No, the return of the NASDAQ to its Himalayan peak of 2000 is not the symbol of a new bubble of tech stocks. It's very tempting to see in this return to astronomical levels proof that investors have once again lost their minds. That would be a mistake. For in 15 years everything, or almost everything, has changed.
At the time, stock markets were living the dream of a new economy that was on the verge of challenging all the fundamentals. This vision justified paying tens of times the sales revenue to come from the first start-up being pitched. With the success that we know ... Today, this dream has become a reality. The digital revolution does not spare any sector and gives its lightweights unrivaled growth potential. And not only for Apple, Google or Facebook. In 2015, the profits of groups listed in the NASDAQ are expected to grow at a rate of 18 percent! In a world without growth, this dynamism is worth gold. Hence the current enthusiasm of investors for their stocks. Provided that their investment accounts also no longer have anything to do with those of the start-ups from 2000. The damaged pocketbooks of AOL and other WorldCom organizations of the era were followed by mountains of cash from Apple, Cisco or Microsoft.
Under these circumstances, there's nothing unreasonable about buying shares in the NASDAQ. On the contrary, even. Is it really riskier today to bet on Facebook instead of Caterpillar? We can doubt that. In fact, the surge of the tech stocks is a double symbol. Obviously, a symbol of the digital revolution underway. But also a symbol of a country, the United States, whose economy preserves its transformation potential. An example for us to reflect on, when the CAC 40 only counts four purely tech stocks.
Non, le retour du Nasdaq sur ses sommets himalayens de 2000 n'est pas le symbole d'une nouvelle bulle des valeurs technologiques. La tentation est grande de voir dans ce retour à ces niveaux stratosphériques la preuve que les investisseurs ont de nouveau perdu la raison. Ce serait une erreur. Car, en quinze ans, tout a changé ou presque.
A l'époque, les marchés boursiers vivaient dans un rêve, celui d'une nouvelle économie qui s'apprêtait à bousculer tous les fondamentaux. Cette vision justifiait que l'on puisse payer des dizaines de fois le chiffre d'affaires à venir de la première start-up venue. Avec le succès que l'on sait... Aujourd'hui, le rêve est devenu réalité. La révolution digitale n'épargne aucun secteur et donne à ses chevau-légers un potentiel de croissance sans équivalent. Et pas seulement pour les Apple, Google ou Facebook. En 2015, les profits des groupes cotés au Nasdaq sont attendus en progression de 18 % ! Dans un monde sans croissance, ce dynamisme vaut de l'or. D'où l'engouement actuel des investisseurs pour ses valeurs. D'autant que leurs bilans aussi n'ont plus rien à voir avec ceux des start-up de 2000. Aux poches trouées des AOL et autres WorldCom de l'époque ont succédé les montagnes de cash d'Apple, de Cisco ou de Microsoft.
Dans ces conditions, acheter des actions sur le Nasdaq n'a rien de déraisonnable. Au contraire, même. Est-il vraiment plus risqué aujourd'hui de miser sur Facebook plutôt que sur Caterpillar ? Il est permis d'en douter. En fait, l'envolée de l'indice des valeurs technologiques est un double symbole. Celui de la révolution digitale en cours, évidemment. Mais aussi celui d'un pays, les Etats-Unis, dont l'économie garde intact son potentiel de transformation. Un exemple à méditer pour nous, quand le CAC 40 ne compte que quatre valeurs purement technologiques.
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