It’s time for novelty, not executives. At the Detroit Auto Show, the Big Three automakers did not let their product strategy be polluted by discussions of current developments with their management. Mary Barra, who officially succeeds Dan Akerson today as the head of General Motors, told journalists: “The focus should be on the cars. This is the International Auto Show, and again, it’s the cars and trucks that are the stars.” Similar talk was heard at Ford and Fiat, which just completed its purchase of Chrysler. Much spin helped focus the attention on new models, whether it was the new Ford F-150 pickup, the Corvette Z06 and its 625-horsepower engine, or the new Chrysler 200. These new cars serve to confirm the return of these Detroit giants. In a U.S. market that grew 7.6 percent in 2013, General Motors maintained its position as the leader (17.9 percent market share), while Ford (+10.8 percent) and Chrysler (+9 percent) were also significant.
But behind the show, questions remain. “The Big Three have much healthier bases than before, and that’s important. But all is not yet settled, and 2014 will be an important year of transition,” judged Xavier Mosquet of the Boston Consulting Group, who led the restructuring of the Big Three under the Obama administration in 2008.* Now that Chrysler is coming under Fiat’s full ownership, Mary Barra must soon unveil her strategic priorities at GM. At Ford, 68-year-old Alan Mulally has not committed to stay beyond 2014 and has already put in place his succession plan — complete with his designated protégé, Chief Operating Officer Mark Fields.
New faces must negotiate tight corners. Firstly, there is the question of competition in the United States: The framework agreement signed with the United Auto Workers union, which allowed for the return to profitability, will be renegotiated in 2015. There is also the question of pensions, which remain high. At the end of 2011, pension obligations rose above $70 billion for General Motors, which has already partially funded those obligations. But above all, the international arena will be the big project for the years to come, because the Big Three still derive the majority of their profits from U.S. sales. “We still have one to two years of good growth in the American market; after that, it will be complicated,” estimates Xavier Mosquet.* Though Ford seems better equipped for this thanks to its “One Ford” global strategy and its progress in China, GM is still restructuring. In December, GM announced it would be dropping its Chevrolet brand in Europe in 2015 and sold its 7 percent stake in PSA Peugeot Citroen. There also remains the problem of finding a future for Opel, which has lost money in Europe.
Questions About Chrysler
Finally, it is Chrysler that raises the most questions. For its third fiscal quarter, the group owned by Fiat only sold 25 percent of its volume outside of the United States, absent from the Chinese market entirely. For example, the group confirmed the end of exports of Chrysler vehicles under the Lancia brand, given its modest volumes. This will lead to the virtual halt of the Italian brand, which distributes several models. The exit door also remains open for the Jeep brand, which should surpass one million units of sales in 2014 and is still seeking to develop in China.
*Editor’s note: The quotations, accurately translated, could not be verified.
A Detroit, les « Big Three » tentent de s'inventer un nouvel avenir
L'heure est aux nouveautés, pas aux dirigeants. Au Salon automobile de Detroit, les « Big Three » n'ont pas laissé polluer leur stratégie produits par des débats sur l'évolution actuelle de leur management ou de leur gouvernance. « L'attention doit être portée sur les voitures, c'est un Salon international, et ce sont donc les véhicules qui sont les stars », a indiqué aux journalistes Mary Barra, qui doit prendre aujourd'hui la succession officielle de Dan Akerson à la tête de General Motors. Même discours chez Ford ou chez Fiat, qui vient de conclure le rachat à 100 % de Chrysler. Autant de pirouettes qui ont permis de concentrer l'attention sur les nouveautés des constructeurs, qu'il s'agisse du nouveau pick-up Ford F-150, la Corvette Z06 et de ses 625 chevaux, ou la nouvelle Chrysler 200. Des sorties qui doivent confirmer le retour des géants de Detroit. En 2013, dans un marché américain qui a grimpé de 7,6 %, General Motors a maintenu sa position de leader (17,9 % de parts de marché), tandis que Ford (+ 10,8 %) et Chrysler (+ 9 %) ont brillé.
Las, derrière le show, les interrogations demeurent. « Les "Big Three" ont des bases bien plus saines que par le passé et c'est important. Mais tout n'est pas réglé pour autant, et 2014 sera une année importante de transition », juge Xavier Mosquet, du Boston Consulting Group, qui avait mené le plan de restructuration des « Big Three » sous l'administration Obama en 2008. Alors que Chrysler vient de passer sous le contrôle total de Fiat, Mary Barra devra bientôt dévoiler ses priorités stratégiques chez GM. Quant à Ford, Alan Mulally, soixante-huit ans, ne s'est pas engagé à rester au-delà de 2014, et a déjà mis en place son plan de succession, avec son dauphin désigné, le directeur général adjoint, Mark Fields.
De nouvelles têtes qui devront négocier des virages serrés. En premier lieu, les questions de compétitivité aux Etats-Unis - l'accord-cadre signé avec le syndicat de l'automobile, l'UAW, qui a permis le retour à la rentabilité, doit être renégocié en 2015 - ainsi que la question des pensions qui restent élevées. A fin 2011, leur montant s'élevait à 70 milliards de dollars pour General Motors, qui en a déjà provisionné une partie. Mais c'est aussi et surtout l'international qui sera le gros chantier des années à venir, tant les « Big Three » tirent encore la majorité de leurs profits des Etats-Unis. « On a encore un à deux ans de bonne croissance du marché américain, après cela sera compliqué », juge Xavier Mosquet. Si Ford semble mieux armé grâce à sa stratégie de voitures mondiales « One Ford » et à son avancée en Chine, GM restructure toujours, et a annoncé en décembre l'arrêt de la commercialisation de sa marque Chevrolet sur le Vieux Continent en 2015, et vendu les 7 % du capital qu'il détenait chez PSA. Reste aussi à trouver un avenir à Opel, qui perd de l'argent en Europe.
Interrogations autour de Chrysler
Au final, c'est Chrysler qui suscite le plus d'interrogations. Pour son troisième trimestre fiscal, le groupe contrôlé par Fiat n'a vendu que 25 % de ses volumes en dehors des Etats-Unis, et passe à côté du marché chinois. Exemple symbolique : le groupe a confirmé entre les lignes l'arrêt de l'exportation de véhicules Chrysler badgés sous la marque Lancia, vu le peu de volumes. De quoi entraîner le quasi-arrêt de la marque italienne, qui sera distribuée sur quelques modèles. La porte de sortie du constructeur reste sa marque Jeep, qui devrait passer le million d'unités de ventes en 2014, et qui cherche toujours à s'implanter industriellement en Chine.
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