Will he be the winner of the Republican primary? Nothing is less certain. Anything is possible in politics. However, many do think that Mitt Romney will be the Republican candidate who will confront Barack Obama in the final race to the White House on November 6.
Which gives us even more reason to closely scrutinize the image, the speech and the balance sheet of this curious candidate. His image is nearly impeccable. A handsome man, radiant in his sixties, looking like the “Mad Men” of the 2000s, Mitt Romney possesses an impressive track record for those who admire self-made men, those giants who started from almost nothing– his father was, nevertheless, president of American Motors at the end of the 1950s, then governor of Michigan – giants who have succeeded in building empires and amassing colossal wealth. A very iconic position in the collective subconscious and one that is popular with Americans.
As founder and president of Bain Capital, which he left in 1999, Mitt Romney, if elected, would automatically be one of the richest U.S. Presidents in history. Indeed, his personal fortune is estimated to be between $200 and $250 million by Forbes magazine. In comparison, Mr. Obama seems “poor,” with a personal wealth estimated at a meager $7.3 million.
But outside of this ideal image, we can see in his personality and background some elements that are capable of damaging his flattering “Hollywood” portrait, both politically and economically.
Is a robber baron hiding behind the Mormon with a pure and brave heart? Many analysts and observers believe so, after examining the career of the businessman who, it seems, is more interested in building his personal fortune, and those of his shareholders, than ensuring the success of his clients. Furthermore, his time at Bain Capital did not make everyone happy. Taking over struggling businesses to sell them after four or five years—and then not always in great economic shape—meant losses and layoffs in the thousands, with few scruples on Mitt Romney's part. In other words, apart from a few successes, the number of bankruptcies caused by the erratic management of Mr. Bain is quite impressive.
Lots of ambiguity in his words and actions suggests that he engages in doublespeak. When he stepped down as governor of Massachusetts in 2007, the State’s economic performance was ranked 47th. Not very good for a business fixer-upper! This fact casts doubt on his true ability to lead the largest economy on the planet, especially when it is experiencing some of its worst difficulties.
Ambiguity is also evident in his political discourse. This is what upsets the most conservative members of his party. Much more time is devoted to words than to acts, and he has developed a reputation as a weather vane that has a tendency, as some say, to speak out of both sides of his mouth. It is true that in comparison to his opponents in the primaries, he enjoys an evident sympathy from moderate Republican Party supporters and could, if necessary, seek the votes of those “disappointed” by Obama.
But we’re not there yet. The games have not been played. According to a recent poll, Barack Obama has a solid enough approval rating among Americans. Indeed, he can count on 45-47 percent of the vote this November. Even if he has points to recapture, he has a more than real shot at re-election.
The Republican primaries show that this party is, however, experiencing the worst kind of heartbreak. There are many open divisions among religious conservatives, the radical right and the populist followers of the Tea Party. In this respect, Sarah Palin, Michele Bachman and Ron Paul have clearly shown their incompetence as potential leaders of the United States of America. This puts an enormous weight on the reputation of the Republican Party, which has clearly not recovered from George W. Bush's disastrous move to the White House.
And thus, Mitt Romney and Newt Gingrich will be very hard to forget.
Sera-t-il le vainqueur des primaires républicaines? Rien n'est moins certain. Tous les coups de théâtre sont possibles en politique. Pourtant, pour beaucoup, tout donne à penser que Mitt Romney sera le candidat républicain qui, le 6 novembre prochain, affrontera Barack Obama dans la course finale à la Maison-Blanche.
Raison de plus pour scruter à la loupe l'image de ce curieux candidat, au parcours, au discours et au bilan tout en demi-teintes. La photo de proche est impeccable. Bel homme, dans la soixantaine rayonnante, look à la Mad Men des années 2000, Mitt Romney possède une fiche de route impressionnante pour qui voue de l'admiration aux self-made men, ces géants partis de rien ou presque — son père fut tout de même président d'American Motors à la fin des années 1950, puis gouverneur du Michigan —, géants ayant réussi à construire des empires et à amasser des fortunes colossales. Une position très iconique, en vérité, dans l'inconscient collectif et populaire des Américains.
Fondateur et président de Bain Capital qu'il a quitté en 1999, Mitt Romney serait de facto, s'il était élu, l'un des présidents des États-Unis les plus riches de l'histoire. En effet, sa fortune personnelle est estimée à 200, sinon 250 millions de dollars par le magazine Forbes. En comparaison, M. Obama fait figure de «pauvre» avec un patrimoine personnel évalué à un maigre 7,3 millions.
Mais en sortant du cadre de cette photo idéale, on peut voir dans la personnalité et le parcours du candidat des éléments à même de ternir quelque peu les traits hollywoodiens de ce portrait flatteur. Et ce, tant sur le plan politique qu'économique.
Derrière le mormon au coeur pur et vaillant se cacherait-il l'un de ces requins de la finance? Nombre d'analystes et d'observateurs le croient, après s'être penchés sur la carrière de l'homme d'affaires, qui, semble-t-il, a su davantage bâtir sa fortune personnelle et celle de ses actionnaires qu'assurer le succès de ses propres clients. De plus, son passage chez Bain Capital n'aura pas fait que des heureux. Reprendre des entreprises en difficulté pour les vendre au bout de quatre à cinq ans, et pas toujours en grande forme économique, implique des pertes d'emplois et des licenciements par milliers, ce que Mitt Romney suggérera, sans grands scrupules. Autrement dit, outre quelques succès retentissants, le nombre de faillites provoquées par la gestion erratique de Mister Bain est tout à fait impressionnant.
Beaucoup d'ambiguïté également dans ses propos et dans ses actions tend à montrer qu'il tient un double discours. Lorsqu'il quitte ses fonctions de gouverneur du Massachusetts en 2007, la performance économique de l'État se situe au 47e rang. Pas très fort pour un redresseur d'entreprises! Un aspect qui en fait douter plus d'un de sa réelle capacité à gérer la plus grosse puissance économique de la planète, en proie aux pires difficultés du moment.
Sur le plan du discours politique, l'ambiguïté demeure. De quoi troubler les membres les plus conservateurs de son propre parti. Beaucoup plus à droite en paroles qu'en actes, il s'est fait une réputation de girouette qui a tendance, comme disent certains, à parler des deux côtés de la bouche. Il est vrai qu'en comparaison de ses adversaires aux primaires, il profite d'une sympathie évidente de la part des sympathisants modérés du Parti républicain et pourrait donc, le cas échéant, aller chercher le vote des «déçus» d'Obama.
Nous n'en sommes pas là. Les jeux ne sont pas faits. Selon un récent sondage, Barack Obama jouit d'une cote de popularité encore assez solide auprès des Américains. En effet, de 45 à 47 % lui seraient fidèles en novembre prochain. Même s'il lui reste des points à reprendre, ses chances sont plus que réelles.
Les primaires républicaines montrent que ce parti est cependant en proie aux pires déchirements. Beaucoup de divisions s'étalent au grand jour entre conservateurs religieux, radicaux de droite ou émules du très populiste Tea Party. À ce chapitre, Sarah Palin, Michele Bachman ou Ron Paul ont clairement mis en évidence leur formidable incompétence respective à pouvoir gérer les États-Unis d'Amérique. Un poids énorme pour la réputation d'un Parti républicain, visiblement pas remis du passage désastreux à la Maison-Blanche d'un certain George W. Bush.
Et cela, Mitt Romney ou Newt Gingrich auront bien du mal à le faire oublier.
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The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,
The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,