If Republicans are able to block raising the debt ceiling, the American government and financial system could be crippled by October.
On Tuesday, by a strictly partisan vote, the House of Representatives approved raising the debt ceiling. Now it's up to the Senate, where 10 Republican votes are needed in addition to 50 Democratic votes, but the Senate minority leader is refusing to cooperate.
We are heading straight for an impasse and the consequences could be catastrophic.
An Absurd Law
Without a doubt, one of the biggest absurdities of American economic policy is this 100-year-old law forcing Congress to periodically legislate raising the debt ceiling, which will soon reach $29 trillion, and which is increasing about $4 billion to $5 billion a day.
It’s not the level of debt that is alarming — the American economy can easily support that — but if the American government stops borrowing, its activities will be crippled and the financial system could plunge into a crisis like the one in 2008.
Since the debt ceiling increase is already included in the fiscal policy adopted by Congress, this vote is redundant. Historically, approvals were almost automatic, until Republicans in Congress used it as a tool of extortion in dealing with President Barack Obama.
1-Way Blocking … and Expensive
For decades the Democrats always consented to this form of debt relief for Republican presidents, even Donald Trump, but the Republican Party today seems willing to plunge the country into a crisis just to embarrass its opponents.
Theoretically, Democrats could raise the debt ceiling without Republican votes, but they maintain that they do not want to carry the weight of this debt alone, since it is the result of policies that were adopted by both parties in the past.
This fruitless confrontation will poison the atmosphere for another week. Even if the markets remain optimistic for now, there could be a panic if everyone remains in their camps.
Twisted Partisan Environment
Tensions had already reached their peak surrounding negotiations on the Biden administration's physical and social infrastructure programs. This blocking of a normally routine vote just throws gasoline on the fire.
The Republican Party, which seduces voters by saying that the government can’t do anything (and they really try to demonstrate that when they are in charge), seems to have no scruples about torpedoing the economy for their own partisan ends.
In this completely twisted partisan environment in the United States today, the worst thing is that the Republican Party continues to pass for a legitimate alternative party, even if it is ready to unleash an economic cataclysm in order to pave the way for the return of its cult leader.
We shouldn’t be surprised by this since we see the leaders of this party putting thousands of human lives in danger in order to attract a partisan base that is completely unhinged.
Politique américaine: bienvenue en Absurdistan!
Si les républicains parviennent à bloquer le relèvement du plafond de la dette, le gouvernement et le système financier américains pourraient être paralysés dès octobre.
Mardi, la Chambre des représentants a approuvé par un vote strictement partisan le relèvement du plafond de la dette. Au tour du Sénat, où dix votes républicains doivent s’ajouter aux 50 démocrates, mais où le leader de la minorité refuse toute collaboration.
On se dirige tout droit vers une impasse dont les conséquences pourraient être catastrophiques.
Une loi absurde
L’une des plus grandes absurdités de la politique économique américaine est sans contredit cette loi centenaire, qui force le Congrès à légiférer périodiquement pour relever le plafond de la dette, qui atteindra bientôt 29 000 milliards de dollars et qui augmente d’environ 4 à 5 milliards par jour.
Ce qui est alarmant n’est pas ce niveau de dette, que l’économie américaine peut fort bien soutenir, mais c’est que si le gouvernement américain cesse d’emprunter, ses activités seront paralysées et le système financier serait plongé dans une crise semblable à celle de 2008.
Comme l’augmentation de la dette est déjà inscrite dans la politique fiscale adoptée par le Congrès, ce vote est redondant. Historiquement, son approbation a été quasi automatique, jusqu’à ce que les républicains du Congrès s’en servent comme outil de chantage contre le président Obama.
Blocage à sens unique... et coûteux
Depuis des décennies, les démocrates ont toujours consenti aux présidents républicains ce relèvement de la dette, y compris pour Trump, mais le Parti républicain semble aujourd’hui disposé à plonger le pays dans une crise juste pour embarrasser ses opposants.
Les démocrates pourraient théoriquement relever le plafond sans votes républicains, mais ils soutiennent ne pas avoir à porter l’odieux de l’endettement seuls, puisque celui-ci résulte de politiques adoptées dans le passé par les deux partis.
Cet affrontement stérile empoisonnera l’atmosphère pour la prochaine semaine. Même si les marchés demeurent optimistes pour le moment, la panique pourrait s’installer si tout le monde reste campé sur ses positions.
Environnement partisan tordu
La tension était déjà à son comble en marge des négociations sur les programmes d’infrastructures physiques et sociales de l’administration Biden. Ce blocage sur un vote normalement routinier jette de l’huile sur le feu.
Le Parti républicain, qui courtise l’électorat en affirmant que le gouvernement ne peut rien faire (et qui s’efforce de le démontrer quand il en a la charge), semble n’avoir aucun scrupule à torpiller l’économie à des fins bassement partisanes.
Le pire est que, dans l’environnement partisan complètement tordu des États-Unis d’aujourd’hui, le Parti républicain continue de passer pour une alternative politique légitime même s’il est prêt à déclencher un cataclysme économique pour paver la voie au retour du leader de son culte.
Faut-il s’en étonner, quand on voit des gouverneurs de ce parti mettre en péril des milliers de vies humaines pour s’attirer les faveurs d’une base partisane complètement déjantée.
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The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.