux, et cela ne pourra qu'aider à ce que les Russes farouchement anti-islamistes avalent la pilule de cette intervention militaire contre leur allié », ajoute le diplomate, qui souligne les réticences américaines à engager la force le vendredi, jour de prière chez les musulmans. La fenêtre d’opportunité s’ouvre à partir de ce soir mercredi.
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