American officials are trying to hit the National Security Agency in the wallet. In a vote of 293 to 123 during the night of June 19-20, the House of Representatives voted to pass an amendment that strongly and symbolically limits the NSA’s surveillance capabilities.
The amendment, included as part of a 2015 army finance bill, prohibits funding for — and thus, the use of — “backdoor searches,” NSA activities that lead to the capture and storage of U.S. citizens’ data.
The intelligence agency has used this type of surveillance daily since 9/11. Legally, the agency relies on judicial rulings from the end of the 2000s: In order to conduct surveillance on U.S. territory, the NSA must obtain an individual mandate for each target, but it can also justify its operations by requesting larger authorization, leading to the capture of U.S. citizen data.
PRISM, which gives the NSA privileged access to large Internet servers, and the Upstream family of programs, which primarily intercept data using submarine cables, are some of the programs relying on these judicial rulings.
Prohibition of “Backdoors”
More unexpectedly, the amendment also prohibits the NSA and the CIA from funding — and thus using — backdoors. These devices are hidden and inserted in various electronic devices, such as servers, telephones and computers, and allow spyware to intercept communications and take control of the devices.
The bill’s wording also covers one of the agency’s favorite tools, namely the intentional introduction of vulnerabilities into software programs: The documents Snowden released showed that the NSA had aggressively weakened the development of certain cryptographic standards in order to better get around them.
“We applaud the House for taking this important first step, and we look forward to other elected officials standing up for our right to privacy,” stated Mark Rumold of the Electronic Frontier Foundation, an NGO defending online freedoms.
The amendment has little chance of becoming law in 2015; a similar provision must be passed in the other chamber, the Senate, and Barack Obama must not veto it in order for it to become law. But it is a symbolic measure and shows a genuine desire of some members of Congress to limit the NSA’s powers, about a year after the Snowden revelations began to be released.
Last year, there were not enough votes for a similar amendment to be adopted. Thursday’s vote also echoed the adoption several weeks ago of the U.S. Freedom Act, a law initially applauded by NSA detractors, but considerably watered down after its time in committee.
Limitation surprise mais symbolique des pouvoirs de la NSA
Les députés américains tentent de frapper la NSA (National Security Agency) au porte-monnaie. Par 293 voix contre 123, la Chambre des représentants a largement voté, dans la nuit de jeudi 19 à vendredi 20 juin, un amendement limitant fortement et symboliquement les capacités de surveillance de la NSA.
Cet amendement, inclus dans la loi de financement de l'armée pour l'année 2015, interdit le financement – et donc la conduite – des « recherches clandestines » (backdoor searches), ces activités de la NSA qui mènent à la captation et au stockage de données de citoyens américains.
Ce type de surveillance est utilisé quotidiennement depuis le 11-Septembre par l'agence de renseignement. Légalement, elle s'appuie sur des dispositions juridiques adoptées à la fin des années 2000 : là où la NSA devait, pour mener sa surveillance sur le territoire américain, obtenir un mandat individuel pour chaque cible, elle peut, depuis, justifier ses opérations au moyen d'une autorisation plus large, ce qui conduit à la captation de données de citoyens américains.
Prism, qui fournit à la NSA un accès privilégié aux serveurs de géants du Net, ou la famille de programmes Upstream, qui interceptent les données sur les câbles sous-marins notamment, font partie des programmes utilisant cette base juridique.
Interdiction des « portes dérobées »
Plus inattendu, cet amendement interdit aussi à la NSA et à la CIA le financement (et donc la mise en œuvre) des backdoors (« portes dérobées »). Ces dispositifs cachés et insérés dans divers appareils électroniques (serveurs, téléphones, ordinateurs...) permettent aux espions d'intercepter des communications ou de prendre le contrôle des appareils.
La formulation du texte couvre également l'un des outils favoris de l'agence, à savoir l'introduction intentionnelle de vulnérabilités dans les programmes ou protocoles informatiques : les documents Snowden ont montré que la NSA avait agressivement influencé et affaibli le développement de standards cryptographiques pour mieux les contourner.
« Nous félicitons la Chambre pour cette première étape importante, et nous sommes impatients que d'autres représentants élus défendent notre droit à la vie privée », a réagi Mark Rumold, de l'Electronic Frontier Foundation, une ONG de défense des libertés en ligne.
Cet amendement a peu de chances d'entrer en vigueur en 2015 : il faut qu'une disposition identique soit votée à l'autre chambre, le Sénat, et que Barack Obama ne s'y oppose pas. Mais il est symbolique et témoigne d'une véritable volonté d'une partie des parlementaires de limiter les pouvoirs de la NSA, un an après le début des révélations Snowden.
L'année dernière, il avait manqué une poignée de voix à un amendement similaire pour êter adopté. Le vote de jeudi fait aussi écho à l'adoption il y a quelques semaines du USA Freedom Act, une loi initialement applaudie par les députés détracteurs de la NSA, mais considérablement édulcorée après son passage en commission.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.