It would have been easy for Mr. Obama to attribute the economic crisis to the Bush administration, banks and brokers. Of course, there was "a consequence of greed and irresponsibility on the part of some," he noted, but the country must bear a share of responsibility for the "collective failure to make hard choices and prepare the nation for a new age. "
"...greatness is never a given. It must be earned." The Americans of today should therefore, like their settler ancestors, workers, slaves and soldiers, begin working hard.
It was quite surprising to hear the first representative of Generation X to the White House also rely on values as traditional as the sense of responsibility and work. Listening to him, one inevitably was reminded of the famous Kennedy quote, delivered in the same place 48 years ago to the day, six months before Obama was born: "Ask Not What Your Country Can Do For You!"
Surprising? Maybe work. Work, determination, patriotism, the sense of duty: these are the best qualities of this people, these that have made the United States of America the economic, cultural and military power it still is, despite the gravity of today's crisis.
Barack Obama has warned the Washington politicians that they would have to change their ways after eight years of focusing on the tactical division. Thus, the successor to George W. Bush proclaimed "an end to the petty grievances and false promises, the recriminations and worn-out dogmas, that for far too long have strangled our politics." So we would like to believe this! No need to be cynical, however, to maintain some doubts about this; realism, knowledge of history
Certainly, Obama is determined not to substitute his Democratic ideology to Bush's rightist straitjacket. His presidency will be essentially pragmatic: "The question we ask today is not whether our government is too big or too small, but whether it works".
No doubt, Barack Obama's call to values such as "honesty and hard work, courage and fair play" will pay off. We dream of hearing such a strong message. However, if by some miracle a leader occurred that would invite Canadians to "a new era of responsibility," would we find in us the moral force to rise to that challenge?
Les Américains attendaient l'oraison d'un sauveur. Leur nouveau président, Barack Obama, leur a plutôt dit que le retour des États-Unis à la prospérité relevait d'eux davantage que de lui: «Quoi qu'un gouvernement puisse et doive faire, c'est en définitive de la foi et la détermination des Américains que ce pays dépend.»
Il aurait été facile pour M. Obama de mettre la crise économique sur le dos de l'administration Bush, des banques et des courtiers. Bien sûr, il y a eu «la cupidité et l'irresponsabilité de certains», a-t-il noté, mais l'ensemble du pays doit porter une part de la responsabilité pour l'«échec collectif à faire des choix difficiles et à préparer la nation à une nouvelle ère».
La grandeur d'un pays n'est pas donnée, mais doit être «méritée». Les Américains d'aujourd'hui devront donc, comme leurs ancêtres colons, ouvriers, esclaves et soldats, se mettre résolument à la tâche.
Il était assez étonnant d'entendre ce premier représentant de la génération X à la Maison- Blanche invoquer des valeurs aussi traditionnelles que le sens des responsabilités et le travail. En l'écoutant, on songeait inévitablement à la célèbre phrase de Kennedy, prononcée au même endroit, il y a 48 ans jour pour jour, six mois avant la naissance de M. Obama: «Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous...»
Étonnant? Peut-être pas. Le labeur, la détermination, le patriotisme, le sens du devoir: ce sont les plus grandes qualités de ce peuple, celles qui ont fait des États-Unis d'Amérique la puissance économique, culturelle et militaire qu'elle est toujours malgré la gravité de la crise à laquelle le pays est aujourd'hui confronté.
Barack Obama a averti les politiciens de Washington qu'il leur faudrait changer leurs façons de faire, après huit années de tactiques misant sur la division. Ainsi, le successeur de George W. Bush a proclamé «la fin des doléances mesquines et des fausses promesses, des récriminations et des dogmes éculés qui ont pendant trop longtemps étouffé notre vie politique». On aimerait tellement croire que cela soit possible! Nul besoin d'être cynique, toutefois, pour entretenir quelques doutes à ce sujet; le réalisme, la connaissance de l'histoire suffisent.
Chose certaine, Obama est décidé à ne pas substituer l'idéologie démocrate au carcan de droite du règne Bush. Sa présidence sera essentiellement pragmatique: «La question aujourd'hui n'est pas de savoir si le gouvernement est trop gros ou trop petit, mais s'il fonctionne.»
N'en doutons pas, l'appel de Barack Obama aux valeurs telles «le travail, l'honnêteté, le courage et le respect des règles» portera fruit. On rêve d'entendre chez nous un message aussi puissant. Pourtant, si par miracle surgissait un leader conviant les Canadiens à «une nouvelle ère de responsabilité», trouverions-nous en nous la force morale de relever le défi?
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,
It wouldn’t have cost Trump anything to show a clear intent to deter in a strategically crucial moment; it wouldn’t even have undermined his efforts in Ukraine.