Inspired by the deconstructionist thought introduced by Jacques Derrida and Michel Foucault, cancel culture strives to erase everything that is considered offensive by an often uneducated and emotionally oversensitive minority of people.
From its earliest days, the woke sect has not been taken seriously. On the contrary, the positions they take, as ridiculous as they are extravagant, provoked pity and disdain. But over time, all spheres of society have been contaminated by this intellectual poison. The world of advertising and work, fashion, literature, biology, music, museums, history. In short, the wokes want to put it all on the chopping block. To denounce their heritage is their “stock in trade.”
Intolerant
Now American universities want to banish teaching the classics. According to them, “the production of whiteness resides in the very entrails of the classics.” Who could believe this?
Launching an attack on the classics, that’s going too far! How long are we going to be complacent about the delirious, tragi-grotesque stylings of these intolerants?
We could disagree with Socrates, Plato or Aristotle; however, we debate, we argue, and we pose ideas that we will try to defend. In short, we advance thinking.
But the woke inquisition works differently. It quite simply destroys everything. Without a doubt this is their only weapon for hiding the depths of their mediocrity.
Wakefulness
But to eradicate culture and history, in the universities as well as beyond, is to deny everyone the right to knowledge and to wakefulness. It is to construct an intellectual decadence and a cultural suicide. If we let the wokes do it, they will make us ignoramuses in their image.
The most ridiculous is that the great scholars of wokism seem to ignore that the cancel culture they use to erase the Greco-Roman legacy is in reality “condemnation of memory,” a practice that was invented by the Romans themselves! As George Brassens** used to sing, “When you're stupid . . .”
*Translator’s note: Georges Brassens (1921 -1981) was a famous French singer and songwriter.
Retour de l’Inquisition
Inspirée de la pensée déconstructionniste introduite par Derrida et Foucault, la culture de la cancellation s’efforce d’effacer tout ce qui est jugé offensant par une minorité souvent inculte et émotionnellement douillette.
Lors de ses premiers balbutiements, la secte woke n’a donc pas été prise au sérieux. Au contraire, ses prises de position aussi ridicules qu’extravagantes suscitaient la pitié et le dédain.
Mais, au fil du temps, toutes les sphères de la société ont été contaminées par ce poison intellectuel. Le monde de la publicité et du travail, la mode, la littérature, la biologie, la musique, les musées, l’histoire. Bref, les wokes veulent tout passer à la moulinette. Renier leur héritage est leur fonds de commerce.
Intolérants
À présent, des universitaires américains veulent bannir l’enseignement des classiques de l’Antiquité. Selon l’un d’eux, « la production de la blanchité réside dans les entrailles mêmes des classiques ». Comprenne qui pourra !
S’attaquer aux classiques, là c’est trop ! Jusqu’à quand allons-nous être complaisants avec les délires tragi-grotesques de ces intolérants ?
On peut être en désaccord avec Socrate, Platon ou Aristote. Mais alors, on débat, on argumente, et l’on propose des idées que l’on s’efforcera de défendre. Bref, on fait avancer la pensée.
Mais l’Inquisition woke fonctionne autrement. Elle détruit tout, tout simplement. Sans doute est-ce sa seule arme pour cacher sa médiocrité abyssale.
Éveil
Or, éradiquer la culture et l’histoire, à l’université comme ailleurs, c’est nier à tous le droit au savoir et à l’éveil. C’est organiser une décadence intellectuelle et un suicide culturel. Si on laisse faire les wokes, ils feront de nous des ignares à leur image.
Le plus ridicule est que les grands érudits du wokisme semblent ignorer que la culture de cancellation qu’ils utilisent pour effacer l’héritage gréco-romain est en réalité la damnatio memorae, une pratique inventée par les Romains eux-mêmes ! Comme le chantait Brassens, « Quand on est con... »
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