“America comes first, and everybody else pays.” This is, in essence, the way in which Donald Trump envisages his foreign policy if he is to become president of the United States. Less than one week after his meeting with the Washington Post editorial team, the Republican candidate reinforces his vision in a long interview with The New York Times. According to the Republican front-runner, America is no longer a rich country, but instead is heavily indebted.
Consequently, the U.S. must now require its allies to contribute to global safety instead of wasting resources acting as world policemen. The main countries involved include Saudi Arabia, South Korea, Japan, and European countries, namely Germany.
NATO Is 'Obsolete'
The multimillionaire has declared himself prepared to put an end to U.S consumption of Saudi Arabian oil, as well as to recall U.S. troops stationed in South Korea and Japan if they refuse to find a better way to share the burden – even if this means letting both countries develop their own nuclear arsenals. What’s more, the businessman judges NATO to be “obsolete” and would willingly replace it with an organization centered on the fight against terrorism.
As for the conflict in Syria, Trump has criticized Barack Obama’s “disgraceful and idiotic” approach, which aimed to pave the way toward a political transition negotiated with the Bashar Assad regime, creating a military coalition with the Islamic State. “You can’t be fighting two people that are fighting each other, and fighting them together,” he said, positioning himself in favor of the creation of “safe zones” in Syria funded by the Gulf States and Germany.
Defending American Interests
Contrary to interventionism, traditionally dominant in U.S. creation of foreign policy, the business tycoon intends to focus on the defense of U.S. interests, particularly in terms of American relations with China, where he plans to use business as a means of pressure. “I want to be unpredictable,” announced Trump, who, for the time being, isn’t ruling out a military confrontation in the South China Sea.
Pour le candidat républicain, les alliés des États-Unis doivent contribuer à la sécurité à la mesure de leurs moyens.
« L’Amérique d’abord et tous les autres paient » : c’est, en substance, la façon dont Donald Trump envisage sa politique étrangère, s’il devenait président des États-Unis. Moins d’une semaine après une rencontre avec l’équipe éditoriale du Washington Post, le candidat républicain revient, dans un long entretien avec le New York Times, sur sa vision : l’Amérique n’est plus un pays riche mais lourdement endetté, insiste le favori à l’investiture du parti républicain.
En conséquence, Washington doit exiger de ses alliés qu’ils contribuent à la sécurité de la planète au lieu de s’épuiser à jouer le « gendarme du monde ». Les principaux pays concernés ? L’Arabie saoudite, la Corée du Sud, le Japon et les pays européens, au premier rang desquels l’Allemagne.
L’Otan « obsolète »
Le milliardaire se déclare prêt à mettre fin aux achats américains de pétrole saoudien ainsi qu’à retirer les troupes américaines stationnées en Corée du Sud et au Japon si ces partenaires refusent de mieux partager le fardeau. Quitte, pour ces deux derniers pays, à les laisser développer leur propre arsenal nucléaire. Par ailleurs, l’homme d’affaires juge l’Otan « obsolète » et la remplacerait volontiers par une organisation centrée sur la lutte contre le terrorisme.
À propos du conflit syrien, Donald Trump critique la politique « folle et idiote » de Barack Obama qui œuvre pour une transition politique négociée avec le régime du président Bachar Al Assad en Syrie, tout en conduisant une coalition militaire contre Daech. « Je pense qu’on ne peut pas lutter en même temps contre deux parties qui se combattent (…) il faut choisir l’une ou l’autre » affirme-t-il, en se disant favorable à la création en Syrie de « zones de sécurité » financées par les pays du golfe et l’Allemagne.
La défense des intérêts américains
À contre-courant de l’interventionnisme, traditionnellement dominant dans l’establishment américain de politique étrangère, le magnat de l’immobilier entend se concentrer sur la défense des intérêts des États-Unis, en particulier dans ses relations avec la Chine où il veut utiliser le commerce comme un moyen de pression. « Je veux être imprévisible », déclare Donald Trump en n’excluant pas d’emblée une confrontation militaire en mer de Chine méridionale.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.