As his first televised debate against Barack Obama approaches, Mitt Romney has intensified his preparation for this crucial date in light of the November 6 presidential election while the heads of the Republican Party's conservative wing call on him to beef up his campaign.
The Democratic president and his Republican rival will find themselves next Wednesday [October 3] in Colorado for the first of three presidential campaign debates.
If he had curbed his series of gaffes and faux pas which have increased his distance behind Barack Obama in the polls, Mitt Romney must find a way to turn around the campaign dynamic in his favor in a very short timeframe — after the Denver debate, there remain just five weeks for him to convince voters.
His campaign team, for its part, strives to reassure the Republican Party which worries about the turn of events. Campaign director Matt Rhoades was in Washington this week where, according to Republican sources, he met some of the most senior members of the Grand Old Party to expose them to the strategies that Romney is about to use in the home stretch.
The Republican Party is having difficulty bouncing back from a delicate end of summer, from the Tampa convention in Florida — disturbed by Hurricane Isaac — to the release of the "47 percent video," a secret recording in which Romney declares Barack Obama's voters to be people who are dependent on federal aid and who don't pay taxes on their income.
"Romney is lucky to be where he is given that we had two terrible weeks on defense and not talking about jobs," noted an adviser to the Republican candidate.
Taking Risks
The former Massachusetts governor's difficulties have sown doubt among party conservatives, who have never appreciated his candidature since his debut in the primaries. Romney was depicted disparagingly as a "moderate from Massachusetts."
These last months the Republican candidate had succeeded in controlling them. Now some of them no longer hesitate to publicly express their feelings and call it a slip of the tongue. Charles Krauthammer, a conservative editor, wrote as such in Wednesday's Washington Post that Romney must take risks, proceed to the offensive and "play big."
Rather than talking about foreign aid reform, as he did at a conference organized this week by Bill Clinton alongside the UN General Assembly, [Krauthammer] regretted, the Republican candidate should have launched an attack on Barack Obama and reproached him for leaving the Arab Spring open to a new wave of anti-Americanism in the Middle East.
"For six months, he’s been matching Obama small ball for small ball. A hit-and-run critique here, a slogan-of-the-week there. His only momentum came when he chose Paul Ryan and seemed ready to engage on the big stuff: Medicare, entitlements, tax reform, national solvency, a restructured welfare state. Yet he has since retreated to the small and safe,” deplored Charles Krauthammer.
Mitt's wife Ann called on Republicans to hold their tongue. "Everyone has an opinion …We're trying everything we can. We know it's difficult out there on the campaign trail. And folks should know that Mitt is — he's putting every ounce of energy into it," she told Fox News.
"They Don't Stop Harassing Me"
Five days before the Denver debate, Mitt Romney received some good news Friday, the last results dating from the Reuters/Ipsos daily poll indicating that he had reduced his trail behind Obama by five points — 47 percent versus 42 percent — as opposed to seven points the day before.
Even if they emphasize the talents of the incumbent president's opposition, his strategies weigh heavily on next Wednesday's confrontation, since this first debate will be centered around economic problems, [which are] Romney's main campaign theme.
To coach their candidate, they have given Rob Portman, a Republican senator from Ohio, the task of playing Barack Obama's role. The former American commerce representative named by George Bush, well-versed in commercial negotiations, fulfilled his role with passion, striving to throw Romney off so as to better prepare him.
Over the course of these rehearsals, the Republican candidate has prepared himself to respond to Obama's eventual attacks on his personal wealth. "He keeps on beating me up, and I just go away shaking my head," Romney joked this week in Ohio.
A l'approche de son premier débat télévisé face à Barack Obama, Mitt Romney a intensifié sa préparation pour ce rendez-vous crucial en vue de l'élection présidentielle du 6 tandis que des responsables de l'aile conservatrice du Parti républicain l'appellent à muscler sa campagne.
Le président démocrate et son rival républicain se retrouveront mercredi prochain dnovembre ans le Colorado pour le premier des trois débats présidentiels de la campagne.
S'il a enrayé sa série de gaffes et de faux pas qui ont creusé son retard sur Barack Obama dans les sondages, Mitt Romney doit trouver le moyen de fairebasculer en sa faveur la dynamique de campagne dans un laps de temps très court - après le débat de Denver, il lui restera moins de cinq semaines pourconvaincre l'électorat.
Son équipe de campagne s'efforce pour sa part de rassurer un Parti républicain qu'inquiète la tournure des événements. Son directeur de campagne, Matt Rhoades, était cette semaine à Washington où, selon des sources républicaines, il a rencontré certains des plus hauts responsables du Grand Old Party pour leurexposer la stratégie que Romney s'apprête à suivre dans la dernière ligne droite.
Le camp républicain a eu du mal à se remettre d'une fin d'été délicate, de la convention de Tampa, en Floride, perturbée par l'ouragan Isaac, à la diffusion de la"vidéo des 47%", un enregistrement clandestin dans lequel Romney qualifie les électeurs de Barack Obama d'assistés dépendant des subventions fédérales et ne payant pas d'impôts sur le revenu.
"Romney a de la chance d'être au niveau où il se trouve compte tenu des deux semaines terribles que nous venons de vivre et qui nous ont placés sur la défensive, nous empêchant de parler de l'emploi par exemple", note un conseillerdu candidat républicain.
PRENDRE DES RISQUES
Les difficultés de l'ex-gouverneur du Massachusetts ont semé le doute parmi les conservateurs du parti, qui n'ont jamais apprécié sa candidature depuis le début du processus des primaires - Romney était dépeint sous les traits disqualifiants d'un "modéré du Massachusetts".
Ces derniers mois, le candidat républicain avait réussi à les contrôler. Certains n'hésitent plus désormais à exprimer publiquement leurs critiques et à l'appeler à un sursaut. Charles Krauthammer, un éditorialiste conservateur, écrit ainsi vendredi dans le Washington Post que Romney doit prendre des risques, passerà l'offensive et "jouer gros".
Au lieu de discourir comme il l'a fait sur une réforme de l'aide aux pays étrangers lors du colloque organisé cette semaine par Bill Clinton en marge de l'Assemblée générale de l'Onu, le candidat républicain, regrette-t-il, aurait dû attaquer de front Barack Obama et lui reprocher d'avoir laissé le "printemps arabe" déboucher sur une nouvelle vague d'antiaméricanisme au Moyen-Orient.
"Depuis six mois, il colle à Obama et échange des balles courtes avec lui. Une critique furtive ici, un slogan de la semaine là. Son seul élan s'est produit lorsqu'il a choisi Paul Ryan (omme colistier) et a semblé prêt à s'engager sur les grands sujets: Medicare, la sécurité sociale, la réforme fiscale, la solvabilité de la nation, la restructuration de l'Etat-providence. Mais il a depuis battu en retraite vers des petits sujets sans risque", déplore Charles Krauthammer.
L'épouse de Mitt Romney, Ann, a appelé les républicains à tenir leur langue."Chacun a son opinion, mais nous tentons tout ce que nous pouvons. Nous savons qu'il est difficile d'être en campagne. Et les gens devraient savoir que Mitt y consacre toute son énergie", a-t-elle dit sur Fox News.
"IL N'ARRETE PAS DE M'AGRESSER"
A cinq jours du débat de Denver, Mitt Romney a enregistré une bonne nouvelle vendredi, la dernière livraison en date du sondage quotidien Reuters/Ipsos indiquant qu'il a réduit à cinq points son retard sur Obama (47% contre 42%) contre sept points la veille.
Même s'ils soulignent les talents de débatteur du président sortant, ses stratèges misent très lourd sur la confrontation de mercredi prochain: car ce premier débat sera centré sur les questions économiques, le thème principal de la campagne de Mitt Romney.
Pour entraîner leur candidat, ils ont confié à Rob Portman, sénateur républicain de l'Ohio, la tâche de jouer le rôle de Barack Obama. L'ancien représentant américain au Commerce nommé par George Bush, rompu aux négociations commerciales, s'en est acquitté avec coeur, s'efforçant de déstabiliser Mitt Romney pour mieux le préparer.
Au cours de ces répétitions, le candidat républicain s'est préparé à répondre à d'éventuelles attaques d'Obama sur sa fortune personnelle. "Il n'arrête pas de m'agresser. Et je m'en vais en remuant la tête", a ironisé Romney cette semaine dans l'Ohio.
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It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.
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