Since Joe Biden won, Donald Trump has crossed limits unimaginable for ordinary people. Dementia has taken hold of him.
Not only did he win the election that was stolen from him, he says, but he is largely responsible for the vaccine. He praises this famous vaccine even though, during the entire pandemic, he let the conspirators deny the very existence of the virus and spoke against the health measures that certain states put in place, Democratic states for the most part. This is a vaccine he might have shamelessly told us he developed himself in the basement of his stately home in Mar-a-Lago.
In fact, the president will one day, hopefully, be held accountable for his delusional policies, which, during the pandemic, have made the United States the country in which the most people have died and been affected by COVID-19.
No federal agency seems capable of stopping him, or above all, of calming the tens of millions of Republicans bewitched by him.
Resistance
Fortunately, the Supreme Court, under the control of six conservative justices, including three appointed by Donald Trump, is pushing back. Their ruling last week on a petition by the state of Texas to overturn 20 million votes in four states, all won by Joe Biden, amply proves it.
All these shenanigans, including the deliberate attempt to destabilize democratic institutions, break with modern American history. Who would have thought that Trump would drag his country onto the path of banana republics and dictatorships installed by coups d’état?
Until Jan. 20, 2021, no one can predict the outcome of the current situation, which hints at a civil war and continues to get worse. It’s as if the greatest power in the free world has gone downhill. More than 70 million Americans seem to be going along for the ride. And what should we think of all those in Canada and Quebec who also benefit from that?
Depuis la victoire de Joe Biden, Donald Trump a franchi des limites inimaginables pour le commun des mortels. La démence s’est emparée de lui.
Non seulement il a remporté l’élection qu’on lui a volée, affirme-t-il, mais il est le grand responsable de l’arrivée du vaccin. Ce fameux vaccin qu’il encense, alors que, durant toute la pandémie, il a laissé les complotistes nier l’existence même du virus et a dénoncé les mesures sanitaires votées dans certains États, démocrates pour la plupart. C’est un vaccin qu’il aurait pu sans vergogne nous annoncer qu’il l’a développé lui-même dans le sous-sol de sa demeure seigneuriale à Mar-a-Lago.
En fait, le président aura un jour, on l’espère, à répondre de sa politique délirante, qui a fait des États-Unis en pandémie sous sa gouverne le pays au monde qui registre le plus de décès et de personnes atteintes par la COVID-19.
Aucune institution nationale ne semble capable de l’arrêter. Et, surtout, de calmer les dizaines de millions de républicains envoûtés par lui.
Résistance
Heureusement que les membres de la Cour suprême, sous le contrôle de six juges conservateurs, dont trois nommés par Trump, lui résistent. Leur jugement rendu la semaine dernière sur la requête de l’État du Texas leur demandant d’annuler vingt millions de votes dans quatre États, tous remportés par Joe Biden, le prouve amplement.
Toutes ces manigances dont la tentative délibérée de déstabiliser les institutions démocratiques rompent avec l’histoire moderne des États-Unis. Qui eût pensé que Donald Trump entraînerait son pays dans le sillon des républiques bananières et des dictatures installées par des coups d’État ?
Jusqu’au 20 janvier 2021, personne ne peut prévoir l’issue de la situation actuelle aux relents de guerre civile, qui risque de dégénérer davantage. C’est comme si la plus grande puissance du monde libre était partie en vrille. Plus de soixante-dix millions d’Américains semblent s’en accommoder. Et que penser de tous ceux au Canada et au Québec qui y trouvent aussi leur compte ?
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