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The Continuous Outburst

January 5, 2021

Published in Les Dernières Nouvelles d'Alsace
(France) on 28 December 2020
by Pascal Coquis (link to original link to original)

Translated from by Mireille Dedios. Edited by Elizabeth Cosgriff.

On the face of it, things appear to be back in order. After sulking, then ranting via tweet and humiliating his staff who worked tirelessly for months to reach an agreement, Donald Trump finally brought himself to sign the stimulus plan, which he had called a “disgrace” just a few days before.

The nearly 12 million Americans whose unemployment benefits have been suspended since this weekend and the small businesses whose finances have been wiped out by the pandemic will be able to breathe a bit easier, and pay their most urgent bills. As for public services, they will continue to function. On the surface therefore, things seem to be back to normal, but appearances these days …

Because the truth is, the future ex-president has not conceded defeat and continues to pursue guerrilla warfare against those institutions he swore to serve. By granting pardons with a vengeance to his most zealous servants convicted by the courts, and by manipulating obstruction like none of his predecessors ever dared to do, he is cultivating a poisonous atmosphere. There’s a mood of general suspicion and an unhealthy climate.

Trump indeed continues to undermine the pillars of American democracy. He remains convinced, and states it publicly, that nothing is definitely settled, that the part of the population he keeps kindled to a white-hot temperature will eventually rise up and he will appear as the country’s savior, will all the power that goes with it. Everything indicates that in the United States, we are at this exact point in history.

This episode of the stimulus plan’s approval is certainly not an isolated incident. It is one more test for a democracy being challenged like never before in recent memory, a democracy that will have to show great resilience in order to recover from these repeated attacks.

Le coup d’éclat permanent

En apparence, les choses sont rentrées dans l’ordre. Après avoir boudé, puis tempêté par tweets interposés, humilié ses collaborateurs qui ont œuvré des mois durant à trouver un accord, Donald Trump a fini par se résoudre à signer le plan de relance qu’il qualifiait de « honteux » ( disgrace ) il y a quelques jours encore.

Les quelque 12 millions d’Américains dont les allocations-chômage étaient suspendues depuis ce week-end ainsi que les PME dont les finances ont été laminées par l’épidémie vont pouvoir respirer, un peu, et payer leurs factures les plus urgentes. Les services publics, eux, vont continuer à fonctionner. En apparence, les choses sont donc rentrées dans l’ordre, mais les apparences, en ce moment…

Car la réalité est que le futur ex-président n’a pas abdiqué et qu’il poursuit sa guérilla contre les institutions qu’il avait juré de servir. En graciant à tour de bras ses serviteurs les plus zélés que la justice avait condamnés et en jouant l’obstruction comme aucun de ses prédécesseurs ne l’a jamais osé faire, il entretient une atmosphère délétère. Un climat de suspicion généralisée et malsain.

Donald Trump continue en fait à ébranler les piliers de la démocratie américaine. Il reste persuadé, et il l’affirme publiquement, que tout n’est pas définitivement joué, que la partie du peuple qu’il chauffe à blanc finira par se soulever et qu’il apparaîtra, lui, comme le sauveur de la nation. Avec les pleins pouvoirs qui vont avec. Tout indique qu’aux États-Unis on en est à ce point exact de l’histoire.

Donal C’est un test de plus pour une démocratie interrogée comme elle ne l’a jamais été dans un passé récent et qui va devoir faire preuve d’une grande capacité de résilience pour se relever de ces outrages à répétition.

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