Spurred by the Locavore movement, neighborhood groups and the private sector recreate victory gardens from the Second World War.
On a sunny November day in 2007, Trevor Paque observed San Francisco from a hilltop when he had a revelation. “The energy spent to transport food to urban centers is greater than the energetic value of the consumed products,” he said. “Why not make food that’s closer to its consumers?”
Without any other experience except a childhood passion for gardening and his volunteer work in gardens around the Berkeley area, the former mortgage broker launched his business of decentralizes farms last May, “MyFarm.”
With the help of 10 employees, he has installed over 70 private vegetable gardens around San Francisco at a rate of one to two thousand dollars depending on the property. Each one grows at least three cartons of fresh products, one of which is reserved for the owner. The others are divided among baskets sold to participating clients in the immediate neighborhood. For between 25 to 35 dollars, a basket can feed two adults for a week. Trevor Paque claims to have received thousands of requests throughout the country and from abroad, including Glasgow, London, Cologne and Le Cap.
Resuscitating an Art
At around thirty years old, Trevor Paque belongs to a new generation of young California entrepreneurs dedicated to reviving the “victory gardens,” cultivated during the Second World War under the implosion of the government. The San Francisco area has a rich culinary tradition anchored in farmer’s markets, a land privileged to bring back the tastes of the day.
“The vegetable garden has become a lost art over the last few decades,” Jeremy Oldfield, the co-founder of Freelance Farmers, emphasized. “But we actually feel a palpable desire from a public that wants to have a more intimate relationship with their food.”
The California phenomenon of urban vegetable gardens launched from its roots in the history of Alice Waters, who launched a famous organic restaurant in Berkeley, Chez Panisse, in 1971. Recently, the Association of Locavores created a challenge in 2005 to see if its members could subsist exclusively on products grown in less than 100 Kilometers of San Francisco, while the work “The Omnivore’s Dilemma,” from “New York Times” journalist Michael Pollan, a Berkeley resident, gave his seal of approval to local products in 2006.
Simultaneously, the scope of public debate on climate change and the recent rise in food prices have contributed to a realization of consumer and public powers. Last summer, the mayor of San Francisco proudly displayed a symbolic victory garden on the occasion of the gustative festival Slow Food Nation.
“We’ve been trying to increase regular participation in our studios for a few months,” asserts Blair Randall, director of Garden for the Environment. Located on a 2,000 meters square in the heart of San Francisco, the association has followed its educational mission on organic culture since 1990, including the creation of compost and raising chickens in an urban milieu. “Our students come from everywhere and from all age groups. We teach others to become ambassadors of organic culture in their towns,” Blair Randall adds.
Garden for the Environment benefited last year from a subsidy of 60,000 dollars to convert some chosen gardens into vegetable ones. Out of 300 files for application, 15 have been reserved and realized.
“Urban agriculture interests us more as a deed because it responds to several priorities; political, environmental, the fight against malnutrition and disadvantaged populations, a strategy to survive in case of natural catastrophe and urban planning,” explains David Pascal, head of the town’s green economy.
But new subsidies are slow to materialize, given the budgetary crisis.
From Our Correspondent in San Francisco
Stimulés par le mouvement Locavore, associations de quartier et secteur privé recréent les « victory gardens » de la Seconde Guerre mondiale.
DE NOTRE CORRESPONDANTE À SAN FRANCISCO.
Par une journée ensoleillée de novembre 2007, Trevor Paque contemplait San Francisco du haut d'une colline de la ville lorsqu'il eut une épiphanie. « L'énergie dépensée pour acheminer la nourriture dans les centres urbains est supérieure à la valeur énergétique des produits consommés, dit-il. Pourquoi ne pas produire la nourriture à proximité de ses consommateurs ? »
Sans autre expérience que sa passion d'enfance pour le jardinage et son activité de bénévole dans des jardins de quartier de la région de Berkeley, l'ancien broker d'emprunts immobiliers a lancé en mai dernier son entreprise de « ferme décentralisée », MyFarm.
Avec l'aide de 10 employés, il a installé 70 potagers privés à travers San Francisco pour un tarif de 1.000 à 2.000 dollars en fonction du terrain. Chacun produit en moyenne 3 cartons de produits frais, dont un est réservé au propriétaire. Les autres sont divisés en paniers vendus aux clients abonnés vivant dans le voisinage immédiat. Pour 25 ou 35 dollars, un panier permet de nourrir deux adultes pendant une semaine. Trevor Paque affirme avoir reçu des milliers de requêtes du pays entier et de l'étranger dont Glasgow, Londres, Cologne et Le Cap.
Ressusciter un art
Agé de moins de trente ans, Trevor Paque appartient à une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs californiens décidés à ressusciter les « victory gardens » cultivés durant la Seconde Guerre mondiale sous l'impulsion du gouvernement. La région de San Francisco, qui jouit d'une riche tradition culinaire ancrée dans les marchés des producteurs, est un terrain privilégié pour les remettre au goût du jour.
« Le potager est un art qui s'est perdu au cours des dernières décennies, souligne Jeremy Oldfield, le cofondateur de Freelance Farmers. Mais on sent actuellement dans le public un désir palpable d'explorer une relation plus intime avec leur nourriture. »
Le phénomène californien des potagers urbains plonge notamment ses racines dans l'héritage d'Alice Waters, créatrice en 1971 du célèbre restaurant biologique de Berkeley, Chez Panisse. Plus récemment, l'Association des locavores créée en 2005 met ses membres au défi de se nourrir exclusivement de produits cultivés à moins de 100 kilomètres de San Francisco, tandis que l'ouvrage « The Omnivore's Dilemma » du journaliste du « New York Times Magazine », Michael Pollan, un résident de Berkeley, a donné en 2006 ses lettres de noblesse aux produits de proximité.
Simultanément, l'ampleur du débat public sur le réchauffement du climat et l'augmentation récente des prix de la nourriture ont contribué à créer une prise de conscience des consommateurs et des pouvoirs publics. L'été dernier, la mairie de San Francisco a même fièrement arboré sur sa pelouse un « victory garden » emblématique à l'occasion du festival gustatif Slow Food Nation.
« Nous assistons depuis quelque mois à une augmentation régulière des participants à nos ateliers », affirme Blair Randall, directeur de Garden for the Environment. Plantée sur un terrain de 2.000 mètres carrés dans le coeur de San Francisco, l'association poursuit depuis 1990 sa mission d'éducation sur la culture biologique, y compris la création de compost et l'élevage de poulets en milieu urbain. « Nos étudiants viennent de tous les milieux et de toutes les tranches d'âge. Nous les formons aussi pour devenir des ambassadeurs de la culture biologique de ville », ajoute Blair Randall.
Garden for the Environment a bénéficié l'année passée d'une subvention municipale de 60.000 dollars pour transformer des jardins de particuliers en potagers. Sur 300 dossiers d'application, 15 ont été retenus et réalisés.
« L'agriculture urbaine nous intéresse à plus d'un titre car elle répond à plusieurs priorités : politique environnementale, lutte contre la malnutrition des populations défavorisées, stratégie de survie en cas de catastrophe naturelle et planning urbain », explique David Pascal, responsable de l'économie municipale verte.
Mais les nouvelles subventions tardent à se matérialiser, crise budgétaire oblige.
This post appeared on the front page as a direct link to the original article with the above link
.
The elderly president, vengeful and bearing a grudge, is conducting an all-out war against individuals, private and public institutions, cities and against U.S. states.