Obama was wrong about the bayonets — watch out, because they are charging from all sides! On Nov. 7, the day after the election, a certain “Michael E.,” resident of Slidell on the outskirts of New Orleans, created a petition on the White House’s website “We the People,” as any citizen has the right to do. The said petition was entitled “Peacefully grant the State of Louisiana to withdraw from the United States of America and create its own NEW government.” With this, the movement began — the White House website currently counts 170 petitions, almost half of which are demands for secession. There is now one for each of the 50 states.
How many of these sore losers actually prefer secession to Obama’s America? Over 100,000 signatories for the most rebellious state, which is … wait for it … Texas! This puts the presidency in a rather amusing position, as they committed themselves to respond to all petitions with over 25,000 signatures within 30 days. But even funnier still is the madness that the petitions have kicked off. The White House’s site has been inundated with witty counter-petitions. One petitions Obama’s administration to “Allow the city of El Paso to secede from the state of Texas. El Paso is tired of being a second class city within Texas,” and another to “Force all states to pay their portion of the national debt before they can secede from the union.” Another petitions to “Allow United States Military service members to place their hands in their pockets” — oops, sorry, that was completely unrelated, but it was too good to leave out.
Everyone has had a say, be it indignant or light-hearted. The actor Alec Baldwin referred to this craze as a “spit in the ocean,” finding it “strange because I had many of those states on a list of states I would like to secede from the United States.” Bob Cesca of the Huffington Post reminded us that most of the southern conservative states, breeding grounds for secessionists, receive many more federal dollars than they contribute: $1.35 received for every dollar paid by South Carolina, $1.78 for Louisiana …
Slightly less amused is Rick Perry, the governor of Texas. “Governor Perry believes in the greatness of our Union and nothing should be done to change it," his press secretary declared, very seriously. She nevertheless added, “But he also shares the frustrations many Americans have with our federal government.” It must be said that Perry remarked to a reporter in 2009, “When we came into the Union in 1845, one of the issues was that we’d be able to leave if we decided to do that,” which is completely false. The secession of any state is illegal — worse, it is seen as an act of treason in the eyes of the Constitution. Yet that does not stop a large number of Texans (one third, according to a survey in 2009) from believing that it is possible.
We are tempted to say — go on, we dare you!
Une guerre de sécession... pour rire
Obama avait tort, à propos des baïonnettes : ça charge de tous les côtés, gare aux tripes ! Le 7 novembre, lendemain de la présidentielle, un certain « Michael E. », résident de Slidell, dans la banlieue de la Nouvelle-Orleans, crée une pétition sur le site « We the People » de la Maison-Blanche, comme tout citoyen peut le faire. L’intitulé : « Accorder pacifiquement à l’Etat de Louisiane le droit de se retirer des Etats-Unis d’Amérique et de créer son propre NOUVEAU gouvernement ». Le mouvement était lancé : le site de la Maison Blanche compte aujourd’hui 170 pétitions, dont près de la moitié sont des demandes de sécession. Il y en a désormais une pour chacun des 50 Etats.
Combien sont ces mauvais perdants qui préfèrent la sécession à l’Amérique d’Obama ? Plus de 100.000 signataires pour l’Etat le plus rebelle, j’ai nommé… ta-ta-ta… le Texas ! Ce qui crée une situation cocasse pour la Présidence : elle s'est engagée à répondre à toute pétition ayant recueilli 25.000 signatures dans un délai de 30 jours. Mais le plus drôle, c’est la foire d’empoigne qu’ont lancée ces pétitions. Le site de la Maison-Blanche a vu fleurir des contre-pétitions qui ne manquent pas de sel. L’une demande d’« accorder pacifiquement à la ville d’El Paso le droit de faire sécession avec l’Etat du Texas. El Paso est fatiguée d’être une ville de deuxième classe au Texas. ». Une autre exige de « forcer tous les Etats à payer leur part de la dette nationale avant qu’ils puissent faire sécession avec l’Union ». Une autre, encore, demande que les soldats « soient autorisés à garder les mains dans les poches » – oups, pardon, celle-là n’a rien à voir avec notre sujet mais elle était trop bonne pour la laisser passer.
Chacun y va de son petit commentaire indigné ou farceur. Alec Baldwin, le comédien, compare ce mouvement à un « crachat dans l’océan » et le trouve « tellement étrange, parce que beaucoup de ces Etats sont justement sur la liste des Etats que j’aimerais voir faire sécession ». Bob Cesca, sur le « Huffington Post » américain, rappelle que la plupart des Etats conservateurs du Sud, paradis les sécessionnistes, reçoivent nettement plus de dollars fédéraux qu’ils n’en contribuent : 1,35 dollar reçu pour chaque dollar versé par la Caroline du Sud, 1,78 dollar pour la Louisiane…
Le seul qui rit jaune, c’est Rick Perry, le gouverneur du Texas. « Le gouverneur Perry croit en la grandeur de notre Union, et rien ne devrait être fait pour la changer », précise, très sérieusement, sa porte-parole. Qui ajoute tout de même : « Mais il partage les frustrations que beaucoup d’Américains ont avec notre gouvernement fédéral ». Il faut dire que Perry, en 2009, avait lancé à un reporter : « Quand [le Texas] a rejoint l’Union, en 1845, l’une des questions [discutées] étaient que nous serions capables de la quitter si nous le décidions ». Ce qui est totalement faux : la sécession d’un Etat est illégale – pire, c’est un acte de trahison aux yeux de la Constitution. Mais cela n’empêche pas un bon nombre de Texans (un tiers, selon un sondage de 2009) d’estimer qu’elle serait possible.
On a envie de leur dire : « Chiche ! »
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The madness lies in asserting something ... contrary to all evidence and intelligence. The method is doing it again and again, relentlessly, at full volume ... This is how Trump became president twice.
The economic liberalism that the world took for granted has given way to the White House’s attempt to gain sectarian control over institutions, as well as government intervention into private companies,