Faced with a national debt of $16 trillion and a country where the number of people receiving food stamps has jumped from 17 million in 2000 to 46 million, it is easy for Republicans to denounce the wandering of the Obama administration. Gathered at a conference in Tampa, they hammered their message in a vein that showcases one of America’s founding myths, optimism. They will create 12 million jobs in four years and restore the American dream and exceptionalism, which have been threatened. Their method: radical cuts to the federal budget of $6 trillion over 10 years. The candidate for vice president, Paul Ryan, explains that austerity will be the priority and growth will be sacrificed. The party’s program seems to be the starting point for the conservative revolution that remained unfinished under Ronald Reagan: reducing state spending and deeply challenging the Great Society of Lyndon Johnson.
Economists agree that Washington has lived beyond its means. But they believe that the Ryan Plan is not credible. It is even less so as candidate Mitt Romney promises to make America the world’s policeman again by increasing the defense budget. In a country outraged by Washington’s procrastination and disappointed by the Democratic administration, the chances of a Romney-Ryan tandem on November 6 are real.
But will their voluntarism be enough? The ultra-conservatives and the Tea Party have pushed the Republicans to up the ante on their moral values. The United States is seeing unprecedented demographic and societal changes. From now until 2040, the white majority that now represents 63 percent of the population will be caught up to by the minorities. Women wishing to have children on their own are becoming almost commonplace. Only 51 percent of adults are married. By forbidding abortion under all circumstances and ignoring the issue of homosexual rights, the Republicans, of which white people form the overwhelming majority, seem disconnected from the social realities of the country. Their slogan is evocative: “I want my country back.” It’s almost like America is escaping their control.
Les économistes s’accordent à dire que Washington a vécu au-dessus de ses moyens. Mais ils estiment que le plan Ryan n’est pas crédible
Face à un Etat affichant une dette de 16 000 milliards de dollars et à un pays où le nombre de bénéficiaires de bons alimentaires a bondi de 17 millions en 2000 à 46 millions, les républicains ont beau jeu de dénoncer les errances de l’administration Obama. Réunis en convention à Tampa, ils ont martelé leur message dans une veine qui fait la part belle à l’un des mythes fondateurs de l’Amérique, l’optimisme. Ils vont créer 12 millions d’emplois en quatre ans, restaurer l’«exceptionnalisme» et le rêve américains menacés. Leur méthode: des coupes radicales dans le budget fédéral de 6000 milliards en dix ans. Le candidat à la vice-présidence, Paul Ryan, explique que l’austérité sera la priorité, quitte à sacrifier la croissance. Le programme du parti semble le point de départ d’une révolution conservatrice restée inachevée sous Ronald Reagan: la réduction de l’Etat à sa portion congrue et une remise en question profonde de la Great Society de Lyndon Johnson.
Les économistes s’accordent à dire que Washington a vécu au-dessus de ses moyens. Mais ils estiment que le plan Ryan n’est pas crédible. Il l’est d’autant moins que le candidat Mitt Romney promet de refaire de l’Amérique le gendarme du monde en accroissant encore le budget de la Défense. Dans un pays outré par les atermoiements de Washington et déçu par l’administration démocrate, les chances du tandem Romney-Ryan le 6 novembre prochain n’en demeurent pas moins réelles.
Mais leur volontarisme sera-t-il suffisant? Les ultra-conservateurs et le Tea Party ont poussé les républicains à faire de la surenchère sur les valeurs morales. Or les Etats-Unis connaissent des changements démographiques et sociétaux sans précédent. D’ici à 2040, la majorité blanche qui représente encore 63% de la population sera rattrapée par les minorités. Les femmes souhaitant avoir un enfant seules deviennent un phénomène presque banal. Les adultes ne sont plus que 51% à être mariés. En interdisant l’avortement en toutes circonstances, en passant sous silence les droits des homosexuels, les républicains, dont les Blancs forment l’écrasante majorité, paraissent déconnectés de la réalité sociale du pays. Leur slogan est évocateur: «I want my country back» (Je veux qu’on me rende mon pays). Un peu comme si l’Amérique était en train d’échapper à leur contrôle.
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,