The United States has become the epicenter of the COVID-19 pandemic, and the failures of the White House have been widely documented.
However, the president’s popularity has far from plummeted.
It is true that his approval ratings have recently declined slightly. But let’s keep in mind that they had initially increased, according to some polls published in February and March.
So, this is more about a return to normal than a severe correction.
With a few months left before the presidential election, it is impossible to detect any signs in the national polls of an inevitable disaster for the Trump presidency.
According to an average of polling data compiled by RealClearPolitics, the president’s approval rating was 45.2% on Tuesday (while 51.5% of Americans said they were dissatisfied with his work). These results are not catastrophic, as they have often been lower since his election.
Will Donald Trump remain a "Teflon" politician forever? Let's not jump to conclusions right away.
We can only gain a better understanding of public opinion in recent weeks if we try to put these developments in perspective.
Everything seems to indicate that President Trump has benefited from an effect that occurs in times of crisis and is well-known to experts: American citizens "rally behind their flag." They close ranks behind their president.
The most striking example of this trend is the level of satisfaction that was shown with George W. Bush. It jumped 35 percentage points after the terrorist attacks on 9/11, recalled Matthew A. Baum, professor at Harvard’s John F. Kennedy School of Government
However, according to Baum, it is important to note that Trump’s surge in popularity has been very small compared to that experienced by Bush, and also several other presidents — including Barack Obama:, who added nine percentage points after the death of Osama bin Laden.
Reservations about Trump are all the more evident when we see that the popularity rating of certain American governors has literally jumped. For example, we have seen an increase of 32 percentage points for Andrew Cuomo in New York and 41 percentage points for California’s Gov. Gavin Newsom.
What is clear is that Trump is making a tremendous effort these days to convince Americans that he is the man for the job.
He is increasingly using the White House daily press conferences to extol his merits and denounce his critics, even if the event looks more like a political rally (and often a freak show) than a productive briefing on the current crisis. This was evident on Monday ... and, frankly, troubling.
Will this indigestible mixture of propaganda and entertainment be enough to persuade a sufficient number of Americans that the president has acted in an exemplary fashion? Or will it finally expose his quackery?
Here again, the history of the American presidency is rich with lessons. "When support for a president decreases, you will see substantial changes in the space of six months, but it is generally modest from month to month, and virtually undetectable from week to week,” explained Charles Franklin, a political scientist at Marquette University in Wisconsin.*
In other words, it is still too early to predict the lasting impact of the current crisis on public opinion. And even if Trump manages to save face for the moment, it would be premature to say that he will also save his presidency.
*Editor’s note: Although accurately translated, this quoted remark could not be independently verified.
Trump: téflon ou pas téflon ? Telle est la question…
Donald Trump est-il invincible ?
Les États-Unis sont devenus l’épicentre de la pandémie de COVID-19 et les ratés de la Maison-Blanche ont été largement documentés.
Pourtant, la popularité du président est loin d’être en chute libre.
La satisfaction à son égard vient de connaître une légère baisse. C’est vrai. Mais rappelons qu’elle s’était d’abord, selon certains sondages publiés en février et en mars, renforcée.
On parle donc pour l’instant davantage d’un retour à la normale que d’une sévère correction.
À quelques mois de l’élection présidentielle, il est par conséquent impossible de détecter, dans les sondages nationaux, les signes d’un inéluctable naufrage pour la présidence Trump.
Selon une moyenne des sondages compilés par RealClearPolitics, le taux d’approbation du président était mardi de 45,2 % (alors que 51,5 % des Américains se disent insatisfaits de son travail). Ce n’est pas catastrophique sachant que depuis son élection, ce taux a souvent été plus bas.
Donald Trump demeurera-t-il pour toujours un politicien « téflon » ? Ne sautons pas tout de suite aux conclusions.
On ne peut pas comprendre ce qui s’est passé au cours des dernières semaines dans l’opinion publique si on ne cherche pas à mettre ces développements en perspective.
Tout semble indiquer que le président Trump a bénéficié d’un effet bien connu des experts en temps de crise : les citoyens américains « se rallient derrière leur drapeau ». Ils serrent les rangs derrière leur président.
L’exemple le plus saisissant de cette tendance : le taux de satisfaction à l’égard de George W. Bush. Il a bondi de 35 points de pourcentage après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, a rappelé récemment Matthew A. Baum, professeur à la John F. Kennedy School of Government (Harvard).
Il est toutefois important de noter, précisait l’expert, que la hausse subite de popularité de Donald Trump a été très faible comparativement à ce qui s’est passé pour George W. Bush, mais aussi pour plusieurs autres présidents – y compris Obama : + 9 points de pourcentage après la mort d’Oussama ben Laden.
Les réserves à l’égard de Donald Trump sont d’autant plus frappantes quand on constate que la cote de popularité de certains gouverneurs américains, elle, a littéralement bondi. On parle par exemple d’une hausse de 32 points de pourcentage pour Andrew Cuomo dans l’État de New York et de 41 points de pourcentage pour le gouverneur californien Gavin Newsom.
Ce qui est clair, c’est que Donald Trump déploie des efforts inouïs ces jours-ci pour convaincre les Américains qu’il est l’homme de la situation.
La conférence de presse quotidienne de la Maison-Blanche devient de plus en plus, pour lui, l’occasion de vanter ses mérites et de dénoncer ses détracteurs.
Quitte à ce que l’événement ressemble davantage à un rassemblement partisan (et souvent à un freak show) qu’à une fructueuse séance d’information sur la crise en cours. Lundi, c’était flagrant… et franchement troublant.
Ce mélange indigeste de propagande et de divertissement va-t-il suffire pour persuader un nombre suffisant d’Américains que le président a agi de façon exemplaire ? Ou finira-t-il, enfin, par exposer son charlatanisme ?
Encore là, l’histoire de la présidence américaine est riche en enseignements. « Quand le soutien à un président diminue, vous allez voir des changements substantiels en l’espace de six mois, mais d’un mois à l’autre, c’est généralement modeste et d’une semaine à l’autre, c’est pratiquement indétectable », nous a expliqué le politologue Charles Franklin, de l’Université Marquette au Wisconsin.
En somme, il est encore un peu tôt pour prédire l’impact durable de la crise actuelle sur l’opinion publique. Et si Donald Trump parvient pour l’instant à sauver les apparences, il serait prématuré d’affirmer qu’il sauvera aussi sa présidence.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.
Thanks to the Department of War, it would not be that difficult for Trump to nab the Peace Prize. In today’s world, peace is not a state, but a performance.