Republicans and Democrats have been clashing over this subject since the 1990s. Despite the majority of Americans (59%) who believe abortion should be legal “in most or all cases,” the subject is divisive.
For almost 30 years, Republicans and Democrats have torn each other apart when it comes to abortion rights. In the 1990s, the Republican Party veered sharply to the right, instigated by Republican Rep. Newt Gingrich of Georgia. The party’s ideological evolution continued through the administration of George W. Bush, a defender of the religious right, and later during Barack Obama's presidency, with the tea party protest.
“The anti-abortion movement developed during the Clinton administration, when the evangelical vote was key for the Republican Party,” explained Denis Lacorne, a French political scientist who specializes in United States political history. “In 2000 and 2004, Bush obtained the votes of more than 70% of white evangelists. Donald Trump, according to him, received 81% of white evangelical votes in 2016.”
59% of Americans Support Abortion Rights
In fact, 77% of white evangelical Protestants think abortion should be illegal “in most or all cases,” according to Pew Research Center’s most recent poll on the subject, published in May. Meanwhile 64% of Black Protestants, 63% of white non-evangelical Protestants and 55% of Catholics disagree.
Given that the majority of Americans (59%) argue abortion should be legal “in most or all cases,” the subject is divisive and a true indicator of partisan identification. “Six in 10 Republicans and 63% of the Republican Party think abortion should be illegal in most or all cases,” the Pew poll confirms. At the other end, “80% of Democrats and the Democratic Party think abortion should be legal in all or most cases.”
The question of whether or not Catholic politicians who support abortion rights should be refused communion came up for debate recently at United States Conference of Catholic Bishops. Their first target was President Joe Biden, a practicing Catholic, who was refused communion at a South Carolina church during his campaign.
Extreme Polarization
Partly thanks to such divisiveness, the Republicans control 23 of the 50 states, which lets them adopt increasingly more restrictive laws on access to voluntary termination of pregnancy. The subject remains controversial for the Republican voter base in Southern and Midwestern states against a backdrop of extreme polarization between conservatives who are hostile to social and moral changes, attached to tradition, religion and patriarchy, and progressives focused on minority rights including racial, sexual and gender protections.
Conservatives have rebuked the 1973 Roe v. Wade U.S. Supreme Court decision, which recognized a right to privacy that conservatives argue does not exist in the Constitution. The Supreme Court with a majority of conservative justices could overturn this precedent, which would return the states’ right to prohibit access to abortion. “The judges know that eliminating a right that more than three-quarters of Americans hope to uphold, in one way or another, could damage their legitimacy,” Lacorne said. “They could thus preserve the right to abortion all while limiting its exercise in practice, by reducing the period in which abortion is legal.”
Ideological Ground
Worried about losing female and minority voters to the Democrats, the Republicans could, in the future, focus on other subjects. Republican governor-elect Glenn Youngkin of Virginia beat his rival Terry McAuliffe on Nov. 3 by focusing his campaign on education, a subject traditionally valued by the left. The Republican candidate notably denounced critical race theory, a pedagogical approach that teaches about institutionalized racism present in American history — a way to occupy more ideological ground.
Républicains et démocrates s’affrontent sur le sujet depuis les années 1990. Si une majorité d’Américains (59 %) estime que l’avortement doit être légal « dans la plupart des cas »ou« dans tous les cas », le sujet divise.
Depuis presque trente ans, républicains et démocrates s’écharpent sur le droit à l’avortement. À cette époque, sous l’impulsion de Newt Gingrich, élu républicain de Géorgie à la Chambre des représentants, le Parti républicain a fortement viré à droite. Une évolution poursuivie par George W. Bush, champion de la droite religieuse, puis sous la présidence Obama, à travers le mouvement de protestation du Tea Party.
« Le mouvement anti-avortement s’est développé à l’époque de Clinton, quand le vote évangélique est devenu clé pour le Parti républicain », explique le politiste Denis Lacorne, spécialiste de l’histoire politique des États-Unis.« En 2000 et 2004, George W. Bush a obtenu le vote de plus de 70 % des évangéliques blancs. Donald Trump a quant à lui remporté 81 % des suffrages évangéliques blancs en 2016. »
59 % des Américains pour le droit à l’avortement
De fait, 77 % des protestants évangéliques blancs pensent que l’avortement devrait être illégal « dans tous les cas »ou « dans la plupart des cas », selon la dernière enquête sur le sujet du Pew Research Center, publiée en mai. Ceci, alors que 64 % des protestants noirs, 63 % des protestants blancs non évangéliques et 55 % des catholiques pensent le contraire.
Si une majorité d’Américains (59 %) estime que l’avortement doit être légal « dans la plupart des cas » ou« dans tous les cas », le sujet divise, véritable marqueur de l’identification partisane. « Six républicains sur dix et 63 % de ceux qui penchent pour le Parti républicain disent que l’avortement devrait être illégal dans tous les cas ou dans la plupart des cas », affirme le centre de recherche. À l’opposé, « 80 % des démocrates et de ceux qui penchent pour le Parti démocrate disent que l’avortement devrait être légal dans tous les cas ou dans la plupart des cas ».
La question de savoir si les hommes politiques catholiques qui soutiennent le droit à l’avortement devraient se voir refuser la communion a récemment agité la Conférence des évêques catholiques des États-Unis. Premier visé, le président Joe Biden, catholique pratiquant, à qui on avait refusé la communion dans une église de Caroline du Sud, pendant la campagne électorale.
Polarisation extrême
En partie grâce au découpage électoral, les républicains contrôlent aujourd’hui 23 des cinquante États fédérés, ce qui leur permet d’adopter des législations de plus en plus restrictives sur l’accès à l’interruption volontaire de grossesse. Le sujet reste incontournable dans l’électorat républicain des États du Sud et du Midwest, sur fond de polarisation extrême entre d’une part des conservateurs hostiles aux changements sociaux et de mœurs, attachés à une société traditionnelle, religieuse et patriarcale et, d’autre part, des progressistes centrés sur les droits des minorités, raciales, sexuelles ou de genre.
Les conservateurs reprochent à l’arrêt « Roe vs Wade » de 1973 la reconnaissance d’un « droit à l’intimité »(« Right To Privacy ») qui, selon eux, n’existe pas dans la Constitution. La Cour suprême à majorité conservatrice pourrait renverser cette jurisprudence, ce qui rendrait aux États fédérés le droit d’interdire le recours à l’avortement. « Les juges savent qu’éliminer un droit dont plus des trois quarts des Américains souhaitent le maintien, sous une forme ou une autre, nuirait à leur légitimité »,estime toutefois Denis Lacorne. « Ils pourraient donc préserver le droit à l’avortement tout en limitant son exercice dans la pratique, en réduisant la période où l’avortement est légal.»
Terrain identitaire
Soucieux de ne pas abandonner aux démocrates l’électorat féminin et les minorités, les républicains pourraient, à l’avenir, se focaliser sur d’autres thèmes. Le républicain Glenn Youngkin, élu gouverneur de Virginie le 3 novembre dernier, l’a emporté sur son rival démocrate Terry McAuliffe en faisant campagne sur l’éducation, un sujet traditionnellement prisé par la gauche. Le candidat républicain a notamment dénoncé la Critical Race Theory(CRT), une approche pédagogique insistant sur le racisme institutionnalisé dans l’histoire américaine. Une façon d’occuper le terrain identitaire.
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These countries ... have demonstrated that moral courage can coexist with diplomacy and that choosing humanity over expediency carries weight on the international stage.