On January 17, 2018, Donald Trump’s results from a cognitive screening tool developed in Montreal were front-page news. The 45th president’s performance on this cognitive screening seemed sufficient, and many believed it confirmed the integrity of his cognitive health, as well as his ability to hold office.
The MoCA has been validated by several scientific studies and can identify problems with higher mental functions like memory and attention, which are found in various diseases related to aging, like Alzheimer’s. However, this tool was not designed to identify the contribution of personality traits or psychological disorders that may also interfere with functioning.
Other nuances are needed to better understand the scope and limitations of cognitive screening tools. For example, in Quebec, screening is defined as “separating people likely to have a disorder from those who are likely to be free of disorders” (Bill 21). In no case is the result of one screening tool sufficient, on its own, to conclude the presence or absence of a cognitive disorder or to comment on the achievement of a specific cognitive function, like memory or attention. Like any form of screening, the primary goal is to direct individuals to appropriate services.
In order to confirm or deny the integrity of specific cognitive functions, a thorough neuropsychological evaluation, based on a clinical interview and several objective data points, is necessary. This type of assessment is based on standardized, validated tests with large samples of individuals and allows for the evaluation of various complex cognitive processes such as planning, judgment and decision-making that are not targeted by cognitive screening tools.
Mr. Trump’s performance on a screening tool makes it likely that there is no significant cognitive impairment, but it does not rule out the possibility of a neuropsychological problem or answer the question asked in the media about whether he does or does not have the cognitive abilities to be president of the United States. Just as an exhaustive psychiatric or psychological assessment would be required to make a formal pronouncement on the 45th president’s mental health, a full neuropsychological assessment would be just as necessary to decide on his overall cognitive health. As in all areas, a thorough investigation is necessary to answer a particularly complex question.
Clinical Precision
In closing, we emphasize that the clinical precision of cognitive screening tools is greatly reduced by their public dissemination, and we strongly encourage the media not to publish their content. A health professional even reported a screening situation where an individual already knew the words he had to memorize — he’d read them in the news that week. This invalidates the tool’s utility. The development of a cognitive screening tool is labor-intensive and costly because it requires extensive validation studies. Dissemination of these tools on a large scale may invalidate the results and directly harm the population.
Sur la santé cognitive de Donald Trump
À la une du 17 janvier 2018, de nombreux médias rapportaient les résultats de Donald Trump à un outil de dépistage cognitif développé à Montréal. La performance du 45e président à ce dépistage cognitif semblait alors suffire selon plusieurs pour confirmer l’intégrité de sa santé cognitive et, conséquemment, de ses capacités à occuper ses fonctions à la Maison-Blanche.
Le MoCA a été validé par plusieurs études scientifiques et s’est montré sensible pour repérer des atteintes des fonctions mentales supérieures comme la mémoire et l’attention, atteintes que l’on retrouve dans diverses maladies liées au vieillissement telles que la maladie d’Alzheimer. Cet outil n’a toutefois pas été conçu pour cerner les contributions de traits de personnalité ou de troubles psychologiques qui peuvent aussi interférer avec le fonctionnement.
D’autres nuances s’imposent afin de mieux comprendre la portée et les limites des outils de dépistage cognitif. À titre d’exemple, au Québec, le dépistage est défini comme visant à « départager les personnes qui sont probablement atteintes d’un trouble des personnes qui en sont probablement exemptes » (Projet de loi 21). En aucun cas le résultat à un outil de dépistage ne suffit, à lui seul, pour conclure à la présence ou l’absence d’un trouble cognitif ou encore à l’atteinte d’une fonction cognitive spécifique (ex. : mémoire, attention). Comme toute forme de dépistage, le but premier est d’orienter les individus vers les services appropriés.
Afin de confirmer ou non l’intégrité de fonctions cognitives spécifiques, une évaluation neuropsychologique approfondie, basée sur l’entrevue clinique et sur plusieurs données objectives, est nécessaire. Ce type d’évaluation s’appuie sur des épreuves standardisées et validées auprès de grands échantillons d’individus et permet d’évaluer divers processus cognitifs complexes comme la planification, le jugement et la prise de décision, non ciblés par les outils de dépistage cognitif.
La performance de M. Trump à un outil de dépistage rend probable l’absence de trouble cognitif significatif, mais ne permet pas d’éliminer la possibilité d’une problématique neuropsychologique ou de répondre à la question posée dans différents médias à savoir s’il détient ou non les capacités cognitives requises pour être président des États-Unis. Au même titre qu’une évaluation psychiatrique ou psychologique exhaustive serait nécessaire pour se prononcer formellement sur la santé mentale du 45e président américain, une évaluation neuropsychologique complète serait tout autant nécessaire pour se prononcer sur sa santé cognitive globale. Comme dans tous les domaines, c’est une investigation approfondie qui est nécessaire pour répondre à une question particulièrement complexe.
Précision clinique
En terminant, soulignons que la précision clinique des outils de dépistage cognitif est grandement réduite par leur diffusion publique, et que nous encourageons fortement les médias à ne pas en publier le contenu. Une professionnelle de la santé nous a même rapporté une situation de dépistage où un individu connaissait déjà les mots qu’il devait mémoriser, lus dans les médias cette semaine, invalidant du même coup la passation de l’outil. Le développement d’un outil de dépistage cognitif est fastidieux et coûteux, car il doit faire l’objet d’études de validation poussées. La diffusion de ces outils à grande échelle peut ainsi invalider les résultats et nuire directement à la population.
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The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,
The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
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