Barack Obama, one of the Democratic Party’s biggest stars, is entering the campaign at a critical moment, bringing his energy and his impressive oratory talent. It’s the ideal chance for him to take revenge by using the pandemic as the last nail in Donald Trump’s coffin.
Yesterday, in Florida, Barack Obama unloaded on Donald Trump for his incompetent response and his disregard for the current explosion of COVID-19 in the United States in order to demonstrate how urgent it is to remove Trump from power. Obama reminded us that Trump is holding numerous “superspreader” rallies while assuring his supporters that the U.S. has “turned the corner” and that the pandemic is behind them.
Getting Even at the ‘OK Corral’
There is a lot of animosity between the two men. Over the years, Trump has questioned Obama’s American citizenship and, throughout his term, has denounced the accomplishments of his predecessor and has made it his mission to dismantle them. Thus “Obamacare,” the brand name for the Affordable Care Act, is now before the Supreme Court. Trump has blathered for years that he has his own plan that he will make public “in a few weeks.”
Also, during his rallies, Trump continues to malign Obama with unfounded accusations that Obama spied on his campaign in 2016. He has unsuccessfully demanded that Obama be indicted for this. Obama is the object of a special hatred on the part of his racist base that Trump is constantly stirring up.
Trump’s gruff comportment toward journalist Lesley Stahl of “60 Minutes” qualifies as “not normal,” Obama assures Americans: “With Biden and Harris you're not going to have to worry about what crazy things they're going to say.”
Obama: The White House, but also the Senate
For Obama, defeating Trump and the Republicans is an existential question for the country and for democracy. He doesn’t just want to chase Trump out of the White House, he also wants Democrats to take control of the Senate. He has appeared in television ads for Democratic candidates for senate from Maine, Michigan, South Carolina and Georgia, states where Republican seats are being threatened.
Obama is also active on social media, putting out more than a dozen explanatory videos on voting and filming himself filling out a mail-in ballot in order to help people who are not familiar with electoral procedures.
In Florida, a key state where the fight is especially close, the campaign seems like a Trump-Obama contest. Obama, who easily won it twice, hopes to make the difference by rallying the last undecided votes of Latinos, Blacks and young voters for Biden. Women will also make the difference in certain pivotal states.
Biden does not just have to win the election; he must have a decisive victory that is incontestable. With Obama and the pandemic, Democratic strategists are convinced he will succeed.
Obama et la pandémie pour avoir la peau de Trump
Barack Obama, l’une des plus grandes vedettes du Parti démocrate, arrive dans la campagne à un moment critique avec son énergie et ses talents oratoires impressionnants. C’est l’occasion idéale pour lui de prendre sa revanche en utilisant la pandémie comme dernier clou dans le cercueil de Trump.
Hier, en Floride, il s’est déchaîné contre lui mettant en évidence sa réponse incompétente et ignorante à l’explosion actuelle de COVID-19 aux États-Unis pour montrer l’urgence de le chasser du pouvoir. Obama rappelle que Trump multiplie les assemblées « suprinfectrices », en assurant ses supporteurs que les États-Unis ont « tourné le coin » et que la pandémie est derrière eux.
Règlement de comptes à « O.K. Corral »
Une grande animosité caractérise les rapports entre les deux hommes. Pendant des années, Trump a remis en question la citoyenneté américaine d’Obama. Tout au long de son mandat, Trump a dénoncé les réalisations de son prédécesseur et s’est fixé pour mission de les démanteler. Ainsi l’« Obamacare », la loi emblématique sur les soins abordables, est actuellement devant la Cour suprême. Trump radote bizarrement depuis des années qu’il a son propre plan qu’il va publier « dans deux semaines ».
Au cours de ses rassemblements, Trump continue aussi de calomnier Obama avec des accusations infondées d’espionnage de sa campagne de 2016 pour lesquelles il a demandé, sans succès, qu’il soit inculpé. Obama est l’objet d’une haine particulière de la base raciste de Trump qui l’attise constamment.
Qualifiant de « pas normal » le comportement bourru de Trump face à la journaliste Lesley Stahl à l’émission 60 minutes, Obama a rassuré les Américains : « Avec Biden et Harris à la barre, vous n’aurez pas à craindre qu’ils disent tous les jours des choses folles. »
Obama : la Maison-Blanche, mais aussi le Sénat
Pour Obama, la défaite de Trump et du Parti républicain est une question existentielle pour le pays et pour la démocratie. Il ne se limite pas à vouloir chasser Trump de la Maison-Blanche, il intervient aussi pour aider les démocrates à prendre le contrôle du Sénat. Il apparaît dans des publicités télévisées pour les candidats démocrates au Sénat du Maine, du Michigan, de la Caroline du Sud et de la Géorgie, des États où des sièges républicains sont menacés.
Obama est aussi actif sur les médias sociaux, diffusant plus d’une douzaine de vidéos explicatives sur le scrutin et se filmant en train de remplir un bulletin de vote par correspondance pour aider les gens qui sont peu familiarisés avec les procédures électorales.
En Floride, un État clé où la lutte est particulièrement serrée, la campagne semble prendre l’allure d’une course Trump-Obama. Barack Obama, qui l’a remporté deux fois assez facilement, espère faire la différence en ralliant à Biden les derniers indécis parmi les Latinos, les Noirs et les jeunes électeurs. Avec les femmes, ils vont faire la différence dans certains États charnières.
Biden ne doit pas simplement gagner l’élection, il a besoin d’une victoire décisive, incontestable. Avec Barack Obama et la pandémie, les stratèges démocrates sont convaincus de l’obtenir.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.