This July 4, how can Americans celebrate the independence that they so dearly won from Great Britain, when they hold the sad record of having the largest number of citizens infected with COVID-19?
Donald Trump is the biggest polluter of his country. He has contaminated both the office he holds and the institutions that made this nation, the foremost power of the free world, great. Today, the United States is shredded, and its president has not yet finished dishonoring its history. This brutal, deceitful, ignorant man has, in a grand sweep, succeeded in insulting all the leaders of Western democracies and in holding all the historic allies of his country in contempt.
Eye-Openers
Since the tragic events in Atlanta, Trump has even gone so far as to push away his groveling collaborators who are jumping ship before it sinks. In August, his own niece, a professional psychologist, will publish a book about the Trump family that, by revealing a few family secrets, will undoubtedly shed light on the president’s muddled and disturbing personality for us — a president who destabilizes the United States with his contradictory and partisan policies, his erratic behavior and remarks that are as incoherent as they are intellectually destitute.
The polls that currently show he is losing popularity must be taken cautiously. His hardcore support pivots at about 40%. An important portion of his followers are blindly loyal to him. They drink in his words, worship him and seize every opportunity to defend him at all costs.
Some of these “angry whites” don’t shy away from conspiracy theories. The current pandemic has brought out militant dissenters who, to be up there with their idol Trump, scorn masks – a “girly” symbol – get into manly fistfights and encourage dozens, possibly hundreds of thousands, of harebrained young people to thumb their noses at social distancing.
Trump’s followers are gun lovers. Some wear their holsters, which is causing people to fear the worst during an election campaign, especially if the voting results on the evening of Nov. 3 are very close.
Who wants to be an American in this kind of situation? A majority of honest Americans – open, respectful of institutions and aware of the need to protect individual liberty, the foundations of the greatness and progress of the United States – are shaking in their boots today and aren’t in a partying mood.
Shame
They have become ashamed of their country and their president, who is impressed only by the tyrants of the world. They also feel guilty; complacent about the elite progressives who have not lived up to the hopes that they had in them.
Who wants to be an American today? Happily, the country is still able to separate the naïve, and honest people, arrogant in spite of themselves, but likely to make the world dream and to protect individual liberty, from the “Trumpers,” who cling to a perverse and rude ideology that weakens the very foundations of democracy.
Let’s hope the pessimists are wrong and that the majority of Americans will have the courage to make reason, justice and dignity triumph.
Qui souhaite être américain ?
En ce 4 juillet, alors que les États-Unis détiennent le triste record du plus grand nombre de citoyens contaminés par la COVID-19, comment les Américains peuvent-ils fêter leur indépendance si chèrement acquise par rapport à la Grande-Bretagne ?
Donald Trump est le plus grand pollueur de son pays. Il a contaminé à la fois la fonction qu’il occupe et les institutions qui ont fait la grandeur de cette nation, la première puissance du monde libre.
Aujourd’hui, les États-Unis sont déchirés et son président n’en finit plus de déshonorer son Histoire. L’homme brutal, fourbe et ignare a réussi le tour de force d’insulter tous les dirigeants des démocraties occidentales et de mépriser les alliés historiques de son pays.
Révélations
Depuis les tragiques événements d’Atlanta, Trump est même parvenu à éloigner des collaborateurs serviles, qui abandonnent le bateau avant qu’il ne coule. Sa propre nièce, psychologue de profession, publiera en août un ouvrage sur la famille Trump qui, en dévoilant sans aucun doute quelques mystères familiaux, nous éclairera sur la personnalité trouble et perturbante du président. Un président qui déstabilise les États-Unis avec ses politiques contradictoires et partisanes, son comportement erratique et ses propos aussi incohérents qu’indigents intellectuellement.
Les sondages qui jouent actuellement en sa défaveur doivent être pris avec précaution. Le noyau dur de ses appuis tourne autour de 40 %. Une proportion importante de ses partisans lui sont aveuglément fidèles. Ils boivent ses paroles, l’idolâtrent et se répandent sur toutes les tribunes pour le défendre envers et contre tous.
Une partie de ces « Blancs enragés » ne boudent pas les théories du complot. La pandémie actuelle en fait des contestataires militants qui, pour être à la hauteur de leur idole Trump, méprisent le masque, ce prétendu symbole de « fifi », échangent des poignées de main viriles et encouragent des dizaines, voire des centaines de milliers de jeunes écervelés à faire fi de la distanciation physique.
Les partisans de Trump sont des amateurs d’armes. Certains portent leurs pistolets à la ceinture, ce qui fait craindre le pire durant la campagne électorale, surtout si le résultat du vote est très serré le soir du 3 novembre prochain.
Qui souhaite être américain dans pareille conjoncture ? Une majorité d’Américains honnêtes, ouverts, respectueux des institutions et conscients de la nécessité de protéger des libertés individuelles, fondement de la grandeur et des progrès des États-Unis, tremblent aujourd’hui et n’ont pas le cœur à la fête.
Honte
Ils sont devenus honteux de leur pays et de leur président, qui n’est impressionné que par les tyrans de la planète. Ils se sentent coupables aussi. De complaisance à l’endroit des élites progressistes, qui n’ont pas été à la hauteur de l’espérance qu’ils mettaient en elles.
Qui souhaite être américain aujourd’hui ? Heureusement, le pays est toujours capable de départager les honnêtes gens naïfs, arrogants malgré eux, mais susceptibles de faire rêver le monde et de protéger les libertés individuelles et les « trumpistes », qui s’accrochent à une idéologie perverse et grossière, qui affaiblit les fondements mêmes de la démocratie.
Espérons que les pessimistes ont tort et que la majorité des Américains auront le courage de faire triompher la raison, la justice et la dignité.
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