Trump’s Lead Grows Despite Accusations

Published in La Presse
(Canada) on 16 August 2023
by John Parisella (link to originallink to original)
Translated from by Alyssa Noseworthy. Edited by Laurence Bouvard.
This year, summer for our neighbors hasn’t allowed them any rest. Despite the season of vacations and the many climatic disturbances that fuel media elsewhere in the world, purely political issues continue to dominate headlines in the United States.

For the Democratic Party, despite good news such as economic growth, a low unemployment rate (3.5%) and falling inflation, the current administration is not popular. It is worth noting, for example, that a special prosecutor was just appointed to investigate the president’s son, Hunter Biden. This situation is causing concern for President Joe Biden’s camp.

For the Republican Party, despite the presence of several candidates in the running for the nomination, former President Donald Trump has considerably increased his lead over his rivals over the past few weeks.

This situation can be explained by the fact that Trump dominates the media landscape, largely due to the numerous charges that have been filed against him in court.

Trump Propelled by Accusations

Today, we see that each of the charges filed by the courts against the former president have actually had the effect of increasing his support in the polls and stimulating fundraising for his campaign. What’s more, Trump’s strategy of accusing legal authorities and the Biden administration of political persecution, all while presenting himself as a victim, seems to have had a markedly favorable impact on his candidacy thus far.

Yet, the accusations against him continue to accumulate. Recently, a Georgia grand jury charged the former president and some of his allies with having tried to reverse the results of the 2020 election in the southeastern U.S. state.

These are very serious accusations, with consequences sure to follow. As the charges have been filed by a grand jury, proceedings could move very quickly. The trial could even begin before the end of 2023 and unfold in front of cameras, according to the legal provisions in force in Georgia.

Despite the fact that the Republican Party took control of the House of Representatives in the 2022 midterm elections, it could also be said that Trump lost his momentum with the electorate and within the party. Most of the star candidates associated with Trump suffered defeats, and the Republican margin of victory in the House was a mere five seats.

Florida Gov. Ron DeSantis’ potential presidential bid suggested that the prospect of a victory for Trump as the nominee chosen by the Republican Party was less and less certain. At that time, the debt ceiling agreement between President Biden and Republican House Speaker Kevin McCarthy also seemed to indicate that Trump’s grip on his party was waning.

But DeSantis Disappoints

It was in this context that DeSantis announced his candidacy. Despite the technological misfires during his spring announcement with Elon Musk, he won a decisive victory in November 2022 as governor of Florida (a 19% majority over his opponents), which put him in a good position against Trump, even if the two men shared conservative ideals that were relatively similar.

The big difference that DeSantis’ camp tried to exploit was to get the electorate to view DeSantis as the future and Trump as the past.

However, if DeSantis’ support and financing seemed well in the saddle a few months ago, the multiplication of legal proceedings against Trump completely prevented DeSantis from taking his place in the media. Thus, in a short period of time, the gap in the polls has widened in favor of Trump, who is omnipresent in American media reports.

So as the summer comes to an end, we see that DeSantis has failed both at imposing himself in the public space and at articulating a new vision for the future of the Republican Party (or that of the United States). At this moment, he trails by more than 30% in most polls and his funding is shrinking, leading him to make cuts in his political staff. Recently, he even made some major changes to his campaign leadership. In short, nothing bodes well for the Florida governor.

Of course, there is still time before the primaries start and the nomination of the Republican candidate for president. However, Trump’s gains with the party base remain formidable.

By this time in 2024, the two political parties will be on the way to officially designating their presidential candidates. Right now, everything points to a reprisal of the 2020 duel between Biden and Trump on the horizon, and Trump appears to have momentum in the most recent polls.

It remains to be seen what will happen to Trump’s advance in the context of the new legal proceedings weighing against him. To be continued!


Cette année, la période estivale chez nos voisins n’en est pas une de tout repos. En dépit de la période des vacances annuelles et des nombreuses perturbations climatiques qui alimentent les médias ailleurs dans le monde, les enjeux purement politiques continuent de dominer les manchettes aux États-Unis.

Du côté démocrate, malgré quelques bonnes nouvelles, dont la bonne croissance économique, le faible taux de chômage (3,5 %) et l’inflation en baisse, l’administration en place n’a pas la cote. Notons qu’un procureur spécial vient d’être nommé pour enquêter sur le fils du président, Hunter Biden. Cette situation sème des inquiétudes dans le camp de Joe Biden.

Du côté républicain, malgré la présence de plusieurs candidats dans la course à l’investiture, l’ancien président Trump a considérablement augmenté son avance sur ses rivaux au fil des dernières semaines.

Cette situation s’explique notamment par le fait que Donald Trump domine le paysage médiatique en raison des nombreuses accusations qui ont été déposées contre lui devant les tribunaux.
Trump propulsé par les accusations

Aujourd’hui, on constate que chacune des accusations déposées par la justice contre l’ancien président a eu l’effet d’augmenter ses appuis dans les sondages et de stimuler la cueillette de fonds de sa campagne. Plus encore, la stratégie de Trump d’accuser les autorités judiciaires et l’administration Biden de persécution politique tout en se présentant en victime semble avoir eu un impact nettement favorable sur sa candidature jusqu’à présent.

D’ailleurs, les accusations à son endroit continuent de s’accumuler. Tout récemment, la justice de Géorgie a inculpé l’ancien président et certains de ses alliés pour avoir tenté d’inverser les résultats des élections de 2020 dans cet État du Sud-Est américain.

Voilà des accusations fort sérieuses dont il conviendra assurément de suivre les suites. Alors que celles-ci ont été déposées par un « Grand Jury », ce dernier pourrait déclencher les procédures très rapidement. Le procès pourrait même débuter avant la fin de l’année 2023 et se dérouler devant les caméras, selon les dispositions judiciaires en vigueur en Géorgie.

Aux élections de mi-mandat de 2022, malgré la prise de contrôle de la Chambre des représentants par le Parti républicain, on pouvait noter que Donald Trump avait perdu son élan auprès de l’électorat et au sein du parti. La plupart des candidats vedettes associés à Trump avaient alors subi la défaite. De plus, la marge de la victoire républicaine à la Chambre fut de seulement de cinq sièges.

Alors, la candidature potentielle pour la présidence du gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, laissait croire que la perspective d’une victoire de Trump, comme le candidat choisi par les républicains, était de plus en plus incertaine. À ce moment, l’entente survenue au sujet du plafonnement de la dette entre Joe Biden et le président de la Chambre, le républicain Kevin McCarthy, semblait également indiquer que l’emprise de Trump sur son parti diminuait.
DeSantis déçoit

C’est dans ce contexte que Ron DeSantis avait annoncé sa candidature. Malgré les ratés technologiques subis lors de son annonce printanière avec Elon Musk, sa victoire décisive de novembre 2022 au poste de gouverneur de la Floride (une majorité de 19 % sur ses adversaires) devait le mettre en bonne position face à Trump, même si les deux hommes partagent des idées conservatrices relativement similaires.

La grande différence que le camp DeSantis a tenté d’exploiter est d’amener l’électorat à considérer ce dernier comme l’avenir et Trump comme le passé.

Or, si ses appuis et son financement semblaient bien en selle il y a quelques mois, la multiplication des procédures judiciaires contre Trump l’a complètement empêché de prendre sa place dans les médias. Ainsi, en peu de temps, l’écart dans les sondages s’est creusé en faveur de Trump, omniprésent dans les bulletins médiatiques américains.

Alors que la période estivale achève, on constate que DeSantis n’a pas réussi à s’imposer dans l’espace public, ni à articuler de nouvelle vision pour l’avenir du Parti républicain ou pour celui des États-Unis. Actuellement, il tire de l’arrière par plus de 30 % dans la plupart des sondages et son financement diminue, ce qui l’amène à réduire son personnel politique. Tout récemment, il a même effectué des changements majeurs à la direction de sa campagne. Bref, rien qui n’augure bien pour le gouverneur de la Floride.

Certes, il reste du temps avant le début des primaires qui mèneront à la nomination du candidat républicain à la présidence. Cependant, les gains de Trump auprès de la base du parti restent imposants.

À cette même période en 2024, les deux formations politiques seront en voie de désigner officiellement leur candidat à la présidence. À ce stade-ci, tout indique qu’une reprise du duel de 2020 entre Biden et Trump semble se dessiner à l’horizon et que Trump semble avoir un élan dans les plus récents sondages.

Reste à voir ce qu’il adviendra de l’avance de Trump dans le contexte des nouvelles procédures judiciaires qui pèsent contre lui. C’est à suivre !
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